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Le fondement de la discipline positive

Donner une fessée, punir par privation ou obligation (« Tu seras privé d’argent de poche » ; « Puisque c’est ainsi, tu n’iras pas à l’anniversaire de ta copine » ; « Tu vas dans ta chambre »), ou rabaisser un enfant (« Tu ne peux pas faire attention ? ») sont des moyens que l’on utilise bien souvent pour se faire obéir, pour lui « faire comprendre » que ce qu’il a fait n’est pas bien, ou tout simplement parce que, démuni face à notre enfant, on ressent le besoin de reprendre le dessus, et de lui montrer que l’on est le plus fort. 

Il faut garder en tête que l’on n’est pas un bon parent parce que l’on maîtrise son enfant et qu’on le domine, mais parce qu’on l’‘élève’. 

Vouloir maîtriser son enfant, vouloir qu’il nous obéisse au doigt et à l’œil et tenir à ce qu’il sache qui est le plus fort a bien plus d’inconvénients que d’avantages. 

Nos enfants reproduisent avec les autres le rapport de force que l’on établit avec eux

Nos enfants reproduisent avec les autres la façon dont nous, parents, nous nous comportons avec eux (voir l’article des neurosciences). En se comportant ainsi avec lui, on lui montre que s’il veut qu’un camarade lui obéisse, il convient de le taper, de le punir, de le menacer. Idem si ce copain a fait une erreur ou une bêtise. Est-ce vraiment le message éducatif qu’on souhaite lui faire passer ? 

Souhaitons-nous le voir punir ses poupées ? Le voir envoyer un coin un petit camarade qui ne lui obéit pas : « Tu t’assoies là et tu joues plus avec nous, on te dira quand tu pourras revenir ! » ? Utiliser le chantage avec son cousin pour obtenir ce qu’il veut ? : « Tu me prêtes ta poupée, sinon je ne te parle plus… ». Souhaitons- nous voir notre aîné donner des ordres à son petit frère : « Non tu n’as pas droit de toucher à ça ! » ?

Et nous aurons beau avoir les meilleures intentions du monde, si on se met dans une position de domination par rapport à notre enfant et que l’on se montre autoritaire, directif, humiliant, sanctionnant, on lui apprendre à faire de même avec les autres.

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💥“Il m’agaaaaace !” Un coaching en 3 étapes pour apaiser durablement son agacement et se reconnecter à notre amour pour notre enfant, notre +1, etc…

Nous lui enseignons exactement ce qui fait le plus de mal à notre société : le rapport de force, ce rapport dominant/dominé, qui en entreprise, sur la route, ou dans le couple peut faire des ravages.

Non seulement, il est incohérent de se comporter avec notre enfant comme nous n’aimerions pas qu’il se comporte avec les autres, mais en plus de cela, le punir, l’humilier ou lui donner une fessée, est malheureusement assez inefficace. Il est temps de se mettre à leur place pour comprendre ce que nos enfants peuvent ressentir dans ces moments-là… Et trouver d’autres moyens de parvenir à nos fins ! 

D’ailleurs, si vous souhaitez découvrir d’autres clés pour mieux communiquer avec votre enfant en bonne harmonie (et sans vous répéter ni trop crier, ce qui n’est pas la moitié d’un challenge ? ), je vous propose de renseigner votre email ci-dessous. Je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Vous y trouverez des conseils, des idées et des pistes qui peuvent réellement changer les choses à la maison – sans être trop compliqués à mettre en place. 

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Un sentiment de découragement

Imaginons que notre patron nous donne une fessée en pleine réunion, devant tous nos collègues… Ou plutôt, pour être plus réaliste, qu’il nous donne une sorte de ‘fessée verbale’, tout aussi humiliante. Par exemple, il nous dit : « Dupond, cette semaine tu nous en as encore fait des belles. Le jour où tu seras plus rigoureux, on t’écoutera peut-être plus. ». 

Notre esprit va davantage se focaliser sur la façon blessante dont le reproche a été formulé, que sur le message qui nous a été adressé. On sera davantage découragé dans notre travail, que motivé à faire moins d’erreurs. Le lendemain, on risque de ne pas avoir envie de retourner au bureau… Et c’est quand on se sent découragé, quand on perd confiance en soi, que l’on multiplie les erreurs. On ne parvient plus à donner le meilleur de soi-même. 

Pour notre enfant, c’est la même chose, quand il reçoit une fessée, il se sent rabaissé, humilié, découragé. Cela fait naître chez lui, comme chez nous, des sentiments plus négatifs que positifs. Blessé par la forme, il ne sera pas motivé à s’améliorer. Et si c’est récurrent, cela peut l’inciter à perdre confiance en lui. Comme nous, il aura plutôt tendance à multiplier les mauvais comportements.  

En plus d’être découragé, le rapport de force ne donne pas envie à l’enfant de s’améliorer

Même si je vais essayer de ne plus faire ce que mes parents m’ont reproché, j’aurai l’impression de le faire par soumission, et ainsi de donner raison à l’attitude humiliante de mes parents. Ce qui est loin d’être motivant.  

Et pire, on alimente un cercle vicieux

Bien sûr tout dépend du tempérament de l’enfant, s’il est de nature ‘docile’ ou plus affirmée. Mais quand quelqu’un se positionne comme dominant, et a l’habitude d’utiliser la force pour qu’on lui obéisse, cela nous donne envie… de lutter. “D’accord, cette fois j’ai perdu. Il m’a bien rabaissé. Mais la prochaine fois, je vais faire faire le truc qu’il n’aime pas que je fasse, je vais le provoquer, lui tenir tête, et même me montrer insolent.” L’insolence n’est pas naturelle, c’est un comportement qui découle naturellement du rapport de force. 

Conclusion

Notre rôle de parent n’est pas de dominer notre enfant, en utilisant la force, au nom de l’éducation. Mais notre rôle est de le rendre meilleur. Pour cela, changeons notre regard sur notre enfant, faisons équipe avec lui, trouvons des solutions plutôt que des punitions. Facile à dire vous me direz, moins facile à faire ! Oui, il n’est pas simple de changer nos réflexes, mais cela est possible ! Et même si nous ne serons jamais des parents parfaits, chaque petit pas compte ! Et surtout prenons soin de nous, parents, car notre bien être est aussi important que celui de notre enfant. C’est d’abord en étant bien nous-même que nous pourrons être bienveillants avec nos enfants. 

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