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Comment gérer les bêtises de notre enfant (2 ans et plus) ?

enfant 2 ans

« BOOOM ! » Et voilà la statuette cassée en deux… « Ce n’est pas grave Maman, on va la réparer » MAIS SI, C’EST GRAVE !!!! Bien sûr, il est plutôt rare que notre enfant (2 ans et plus) fasse EXPRÈS de faire des bêtises ! (Même si, c’est clair, c’est un peu trop fréquent à notre goût ). Pourtant, il arrive parfois que nous aillons cette désagréable impression qu’en plus, il se fiche complètement de sa bêtise… On aimerait bien qu’il soit VRAIMENT désolé. Alors, comment on gère les bêtises de notre enfant ?

Entre scène dramatique, punition musclée et écoute bienveillante, comment réagir face aux bêtises de notre enfant pour qu’il en comprenne la portée, sans toutefois se culpabiliser… et surtout pour éviter que cela ne se reproduise (trop souvent) ! 

Keep cool : il y a ‘bêtise’ et ‘bêtise’ !

OK, le tapis est taché. Le vase est cassé. Est-ce vraiment grave ? Est-ce dangereux ?

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Avant de voir comment réagir pour aider nos enfants à prendre conscience des conséquences de leur geste, prenons une micro-seconde pour RELATIVISER !

Bien sûr, on ne va pas tout excuser. Mais rappelons-nous que les maladresses font simplement parties de l’enfance. Elles font grandir. Souvent, les bêtises sont des expériences infructueuses, des essais-erreurs, des bonnes intentions pas toujours bien mises en œuvre… Alors plutôt que de jeter bébé avec l’eau du bain, armons-nous de patience, d’un peu d’humour et d’une bonne dose de communication non violente pour être compris sans abimer la relation ni la confiance en soi de notre enfant. (Et puis, rappelons-nous que oui, peut-être, ça nous ait arrivé d’en faire, même des grosses, et que la terre a continué de tourner, non ?)

Comment  faire prendre conscience de l’importance de sa bêtise à un enfant  (2 ans et plus) ?

La punition est-elle une solution pour comprendre la portée de son geste ?

En le punissant, en le mettant au coin, en le privant d’argent de poche, et pour certains même en lui donnant une fessée, on le dissuade de recommencer, mais cela lui permet-il vraiment de prendre conscience de l’importance de sa bêtise ?

La punition n’amène-t-elle pas notre enfant à guider ses actes par la peur de se faire gronder, plutôt que par sa propre conscience ? C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous l’entendons parfois dire à ses copains « Fais attention, si tu fais ça, tu vas te faire gronder… », au lieu de lui dire « Attention c’est un joli vase, Maman y tient beaucoup. Il ne faut pas le casser »… Que se passe-t-il alors le jour où l’on est plus là pour les surveiller ?

Et l’explication, alors ?

C’est toujours bien d’expliquer. Mais rappelons-nous que la partie rationnelle/raisonnée du cerveau d’un enfant n’est pas très développée. En règle générale, n’a-t-on pas plus de facilité à comprendre les choses quand on les expérimente soi-même, quand on les vit, plutôt que quand on nous les explique ?

Difficile de retenir que « tâcher le canapé, ce n’est pas bien », on peut vite l’oublier. Alors que si nous ressentons que ce n’est pas bien, qu’on en a conscience, cela sera beaucoup plus naturel de faire attention… Voir Maman attristée parce qu’on a renversé son verre sera souvent bien plus efficace qu’une question de bien ou de mal.

Autre élément central : l’exemple (voir aussi les neurones miroirs découverts par les études en neurosciences). Il est bien plus évident de ne pas manger dans le salon si personne ne le fait, que si Papa et Maman boivent l’apéro sur le canapé tous les soirs .

D’ailleurs, avant d’aller plus loin, si vous voulez recevoir notre boîte à outil pour rendre le quotidien plus “smooth”, et réussir (plus souvent) à réagir sans crier, n’hésitez pas à nous laisser votre e-mail en dessous. Vous recevrez ainsi gratuitement notre PACK “OUI PAPA OUI MAMAN” : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Au programme, un petit lot d’astuces et de solutions pour maximiser les chances que notre enfant coopère quand on lui dit de se calmer, d’être sage, de mettre son manteau, etc.

Permettre à notre enfant de ressentir les conséquences de sa ‘bêtise’ ?

Toute la subtilité va être de permettre à notre enfant de RESSENTIR les conséquences de l’incident, plutôt que de le lui expliquer. C’est simple à appliquer quand c’est son jouet qui est cassé, car il en subit entièrement les conséquences. “Oh non ! Le camion est cassé. Tu ne pourras plus jouer avec !”

Mais si c’est NOTRE canapé qu’il a taché ? Faisons lui ressentir les conséquences, à savoir le désappointement du propriétaire du canapé. Car au final, ce n’est pas l’objet qui est important, c’est la valeur qu’il représente aux yeux des autres. D’ailleurs, parfois, déchirer un papier n’a pas d’importance, et dans d’autre cas cela en a beaucoup.

Le meilleur moyen de lui faire prendre conscience des conséquences de ses actes est tout simplement d’exprimer nos sentiments, et de montrer NOTRE désappointement. Sur le ton du désolément, plutôt que du reproche !

Attention toutefois à ne pas tout surjouer… car si chaque incident se transforme en drame, notre enfant risque de se “désensibiliser”. (“Le camion cassé, c’est le drame. Le canapé colorié, c’est la cata… Le chat par la fenêtre, aussi…” ) 

Différencier la bêtise de son enfant

Il est très important de différencier notre enfant de la bêtise qu’il a faite : ce n’est pas LUI que l’on n’aime pas, ce n’est pas LUI qui est maladroit, mais c’est la TACHE qui nous embête. On utilise alors le ‘je’ plutôt que le ‘tu’ accusateur : « Franchement, j’aime tellement ce canapé. Je suis dégoûtée qu’il soit devenu moche, avec cette grosse tâche en plein milieu »…  « Pardon maman ».

Et oui ! Quand nous réagissons ainsi, nous avons toutes les chances d’obtenir de vraies excuses (et surtout, une conscience de la conséquence du geste) !

Ainsi, notre enfant peut PRENDRE CONSCIENCE lui-même, sans que nous ayons eu besoin de le rabaisser, de l’impact négatif de son action sur son entourage.

Alors que si nous l’avions grondé ou puni, nous serions rentrés dans un rapport de force, il se serait senti rabaissé ou mal aimé. Et notre enfant, comme nous, n’a pas envie de s’excuser ou de donner raison à quelqu’un qui le rabaisse. Ce rapport de force pourrait même lui donner envie de  nier l’importance de sa bêtise !

Résultat la prochaine fois, il sera davantage motivé pour faire attention, non par peur de se faire gronder, mais bien conscient que cela peu attrister son entourage.

Donnons à notre enfant de 2 ans, la chance de réparer sa ‘bêtise’

« Je suis vraiment embêtée que la moquette soit toute sale. Comment va-t-on faire maintenant ? ». Invitons-le à trouver LUI-MÊME  une solution pour réparer sa bêtise (et non lui imposer la solution ‘tu seras privé d’argent poche’). S’il ressent notre désappointement, lui permettre de la réparer, c’est lui donner l’opportunité de se faire pardonner, et de ne pas perdre confiance en lui.

Bref, essayons d’éviter la réplique cinglante et blessante « Non, maintenant ne touche plus à rien. Je vais m’en occuper. Va dans ta chambre. » qui peut globalement être vécue comme « Tu es vraiment un bon à rien. Vu comment tu es, je ne te crois même pas capable de pourvoir réparer ta bêtise. Je préfère que tu ne fasses rien. »

Certaines personnes disent qu’il est important de punir son enfant, car cela permet à l’enfant de se soulager de son erreur. Je pense que le meilleur moyen de se sentir mieux après une bêtise, c’est surtout de pouvoir faire TOUT NOTRE possible pour la réparer. Laissons-le aller chercher un balai, un chiffon mouillé, frotter, mettre du détachant, nous accompagner pour racheter un verre, etc.

Trouvons ensemble des solutions pour que cela ne se reproduise pas

Une fois la ‘bêtise réparée’, et l’émotion apaisée, pourquoi ne pas lui poser la question « Comment on va faire la prochaine fois pour qu’il n’y ait pas de taches sur le canapé ? ». Leurs capacités à trouver des solutions parfois inattendues nous étonneront toujours « On pourrait le recouvrir d’un tissu par exemple, comme ça il n’y aura pas de tache si je dérape ?! »
Plus on l’implique dans la recherche de solution, plus on lui montre notre confiance, plus il sera motivé pour s’y tenir ! Bien sûr, cela va dépendre de l’âge de l’enfant, n’attendons pas trop de notre enfant de 2 ans, mais offrons-lui quand même la possibilité de nettoyer si c’est possible.

Allez, on a joué la tristesse. On a expliqué. On a nettoyé, et on a imaginé des parades… Alors, passons à autre chose et profitons simplement de l’énergie débordante (fatigante) et merveilleuse de nos petits loups.

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Commentaires

0 thoughts on "Comment gérer les bêtises de notre enfant (2 ans et plus) ?"

  1. Mamanendetresse dit :

    Bonjour, quand j’ai eu votre article j’ai eu l’impression de ne pas avoir affaire à un enfant de 2 ans mais plus. Ma fille a aujourd’hui 30 mois et n’a toujours pas conscience et je sens qu’il est impossible pour elle de comprendre ce que veut dire réparer ce qu’elle casse ou prendre conscience de sa bêtise. Je ne sais pas si elle est en retard pour son âge ou est ce normal…

  2. Maes dit :

    Bonjour,
    Mon fils jettent absolument tout ! Biberon, cuillère (avec un peu de repas bien sûr…), ses jouets, même ses préférés. Ils sont solides mais à force c’est épuisant de lui dire qu’il ne peut pas. Il a même failli blesser le chat l’autre fois. Ça devient dangereux !

  3. Caro dit :

    Mon fils monte régulièrement ds le lit mezzanine de sa sœur, on avait tenté de lui bloquer l’acces mais il est plutôt débrouillard et j’ai peur que ce ne soit encore plus dangereux !
    On ne sait pas comment l’y en dissuader car il n’a pas conscience du danger…
    On a beau lui expliquer le gronder etc rien a faire

  4. blueberry dit :

    j ai pris l habitude de lui mettre une petite table dans la salle de bain et quand il veux se laver les mains ,je lui mets une bassine avec un peu d eau et un savon.comme ca il prends l habitude de sa laver tous seul enfin on vide ensemble la bassine dans la baignoire.aujourd hui,je l ai laisser faire seul,quand je suis revenue il etait entraint de renverser la bassine mais parterre(il a louper la baignoire) je lui est dit oh non,c est tout mouiller,il y en a partout
    il commencait a pleurer (mon fils a 2 ans …) je lui est dit:que se n etait pas grave que j allais nettoyez,qu il pouvait aller dans sa chambre.mais 30 seconde plustard il etait la.alors je lui est donner une eponge pour qu il m aide…

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