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A table ! Plus vite ! 5 astuces pour se faire “obéir” sans s’énerver

Se faire obéir

Déjà 3 fois que vous appelez votre enfant. Et il ne descend toujours pas. Il est 8h15, il grand temps de partir, et il traîne, ne vient pas. Vous lui criez de se dépêcher. Il remonte. Il a oublié ses chaussures. Vous êtes à deux doigts d’exploser…

Comment faire pour être efficace dans ces moments-là ? Découvrez 5 astuces qui m’ont bien souvent sauvé la mise pour mettre en mouvement sans s’époumoner.

Comment se faire “obéir” sans s’énerver ni crier ?

Un matin, j’étais malade, comateuse au fond de mon lit, et les enfants lisaient et discutaient calmement dans ma chambre. D’en bas, j’entendais Daddycool les appeler pour le déjeuner. Une fois, puis deux, puis à la troisième : “Les enfants, qu’est-ce que je vous ai demandé ? À table !”. Il finit par débarquer dans la chambre, visiblement énervé : “Hé ho ! Vous m’écoutez un peu ?!”. Et Joy de répondre, pleine de naïveté (et de sincérité !) : “Mais papa, pas besoin de crier, on était concentré, on t’entendait pas”.

Et là, j’ai compris ! Moi-même à demi-consciente, j’écoutais les enfants papoter. J’entendais bien la voix de mon mari, mais elle ne parvenait pas vraiment jusqu’à mon cerveau. C’était le cas aussi pour les enfants, plongés dans leurs histoires. Leur intention n’était pas d’embêter leur papa, ni même de retarder l’heure du repas, ils n’étaient simplement pas conscients de ce qui se passait autour d’eux.

Bien que nous cherchions comment se faire obéir sans s’énerver, comment le leur reprocher ? Tant de fois nous aimons (ou aimerions !) les voir ainsi, calmes et occupés à leurs affaires ? 

Astuce n°1 : anticiper et demander une réponse

Pour capter leur attention, on peut commencer par venir les voir une dizaine de minutes avant le repas, afin de les prévenir qu’il va bientôt falloir descendre. En étant physiquement présent (plutôt que de crier à travers toute la maison), on capte leur attention. Et en anticipant, on les met en condition pour se faire obéir sans crier par la suite.

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À cela, il est bon d’ajouter un petit “C’est d’accord ?”. Non pas pour leur permettre de remettre en cause cette décision mais pour, premièrement obtenir leur consentement et deuxièmement, avoir le temps de gérer calmement les éventuelles objections. S’ils sont en train de faire quelque chose de super important, mieux vaut le savoir 10 minutes avant qu’au moment même de partir.

En tant qu’adulte, on connaît très bien ces moments où il ne faut surtout pas nous interrompre, car on est en train de rédiger un mail important, de passer un coup de fil ou que sais-je encore… Pour les enfants, c’est pareil. Et il est bon de savoir respecter cela, plutôt que risquer de générer frustration et colère…

En prévenant 10 minutes à l’avance, on respecte ce qu’ils sont en train de faire et on leur laisse le temps de terminer l’activité en cours. Cela permet aussi de rappeler qu’il n’est pas le moment de se lancer dans une nouvelle.

Rassurez-vous, les enfants sont plutôt de nature conciliante et il y a peu de chance qu’il ne vous réponde pas “OK !”.

D’ailleurs, si vous souhaitez d’autres clés bien utiles pour ne pas avoir à lutter pour qu’il mette son manteau, ne marche pas dans les flaques d’eau, etc, laissez votre email ci-dessous et recevez gratuitement ces quelques clés à connaître pour l’amener à coopérer, sans avoir à crier grâce au PACK « OUI PAPA OUI MAMAN ». Plus de coopération au quotidien, ça fait du bien  !

Astuce n°2 : s’intéresser à ce qu’ils font et accompagner

Deuxième astuce pour se faire obéir* sans crier ou s’énerver, revenir 10 minutes plus tard, quand c’est vraiment l’heure. C’est toujours plus sympa (et efficace) de se déplacer plutôt que de crier. Là, on se met à leur hauteur pour leur annoncer que c’est le moment. On les attend pour partir tous ensemble se mettre à table, se préparer pour sortir ou pour aller au bain.

En étant physiquement présent, on prend aussi conscience de ce qu’ils sont en train de faire, on comprend mieux la situation. La dernière fois, je suis allée les chercher pour le bain et ils étaient en train de terminer leur tour Kapla. Impossible de couper cet élan évidemment ! Je me suis plutôt mise à jouer avec eux pour finir la construction avant d’enchaîner sur le bain.

Voyant l’intérêt que son parent porte à son activité (“Tu es en train d’apprendre ta poésie ?”, “Wouah, tu as fait un super château !”), l’enfant se sent pris en considération et ressent moins comme un ordre ce qu’on lui demande de faire, ce qui aide beaucoup pour se faire obéir* sans s’énerver.

En venant les chercher et en les accompagnant, on évite que leur attention se focalise sur autre chose (surtout chez les petits qui papillonnent beaucoup). On canalise leur attention et on évite d’en perdre un en route !

Astuce n°3 : donner une alternative

Cela peut paraître machiavélique, mais laisser choisir entre deux solutions est super efficace. Plutôt que de s’époumoner sur les chaussures qui ne sont toujours pas mise, on propose : “tu veux les baskets ou les nus-pieds ?” “Tu préfères un bain ou une douche” ou même, “Tu veux la serviette jaune ou la bleue pour te sécher ?”

En étant responsable de son choix, l’enfant sera tenté de joindre les gestes à la parole et sera d’autant plus motivé.

Trop beau pour être vrai ? Essayez, vous serez étonné.

Astuce n°4 : interroger plutôt qu’ordonner

Pour se faire obéir* tout en gardant sa bonne humeur, et en restant dans la détente, et en évitant d’attirer l’attention de l’enfant sur le fait qu’il faut partir et donc arrêter son activité, on peut utiliser la forme interrogative : “Est-ce que vous avez tout ce qu’il vous faut pour partir ?” plutôt que “Mets ton manteau !”. En lui posant la question, on lui donne un rôle d’acteur. Il doit réfléchir et agir. Et non simplement exécuter un ordre.

Astuce n°5 : jouer !

On le sait : tout passe mieux par le jeu ! N’hésitons pas à en abuser ! Nos enfants sont ravis que ce soit un petit train qui vienne les chercher “Tchoutchou ! Le petit train va partir pour le bain, accrochez les wagons !”. On peut jouer du tambour pour signaler le début imminent du repas, ou jouer à Fort-Boyard quand il s’agit de partir de la maison : “Vite vite ! La porte va se ferme dans 1 minutes, il faut sortir à temps !”

Se faire obéir sans s’énerver… tout va dépendre de notre humeur !

Évidemment, pour mettre tout cela en place, il faut de l’énergie. Mais même si on n’en a qu’un tout petit peu : ça vaut le coup, car c’est tellement moins pénible de se faire obéir sans crier que de devoir se répéter 10 fois en ayant l’impression de siffler dans un violon !

* faire “obéir” n’est bien sûr pas une fin en soi, surtout en éducation positive où l’on cherche plus à faire coopérer notre enfant plutôt qu’à imposer. L’obéissance installée par des menaces, punitions ou autres contraintes, installe un rapport de force qui n’est pas sain. (Voir notre article sur les violences éducatives ordinaires). S’il n’est pas le reflet de mon modèle éducatif, j’utilise néanmoins ce terme car il parle encore à beaucoup de parents, je vous prie d’avance de m’en excuser.

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Commentaires

0 thoughts on "A table ! Plus vite ! 5 astuces pour se faire “obéir” sans s’énerver"

  1. a dit :

    Pour un enfant de 3 ans survolté, c’est à peu près impossible de proposer des solutions sans connaître le contexte, mais voici quelques pistes :
    – À cet âge-là ils ont besoin de beaucoup bouger et d’être beaucoup dehors. Même sous la pluie.
    – L’alimentation peut être revue : en premier lieu tout ce qui est chimique gagnera à être banni (certains colorants par exemple sont connus pour leurs effets sur le cerveau des enfants). Le sucre raffiné, les aliments ultra-transformés, et, pour certains, le lait de vache et/ou le blé peuvent contribuer. Si l’enfant refuse les fruits et légumes, il a peut-être besoin de probiotiques et/ou d’enzymes.
    – bannir les écrans, l’effet calmant est de courte durée, une addiction s’installe, et hors utilisation, les enfants sont plus excités. Par contre lire des histoires, ou en cas de manque de temps utiliser des livres audio, c’est ok ! Et moins stressant que les Disney à la télé (très violents quand même !), car l’enfant n’imagine que ce qu’il connaît.
    – vérifier le niveau de stress de chacun, les enfants sont des éponges.
    – éviter de sur-réagir pour ne pas renforcer. Le contrôle de soi ne commence à se développer qu’à partir de 4 ans, jusqu’à environ 25 ans !

    Les livres de Filliozat, âge par âge, sont très aidants. Elever un jeune enfant est très exigeant, mais plus on s’investit, plus on a le retour à mesure qu’il grandit !

  2. a dit :

    Super Nanny est une émission pour faire de l’audimat, pas de l’argent, beaucoup de mise en scène et des techniques que les professionnels n’utilisent pas, ça relèverait du pénal. Frapper n’est pas une manière adéquate de communiquer (ça vaut aussi pour la fille de 22 ans, qui peut être dénoncée si une thérapie familiale ne peut être mise sur pied). Quant au manque de temps, c’est une réalité tangible tout comme la fatigue ou la maladie, chacun-e fait avec ses ressources et limites, s’il n’est pas possible de faire autrement les enfants peuvent l’entendre. Nous ne donnons pas tous le même cadre et c’est ok tant qu’il n’y a pas de maltraitance. Si tout le monde va bien chez vous, c’est que vous faites bien même si ce n’est pas comme la voisine.

  3. Sophie dit :

    Merci merci tous ces petits conseils de bon sens !!! Je suis psy et conseille dès que je peux votre site!

    1. Aourell CPMHK dit :

      Merci Sophie, ça nous fait trop plaisir que tu nous recommande ?

  4. Ammari dit :

    Ma fille âgée de vingt deux ans me frappe

    1. aziz dit :

      y-a t-il des conseils pour Ammari, c’est terrible.

  5. Elisabeth dit :

    Et comment faire pour calmer sont enfants de trois ans toujours en survoltage du matin jusqu au soir c est impossible de le gerer il est 24h sur 24 en super exiter riei as faire pour le calmer merci beaucoup pour votre aides

  6. Dothie dit :

    Bonjour, j’applique cette méthode qui fonctionne très bien à l’extérieur (pour partir du parc de la médiathèque où de tout autre endroit trop chouette) et ça marche très bien! Par contre à la maison c’est clairement plus difficile; du coup ça se termine par un “oui ou oui” du style: “tu viens manger ou tu préfères aller te coucher?” En proposant une alternative logique (après manger on se couche, on peut donc sauter cette étape si tu es trop fatigué) et peu attirante nous arrivons vite à nos fins et les enfants ont eu l’impression de choisir! (Pour se laver, tu veux un bain ou une douche?) Bref deux choix qui nous satisferons!

  7. Ange dit :

    Je préviens mes enfants avant, je leur demande si ils ont entendu ils répondent oui maman d accord, je reviens je les appelle et rien… Jamais rien. Ma fille passe son temps à dire oui oui, oui maman je vais faire mais en fait non.
    De plus la méthode coopérative demande beaucoup de disponibilité et quand on travaille souvent on est plutôt en train de préparer le dîner en même temps on relance pour la douche l un et on demande à l autre de terminer ses devoirs. On ne peut pas être physiquement présent auprès d eux.
    Il faudrait des conseils pour les parents qui ne peuvent pas interrompre la préparation du repas pour jouer aux briques !

  8. Camille dit :

    Est-ce qu’il y aurait aussi des astuces pour quand il veulent nous embêter et retarder l’heure de dîner/partir/se laver les mains etc… ?
    Mon fils de 2,5 ans fait clairement exprès parfois… Merci !

    1. Thérèse dit :

      Regarder l’émission se “super Nany” sa façon de s’y prendre pour que les enfants écoutent et obéissent, fonctionne très bien, la punition et réprimander les enfants ne les tuent pas, c’est tout simplement de l’éducation et du respect pour les parents, j’ai la soixantaine passée, nos parents ne nous criaient pas dessus, et nous les respections, les punitions faisaient partie du programme de l’éducation et à l’époque la fessée aussi, croyez moi, on n’ en a pas eu bcp, car on a vite compris.
      Aujourd’hui l’enfant est roi, il commande les parents, ce n’est pas normal.

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