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Burn out parental : 6 conseil pour s’en sortir

Le Burn Out Parental, vous connaissez ? Pour coller à un idéal de perfection, bien des parents se mettent une pression d’enfer. On voudrait être au top au travail, avoir un couple merveilleux, et bien entendu devenir le meilleur des pères ou mères. Résultat, à trop courir après l’impossible (car, oui, je vous l’assure, c’est impossible !), on se retrouve vidé, épuisé, au bout du rouleau – physiquement et émotionnellement. C’est le burn out. CPMHK avait envie d’en savoir plus sur ce tabou de la parentalité et nous avons lancé un appel à témoignage ! Vous êtes nombreux à l’avoir vécu ou à le vivre actuellement et vous nous avez donné vos solutions pour aller mieux, ou pour éviter d’en arriver là. Merci encore pour votre aide ! 

C’est quoi le burn out parental ? Qui est touché ?

Le burn out parental se traduit par un épuisement profond, physique et émotionnel, peu ou pas soulagé par le repos. On note souvent une prise de distance progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d’affection pour ses enfants et agit au quotidien en pilote automatique. Il devient difficile de prendre plaisir dans les petits et grands moments de la vie.

Homme ou femme, il n’y a pas de règles : le burn out parental peut toucher aussi bien les mamans que les papas. Si le burn out maternel est plus connu, il ne faut pas réduire ces symptômes d’épuisement, de fatigue physique, de sentiment de surcharge et d’usure psychologique aux seules femmes, loin de là.

Et même si les premières années de bébé peuvent être éprouvantes, les signes du burn out peuvent apparaître lorsque les enfants sont plus grands, justement parce qu’on a “tenu” jusque là ! (Cela peut être lié à la dépression post partum ou baby blues, mais il ne faudrait pas réduire cette période dépressive à cela.)

Burn out parental : des signes qui ne trompent pas

Celles et ceux qui ont traversé ce désert en témoignent, les signes s’accumulent petit à petit.

fatigue intense, épuisement, lassitude…

Au-début, on ressent souvent une grande fatigue… normal se certains ressentent une fatigue intense, de la lassitude et parfois même des insomnies face à cette inaccessible Everest de choses à faire. On note aussi de l’irritabilité ou encore de l’impatience. C’est une phase d’épuisement physique et mental à côté de laquelle on peut passer, parce que forcément, être parent / femme ou homme à tout faire / cuisinier·ère / compagne·on / travailleurs / ami / etc., c’est beaucoup de boulot !

distanciation et dévalorisation

Une deuxième phase de distanciation peut ensuite apparaître. Là, on n’a simplement plus envie de voir ou d’être avec ses enfants. Mère et père ne vont pas forcément le traduire de la même manière. On retrouve le côté de dévalorisation, de perte d’estime de soi, le sentiment de ne pas pouvoir y arriver (confiance en soi), les troubles du sommeil (trop ou trop peu, réveils fréquents…), l’anxiété, la déprime voire la dépression si cela s’installe sur la durée. On peut aussi retrouver des comportements de fuite (pas envie de rentrer), de conduites à risque ou de comportements addictifs…

désINTÉRÊT généralisé et état dépressif

Dernière étape, la perte d’épanouissement personnel. On n’a simplement plus l’énergie de faire des choses qui nous font du bien, et ce quotidien nous épuise… Bref, on ressent une sorte de désintérêt un peu généralisée (famille, baisse de libido, professionnel…). Un peu comme si on n’était engourdis ou anesthésiés.

Retrouvez aussi notre article pour reconnaître le burn-out maternel.

Bien sûr, vu comme ça, on a l’impression que c’est évident. Et pourtant quand on le vit, on a l’impression que ça va aller mieux. Pour l’éviter quand on commence à reconnaître certains symptômes et plus encore pour s’en sortir, l’important c’est de s’entourer, et au besoin bien sûr de consulter… Prenons toute l’aide que l’on peut trouver, on ne s’en portera que mieux (ou plus vite) !

Alors comment sortir du burn out parental ? Comment retrouver de l’élan, de l’envie, de l’intérêt, de la joie de vivre ? Comment se ressourcer pour se retrouver ?

Voici les solutions “anti burn out parental” proposées par les Cool Parents qui ont acceptés de témoigner…

1 – Oublier la perfection et lâcher prise !

Pour beaucoup d’entre nous, la première solution est de ne plus chercher à ce que tout soit parfait, et d’accepter enfin de lâcher prise. Que ce soit sur le couple, le travail, le ménage ou la vie quotidienne des enfants, apprendre à lâcher un peu de lest peut être salvateur.

EN AVRIL
DANS L’APPLI ✨

💥“Il m’agaaaaace !” Un coaching en 3 étapes pour apaiser durablement son agacement et se reconnecter à notre amour pour notre enfant, notre +1, etc…

Ne pas chercher à être parfaite, avoir une maison nickel, avoir des enfants parfaits, des repas équilibrés à chaque fois, accepter d’avoir une pile de linge qui dégueule dans la salle de bain, un sol avec quelque tache etc etc… Notre vie sera déjà plus facile !” (Mams)

“Le burn out, je connais… Peut-être que c’est aussi dû à la pression qu’on se met (qu’on nous met) ?! J’ai essayé d’être la mère parfaite, l’épouse parfaite, l’entrepreneuse parfaite… tout en même temps ! Un cocktail créé par tous les blogs, magazines et autres émissions de télé qui sont censés nous déculpabiliser, mais qui font absolument tout l’inverse. Ce que je fais pour en sortir ? Lâcher prise…” (Lily)

“J’ai connu ça… mais j’ai remonté la pente. Entre autres, avec la découverte de l’éducation bienveillante (ou pédagogie positive), et bien sûr mes enfants ont grandi, donc ça va mieux. Je dirais qu’il faut avant tout être bienveillant avec soi-même, arrêter de culpabiliser et repartir du bon pied. Même si on repart des milliers de fois avant de réussir, la patience, et le lâcher-priiiise ! Bon courage à tous.” (Rafika)

2 – Prendre du temps pour soi pour reprendre de l’énergie (en dehors des enfants)

Yoga, méditation, course à pied, apéro avec les copains/copines… L’important dans vos témoignages résident dans le fait de retrouver une vie qui nous nourrit et nous épanouit. Bref, on pense à soi (c’est bon pour tout le monde) !

  • En tant que parents, nous avons tendance à ne plus penser qu’à nos petits, à qui nous voulons bien entendu donner la priorité. Mais priorité ne signifie pas totalité… Que ce soit pour faire du sport, de la méditation, prendre un bain, ou se ménager des moments en couple ou entre amis, penser à soi et à son plaisir est capital. Comme le dit Morgane : “comme dans l’avion, il faut parfois mettre son masque à oxygène pour mieux mettre celui de son enfant…” Une analogie intéressante !
  • “Sans famille ni ami pour prendre la relève, j’étais toute seule. J’ai fait comme dans l’avion : j’ai mis mon masque à oxygène avant de mettre celui de mon fils. J’ai pris soin de moi et donc de lui : méditation, sophrologie, sport, temps pour moi, nouvel entourage bienveillant, soutien, développement personnel, etc. C’était il a 5 ans et nous allons bien maintenant.” (Morgane)
  • Pas de vrai burn out, mais la pression d’une maman solo depuis la naissance de Fiston 3 ans et demi. Des semaines de 50h, agent immo donc la pression du salaire… envie de préparer des repas équilibrés. Et puis, le chien, le ménage… Du coup INTERDICTION de penser aux tâches ménagères en rentrant à 19h30. Comme ça, je profite un peu de Fiston et je me lève plus tôt le matin pour attaquer par 45 minutes de yoga, histoire de ne pas trop subir ma journée, de RESPIRER ! Et pour le reste, on essaie de mettre un pied devant l’autre !” (Charlotte)
  • “Continuer à se faire plaisir, et penser que tout évolue et tout passe, même les moments difficiles… et avoir la certitude dans le ventre que ça va le faire, parce que ça va le faire !” (Surya)
  • Oh que oui, épuisement, ras le bol de tout… Mes astuces pour m’en sortir ? Depuis peu, on se fait des plateaux TV en amoureux une fois les enfants couchés, je prends du temps pour moi.” (Christelle)
  • Du yoga… c’est relaxant, revivifiant car enfin on se recentre sur soi ! Et en plus, on peut le faire avec son enfant ! (Élodie)

3 – Oser demander de l’aide pour sortir de l’épuisement

Honte, culpabilité, fierté ou gêne, on n’ose pas toujours demander de l’aide. Que ce soit s’ouvrir à son conjoint (père ou mère) qui ne voit pas forcément ce qu’on traverse, ou demander aux grands-parents, amis et autres de nous aider en nous écoutant ou en prenant le relais, ou même prendre une baby-sitter ou une femme de ménage (quitte à faire d’autres concessions !), s’ouvrir et trouver de l’aide est aussi un moyen de briser le carcan de stress qui mène au burn-out.

  • Garder une vie sociale, des amis, des choses que l’on aime, des personnes (au moins 1 ?) qui peuvent prendre le relais un week-end de temps en temps pour que l’on puisse souffler (un tout petit peu…)” (Surya)
  • “Deux burn out dans la même année ! Sophrologie, méditation et surtout un conjoint à l’écoute et qui a su réagir au bon moment. Ne pas avoir peur de demander de l’aide ou même d’en parler à ses parents, son conjoint, ses amis, son médecin et savoir lâcher prise (plus facile à dire qu’à faire…).” (Sabrina)
  • “Demander de l’aide, cela peut aussi passer par une consultation à son médecin généraliste, voire à son thérapeute (psychiatre, psychanalyste…). C’est bon parfois d’avoir un avis extérieur et neutre sur notre situation et d’être entendu·e. Cela peut déboucher sur un arrêt de travail, des anxiolytiques ou encore des antidépresseurs (c’est le médecin qui juge). Il faut aussi savoir qu’il n’y a pas de honte à avoir un “coup de pouce chimique” pendant quelques temps. Car passé un certain cap, la dépression se situe à un niveau de la chimie du cerveau…” (Caroline)

4 – Quand reprendre le travail après un burn out parental ?

Dans vos témoignages, la vie professionnelle a son rôle à jouer, mais pas de la même manière selon les profils. L’épuisement professionnel est souvent une réalité parallèle. Bore out (ennui professionnel), gestion du stress, cumul des casquettes… Pas toujours facile de faire cohabiter vie pro et vie perso, la charge mentale déborde souvent si on n’y prend pas garde !

Pour certains, reprendre le boulot est une respiration, un épanouissement. Pour d’autres, choisir un temps partiel (4/5e ou mi-temps) permet d’y arriver mieux. Enfin, d’autres ont eu, au contraire, besoin d’un congé parental pour reprendre leur rythme et leur souffle. Quel que soit votre cas, l’essentiel est de s’écouter. Quand on le peut, bien entendu.

  • “Un 4/5eme en congé parental ! Tant pis pour la carrière et les sous, il faut tenter de profiter un peu car finalement ce sont les plus belles années de notre vie, non ?” (Alexandra)
  • Après 2 ans au fond du seau, la solution ? Reprendre le boulot !!” (Laura)
  • “C’est fou comme ça dépend des gens. Moi, au contraire, il m’a fallu un an de congé parental pour en sortir. C’est bien que chaque solution dépend de soi.” (Marion)

5 – Considérer son conjoint comme un allié !

Outre les moments en amoureux vus plus hauts, le fait de partager ses soucis et ses angoisses et surtout bien répartir les tâches peut grandement soulager les tensions d’un parent. Sauf si le couple va mal, évidemment, comme le raconte Laure avec, disons, un certain humour…!

  • “Si Papa est là, Papa prend des congés, voire un congé parental… Ça marche plutôt bien ! Et Maman prend du temps pour elle, souffle…” (Transparents)
  • Je pense qu’échanger au QUOTIDIEN, au sein du couple, sur les événements chouettes et plus difficiles de la journée de chacun est indispensable.” (Clémence)
  • “J’ai une super technique ! Il y a 1 an j’ai quitté leur père… Fini l’épuisement ! Ça marche à merveille ! ” (Laure)

6 – Ne négliger pas l’aide des professionnels

Bien sûr, il y a plein de choses à changer, et personne ne peut le faire à notre place. Mais lorsqu’on vit un burn out, quand on est épuisé et que plus rien n’a de sens, quand les jours s’enchainent sans retrouver le plaisir, un coup de pouce de professionnel (médecin généraliste, médecine douce ou traditionnelle) n’est pas à négliger.

  • “Le burn out parental et la dépression comme vouloir apprendre à nager dans un océan déchaîné : ce n’est pas le moment de refuser la bouée de sauvetage ! Chaque chose en son temps… Alors, peut-être que 20 mn de marche chaque jour a les mêmes effets qu’un médoc, mais mieux vaut mettre toutes les chances de notre côté et faire les deux, plutôt que s’enfoncer et de risquer le non-retour !” (Caroline)
  • “Personnellement, j’ai voulu m’en sortir seule et je ne voulais pas entendre parler de médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, etc.). Mais j’ai bien du me rendre à l’évidence, un petit coup de pouce suivi par un médecin traitant attentif n’est pas un aveu de défaite…” (Marie)

En conclusion, éviter ou sortir du Burn out parental, c’est possible…

En mot de la fin, on citera le sage conseil de Mina : “S’aimer avant tout, car il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose qui nous fera douter de notre habilité… S’entourer des bonnes personnes. Il n’y a aucune manière d’être le parent parfait et un milliards de façons d’être un bon parent !”

Merci à tous pour vos idées, témoignages et conseils, et pour la bienveillance et la gentillesse que vous vous êtes mutuellement adressés dans vos échanges suite au débat !

Si vous avez besoin d’aide pour surmonter cette charge mentale, sachez que nous proposons régulièrement des programmes d’accompagnements, comme notre coaching “Osez vivre pleinement votre vie” que vous pouvez découvrir ICI !

PS : Notons aussi le livre conseillé par Mam Ita, que je n’ai pas lu donc je ne peux pas vous dire s’il est bien, mais qui l’a apparemment beaucoup aidée : Fatigue émotionnelle et physique des mères – Éditions Odile Jacob

“J’ai eu un burn-out  l’année dernière, c’était horrible. Moi qui étais toujours si pressée de retrouver mon fils après le travail, je trainais des pieds. Je ne voulais plus passer de temps avec lui, du moins plus toute seule. Cette morosité n’a cessé de s’étendre, envahissant même ma vie professionnelle, ma vie amoureuse… J’étais devenue l’ombre de moi-même… Ce bouquin m’a ouvert les yeux. Ça n’a pas été une révélation, mais il m’a déjà permis de redescendre sur terre. L’arrivée des beaux jours a aussi aidé. Les enfants passent par tellement de phases si différentes, en si peu de temps, que le moral peut parfois en arriver à faire les montagnes russes !”

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