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Grosse colère pour une pomme coupée : mon enfant est-il capricieux ?

Colère enfant capricieux

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Aahhh ! Ça vous est déjà arrivé de mettre les petits plats dans les grands, de faire votre maximum pour votre enfant et tout à coup, catastrophe et explosion de colère, de larmes, de cris… Bref, à se demander si notre progéniture n’est pas tout simplement un ingrat, voire si ce n’est pas un enfant capricieux ? Mais alors, comment gérer la situation ? Comment éviter que la crise n’éclate et comment faire quand il explose en public… 

On fait tout pour lui et il pique une colère…

Je prépare son repas préféré à Léon. Je lui mets son couvert, lui sers son assiette, coupe son poisson pané, et tout à coup, un hurlement… “Nooonnnnnnn ! T’es pas gentille Maman ! Tu m’as coupé mon poisson !! Bouhbouuououou”. Il fond en larmes.

Qui n’a jamais connu ça ? On lui coupe sa pomme, ou sa banane, et c’est la fin des haricots ! Et quand ce n’est pas ça, c’est une histoire de Babybel qu’on a eu le malheur de déballer à sa place…

Et là, mieux vaut être de bonne humeur ! Car en étant un peu fatigué, en ayant l’impression d’avoir été sympa avec lui, de lui avoir rendu service ou d’avoir voulu lui faire plaisir, on a vite fait de trouver que notre enfant exagère ! À se demander même s’il ne cherche pas à nous provoquer ?

On est alors à deux doigts de lui lancer : “Je fais tout pour toi, et c’est comme ça que tu me remercies ?! Eh bien pour la peine, débrouille-toi tout seul !”

Il y a quelque temps, j’ai posté sur Facebook cette citation que je trouvais amusante : “ À tous ceux qui envisagent d’avoir des enfants, sachez qu’hier, j’ai dû recoller une pomme que j’avais eu le malheur de couper en deux.”. Et bien, figurez-vous que plus de 5000 parents ont reconnu leurs enfants dans cette situation… ubuesque, mais pas si éloignée de la réalité que ça !

“Enfant capricieux ?” Quand les réactions nous paraissent disproportionnées ou déplacées

Nous sommes nombreux à être sans voix  face à ce genre de réactions qui nous semblent disproportionnées ou déplacées. Aussi je me pose la question : “est-ce que tous les enfants sont capricieux et pourris gâtés ?” N’ont-ils aucune reconnaissance pour tout ce que leurs parents font pour eux ? A-t-on intérêt à les “dresser” pour éviter de les voir se transformer en monstres colériques ?

Et si nos enfants étaient en quête d’autonomie ?

Ne serait-ce pas plutôt qu’ils ont un cerveau encore “en construction”, immature, et que leurs préoccupations sont bien éloignées de celles des adultes ? Un cerveau qui les pousse à vouloir faire les choses tout seul, parce que c’est avec la répétition de petits gestes (couper son poisson pané, traverser à pied sans être porté, attacher sa ceinture soi-même, etc.) qu’il leur est permis d’apprendre, et surtout de SE SENTIR GRAND.

Est-ce que ce ne serait pas leur innocence qui leur permet de prendre beaucoup de plaisir aux petites choses de la vie, des choses qui nous semblent banales et anodines à nous, parents : comme découper les quartiers de sa clémentine, manger une banane entière, déballer son fromage, être sorti de la voiture par maman et non par papa, etc. ?

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Ne devrait-on pas se réjouir de cette envie de faire ces mille petits actes du quotidien ? Est-ce que cela ne lui laisse pas simplement les moyens d’améliorer son épanouissement et de développer son estime de soi ? En lui laissant ouvrir un second Babybel par lui-même, est-ce que je cède à sa colère  ? Ou est-ce que je ne lui offre pas plutôt l’occasion de vivre un de ces petits plaisirs ? 

D’ailleurs, si, comme ça a pu être chez moi, les colères de Loulou sont un lot quotidien, je vous ai préparé un pack spécial pour nous aider à gérer ces moments difficiles, et savoir comment réagir dans les moments de crises, de colères et de caprices. Ce dossier, c’est le PACK ANTI-COLÈRES : Le dossier ultime pour gérer (sans crier) “caprices” et autres crises, bourré de conseils et autres idées… Pour le recevoir (gratuitement, bien sûr), rien de plus simple : renseignez votre email ci-dessous et je vous l’envoie directement dans votre boite.

Et si on respectait le besoin de notre enfant d’explorer le monde ?

Certes, il y a de quoi se vexer d’être ainsi traité quand nous avions la bonne intention d’aider notre enfant qui, au final, nous le reproche. Mais si, justement, nous prenions cela comme une opportunité de s’exercer à moins l’aider ? Et si refaire le chemin à l’envers pour qu’il puisse le faire en marchant et non en étant porté n’était pas céder à ses colères d’enfant (que certains appelleront “caprices”), mais plutôt lui laisser l’opportunité de s’assurer qu’il est suffisamment grand pour marcher ? Et si le laisser ouvrir sa banane ou sa clémentine tout seul n’était pas céder à son caprice, mais plutôt lui donner l’occasion d’apprendre ? 

Apprendre à faire seul : une perte de temps ou un moment pédagogique ?

C’est vrai qu’on est parfois pressé, mais on peut aussi essayer de considérer ces 5 minutes supplémentaires comme un temps éducatif . Car oui, le laisser mettre sa ceinture tout seul, éplucher sa banane ou découper son poisson lui-même est tout aussi apprenant que le dernier “jouet Montessori”, dont on nous vante tant les mérites. Et en plus, c’est moins cher ! Un bel exemple de pédagogie en mode éducation positive.

“Enfant capricieux ?” Et si on enseignait l’art et la manière d’exprimer son mécontentement ?

Un enfant a le droit de ne pas être d’accord. Il a même le droit d’être en colère que son parent n’est pas fait ce qu’il avait envie ou imaginer. La condition évidemment est que cela soit exprimé avec gentillesse et sans cri : “Il n’y a pas de problème, dis-le moi juste gentiment. Tu peux dire “Maman, je suis déçu que tu aies coupé ma pomme en deux, je voulais le faire tout seul !”.
En formulant la bonne phrase dite avec le bon ton, on lui montre l’exemple, ce qui est essentiel car, comme vous le savez, les enfants apprennent d’abord par imitation. Cela lui permet aussi d’acquérir de bonnes habitudes de communication.

Evidemment, si vous sentez que ses émotions le submergent et qu’il n’est pas à l’écoute, ce n’est pas le meilleur moment pour faire de l’éducation. Mieux vaut alors, en priorité, l’aider à revenir au calme : on lui demande si ça peu l’aider de venir sur nos genoux, on fait un câlin, on respire, et on parle d’autre chose.

D’ailleurs, nous aussi, adultes, réagissons parfois de la même manière excessive et disproportionnée avec nos enfants. Par exemple, le jour où j’ai donné à Léon une planche en bois pour qu’il pose sa feuille dessus et dessine sans laisser de marque sur la table… Lui, a trouvé plus amusant de dessiner directement sur la planche en bois. En voyant ça, je me suis écriée “Mais noooon ! Fallait pas dessiner sur la planche en bois !!!”, car pour moi c’était une bêtise. Dans son monde, couper sa pomme en deux alors qu’il veut la manger tout seul est aussi une bêtise. Nous n’avons simplement pas la même “grille de lecture” lui et moi.

Montrer l’exemple pour accueillir son émotion

Ce parallèle peut nous aider aussi à trouver les mots pour répondre à un enfant désemparé car on lui a coupé son poisson pané en deux. Dans le cas de Léon, en larmes et pas vraiment dans une attitude d’écoute, il semblait persuadé que j’avais fait ça dans le but de l’embêter – “Tu es méchante maman !”. Exactement comme moi quand je l’ai vu dessiner à-même la planche en bois. Essayons alors de lui expliquer que non, notre but n’était pas du tout de l’embêter et que nous n’avions aucune mauvaise intention, que nous sommes désolés de lui avoir causé de la peine et que nous allons chercher une solution pour l’apaiser. N’oublions pas que notre enfant apprend par imitation : en étant empathique avec lui, on lui apprend à le devenir (et ainsi à réagir de façon positive lors d’un prochain épisode type “je dessine sur la planche en bois”).

Faire diversion et changer d’idée

Bien sûr, il  ne s’agit pas de nier l’émotion de notre enfant et de passer à autre chose… Ou de céder pour le consoler si le “caprice” a lieu en public, dans un magasin par exemple… Mais on peut doucement l’inviter à passer à autre chose.

“Je vois que tu as très envie de prendre ces bonbons, mais je n’aime pas que tu manges trop de sucre. Est-ce que tu veux m’aider à choisir les pommes ?” “Oh zut, Loulou. Je n’avais pas compris que tu voulais couper ton poisson toi-même, et je ne peux pas t’en refaire cuire un. Je suis désolée. Est-ce que ça te dirait d’essayer de couper ton morceau de fromage ?”

Bref, on ne nie pas la situation. On peut s’excuser (pas d’avoir des règles, mais de n’avoir pas compris son envie). Et puis on change de sujet. C’est aussi un excellent moyen de lui apprendre à exprimer son besoin calmement (voir aussi la communication non violente). Bref, notre enfant apprend à s’affirmer sans crier.

Autre idée pour détourner l’attention, utiliser le “Quand j’étais petit·e…”. Pas pour se plaindre mais pour l’aider à comprendre une situation un peu similaire. “Tu sais Loulou, quand j’étais petite, ta grand-mère avait voulu me faire plaisir en me préparant un gâteau au chocolat pour mon anniversaire. Et moi, j’ai été très en colère parce qu’elle n’avait pas mis les jolies décorations que j’avais vu au magasin…”

Prévenir pour anticiper la frustration

Il y a des moments où l’on sait que la situation peut partir en cacahuète. On va faire des courses au supermarché avec Loulou dans le cadis. On doit quitter le parc. Dans ce cas, mieux vaut préparer le terrain en amont.

– “Tu sais quand on va faire les courses, je ne vais pas pouvoir tout acheter. Je te propose que ce soit toi qui choisisse les céréales du matin, OK ?”

– “On va s’arrêter au square pour jouer avec les copains, mais après il faudra rentrer. Je te préviendrais 5 minutes avant de partir, OK ?”

C’est quoi en fait un “enfant capricieux” ?

En fait, cela me fait penser qu’on considère souvent comme un caprice une réaction disproportionnée à une situation. La colère physique ou verbale, la bouderie, les pleurs sont en fait l’expression d’une frustration. Et notre enfant n’a pas encore la maturité pour prendre du recul ou pour s’exprimer avec calme. À mon sens, il n’y a pas vraiment d’enfants capricieux, mais plutôt des petits humains immatures qui essayent de se faire comprendre et de gagner en autonomie.

Savoir les observer et les écouter (voir l’écoute active) est une vraie clé pour anticiper (ou éviter) les crises et leur permettre de grandir et de se sentir de plus en plus capables et autonomes.

Ne soyons pas vexé de cette réaction excessive car elle est naturelle. Cela arrive à tout le monde de se tromper, de penser aider et finalement de “mal faire”. Non, nous ne sommes pas de mauvais parents qui auraient élevé un enfant capricieux et insupportable ! Notre enfant est en pleine évolution, et peu à peu la partie rationnelle de son cerveau prendra le dessus sur la partie émotionnelle, et il apprendra à mesurer ses réactions, ce qui n’est pas le cas encore aujourd’hui. Au fur et à mesure de ses apprentissages, il accordera aussi moins d’importance à ces petites choses, jusqu’à ne plus y accorder aucune importance du tout. Alors, soyons patients !

Prenons soin de nous, tout va bien 🙂

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Commentaires

0 thoughts on "Grosse colère pour une pomme coupée : mon enfant est-il capricieux ?"

  1. Ptitemilie dit :

    Bonsoir, merci pour vos conseils et votre approche. Quand on devient parent, on se renseigne sur les différentes pédagogies. On mélange le tout pour trouver notre propre recette. Pour ma part, devenir mère m’a appris à m’écouter et me faire confiance. Ma fille a 2 ans et 5 mois. C’était un bébé tonique: pas besoin de lui tenir la tête des les 1èrs jours, assise a 5 mois, s’est dressée sur ses jambes dans la foulée, la marche à 9 mois…bref une petite fille un peu trop pressée à notre goût. On a pris le parti de l’accompagner dans son rythme et ses besoins sans chercher à tout pris à la stimuler. Aujourd’hui, elle est très autonome dans les gestes du quotidien et nous verbalisons beaucoup. Cependant, comme pour tous, il y a des moments de crises. On utilise alors des phrases courtes et fermes, toujours en expliquant et en recevant son émotion du moment. Exemple pour traverser la route alors qu’elle veut y aller seule:” non, c’est une question de sécurité. Tu es encore petite, “je comprends ta colère mais là c’est non discutable “. On fait en sorte qu’elle intègre que sans certaines situations, elle ne peut pas décider. Je ne sais pas si on fait bien mais les crises durent de moins en moins lontemps et elle accepte et passe rapidement à autre chose. ?

  2. Joanna dit :

    Merci pour cet article dans lequel je reconnais beaucoup mon fils de 4 ans qui est dans cette phase depuis ses 2 ans et demi. Il n’en est toujours pas sorti car nous parents avons mis du temps à comprendre quelle attitude adopter lorsqu’il faisait des colères pour des choses qui nous paraissaient ridicules… De plus son père a encore tendance à trop le couver, le traiter comme un bébé et à vouloir faire les choses à sa place (Il est de base très dirigiste avec tout le monde même les adultes, donc difficile pour lui de ne pas faire la même chose avec son fils même s’il essaie de faire des efforts). Donc tout cela n’aide pas.
    Je suis particulièrement d’accord avec l’idée que, dans le monde de l’enfant, c’est nous qui avons fait une “bêtise” : lorsque nous avons fait quelque chose qui l’a contrarié en espérant pourtant lui rendre service, mon fils reprend souvent les phrases qu’on utilise pour le gronder, à sa manière : “Je suis pas content de toi, tu as fait une bêtise !” C’est assez drôle il faut l’avouer (Car quand il fait ça il ne hurle pas… c’est un progrès car il est capable de hurler très fort !).
    Je me posais cependant une question à laquelle l’article ne répond pas : comment faire lorsque l’enfant réclame quelque chose qui ne le fait pas grandir et évoluer mais au contraire régresser ? Notre fils a un petit frère qui aura bientôt un an. Pas plus tard qu’hier nous nous sommes baladés en forêt. Il était très excité à cette idée mais au bout de 5 min il a réclamé à aller sur les épaules de son père, puis dans la poussette à la place de son frère… Bref il ne voulait pas du tout marcher comme un grand. Ça a énervé mon mari qui, fatigué, ne voulait pas passer son temps à porter ses enfants et qui considérait aussi qu’on était allé en forêt pour faire plaisir à notre fils et qu’il se dépense. Du coup il n’a pas répondu positivement aux requêtes de mon fils et ça a donné plusieurs crises de colère tout le long de la balade… A un moment il a réussi réussi à le calmer en lui faisant compter ses pas pendant qu’ils marchaient côte à côte (notre fils adore compter) mais ça n’a duré qu’un temps… Comment réagir quand sa requête le dessert plus qu’elle ne le sert, quand elle ne le fait pas grandir ? Ne devons-nous pas en tant que parents poser tout de même des limites, lui faire comprendre qu’il est grand et nous fâcher quand il va trop loin dans le sens de la régression et ne veut pas écouter de discours raisonnable ?

  3. Céline dit :

    Bonjour
    Mon fils a 4 ans et demi et est en plein dans cette phase (depuis un petit moment). Il se contrarie très vite.
    Parfois c’est épuisant, on marche sur des oeufs.
    Heureusement, il y a des jours où j’ai plus de recul que d’autres ! Et où je tente de le faire comprendre à mon mari qui a zéro patience, zéro recul. Je n’aime pas le mot “caprice” que j’entend souvent de la bouche de nos parents…

  4. Jijiche dit :

    Merci beaucoup pour ce partage. Nous aussi parents avons besoin d’aide pour éduquer nos enfants. ?

  5. Sylmart dit :

    Super
    Mon bb n’a que 8 mois mais bientôt ces épisodes seront là et effectivement cela m’a fait réfléchir
    Hâte de recevoir ces livres et de vous suivre plus qui c’est jaurais opportunité de recevoir d’autre livres qui puisse m’aider à bien faire des le début
    Merci

  6. Jennifer dit :

    Bonjour article intéressant mais légèrement simplet. L empathie c est bien après il faut voir l âge de l enfant. Mon garçon a 18 mois et ne s exprimé que par geste depuis qu il marche tout seul il refuse de tenir la main dans la rue notamment au passages piétons! On lui dit que les voitures roulent et c est dangereux et grosse crise a chaque fois à s allonger au sol pour hurler.

    1. Anne-Charlotte dit :

      Bonjour Jennifer, oui c’est sûr ce n est pas les mêmes petites “techniques” avec un enfant qui ne parle pas encore, vous avez raison. Un enfant qui ne parle pas encore aura plus de mal à “rationaliser” les situations et à comprendre ses propres réactions , les conseils donnés dans l’article sont à adapter en fonction de l’âge 🙂

  7. Elodie56 dit :

    Super article plein de bienveillance, contrairement aux genres de choses qu’on peut lire sur le net concernant les enfants.
    Merci ?

  8. Yacinda dit :

    Je suis tout à fait d’accord avec cet article on met trop souvent le mot caprice sur ces petits phénomènes de colères qui je l’avoue prenne de l’ampleur si nous sommes fatigués et nos petits aussi..mais ils veulent devenir grand a nous de les laisser apprendre rater recommencer..ainsi ils acquièrent la patience et ils ont un but..réussir tout seul..ma puce aura 2ans et demi début novembre et à acquis ces petites choses grâce à cette méthode…sans pour autant tout céder..juste être à l’écoute de son enfant et le reprendre quand il parle mal..qu’il demande gentiment..:)

  9. Ananda dit :

    Ce n est peut être pas le meilleur endroit pour écrire ça mais cela fait plusieurs fois que je mets mon adresse mail pour recevoir des choses de votre part (notamment votre pack pour gérer les colères) et je ne reçois jamais rien dans ma boîte mail 🙁

    1. Jubu dit :

      J’ai le même problème, avez-vous fini par comprendre comment procéder?
      merci d’avance.

    2. Anne-Charlotte, CPMHK dit :

      Bonjour 🙂 Effectivement, le téléchargement de nos packs fonctionne mieux sur un appareil muni de Chrome, et parfois, malheureusement nos messages arrivent dans les spams. Si vous ne recevez toujours pas nos packs n’hésitez pas à m’envoyer un message sur l’adresse mail suivante : [email protected]

  10. Mcg dit :

    Pour compléter,je recommande la lecture du livre “les mois naturelles de l’enfant” de Céline alvarez. Ce thème y est repris et expliqué,entre autres. Livre très instructif et intéressant! Alors,oui,laissons faire seuls nos enfants quand ils le demandent,on leur rend grandement service dans leur construction et leur développement!!!

  11. Anonyme dit :

    Bonjour,
    Moi, je ne suis pas totalement d’accord avec cet article. Moi je suis la première à laisser faire ma fille de trois ans et demie. Mais des fois la crise est inévitable. Un coup, “non c’est toi qui ouvre mon gâteau” et dès fois, on le fait, “non c’est moi qui voulait le faire”…. ?. Donc je ne sais plus. Parfois je pense à lui demander mais parfois j’oublie parce que je suis pressée, fatiguée… Parfois ma fille explosera quoi qu’il arrive parce qu’elle est fatiguée ou elle a faim ou parce qu’elle revient de l’école ou les trois en même temps. Parfois , je fais preuve d’empathie et parfois c’est pas facile. Quand elle me dit “non c’est toi qui épluche ma clémentine” et que quand on lui fait elle se met à pleurer “nonnnn c’est moi qui voulait le faiiiiiire” ?. Pas facile. En gros, je n’ai pas trouvé de solution dans votre article. Je pense que les colères sont souvent lié à la fatigue de nos enfants, à la surstimulation à l’école. Merci pour vos articles en tout cas

    1. Justine dit :

      Bonjour,

      Je suis dans le même cas que vous. Je laisse mon petit garçon (2 ans et demi) faire un maximum de choses tout seul, comme il le demande très souvent. Il épluche la banane, ouvre ses yaourts ou compotes, met le couvert, bref il nous aide pour pleins de choses et c’est génial. Il se sent devenir grand, trop cool quoi. On essaye vraiment d’être à son écoute le plus possible.
      Mais parfois, il va criser quoique je fasse. Un coup il va demander à ce que “maman range l’assiette de pâte dans le frigo”, je range les pâtes dans le frigo et la, catastrophe! Il se met à pleurer à chaude larmes en demandant “les paaaaaaaaaateuhhhhhhh”. Et la je dis “tu veux manger les pâtes finalement?”. Il répond oui, je ressort ces satanées pâtes qu’il ne mange pas en fin de compte, grrrr…. C’est un exemple parmi tant d’autres… Dans ces cas là, je pense qu’il est tout simplement dans une phase contradictoire qu’il ne comprend pas trop lui-même.

      1. Bastienne dit :

        En réponse à toutes les 2, “Anonyme” et Justine : J’expérimente des choses similaires avec mon fils de 2,5ans et ce qui m’aide c’est de voir qu’il a un besoin de décharge; c’est le syndrôme du ‘biscuit cassé’ que présente l’auteure Aletha Solter; et qu’en fait ça n’a rien à voir avec le fait de faire tout seul ou pas, mais plus comme tu disais, en lien avec la fatigue, la surstimulation de la journée… Donc j’arrête de chercher une solution matérielle (faire ou pas tout seul la chose en question, voir s’il a besoin d’autre chose) mais j’écoute ses pleurs ou sa colère.

    2. Sylvvv dit :

      Je compatie, j ai la même à la maison…

  12. Elise dit :

    Bonjour,

    J’aime beaucoup l’image de la grille de lecture. C’est tout le problème de la communication chez les êtres humains et le fossé s’élargit lorsqu’il s’agit de la relation enfant/ adulte. Cela m’inspire un poème sur mon blog humeuretpoesie et je mets un lien vers votre article si ça ne vous dérange pas!

  13. Chang ParentaliteZen dit :

    Merci pour cet article qui permet de déculpabiliser.

    Il y a beaucoup de choses que les enfants font moins bien (ils sont en cours de construction donc c’est normal). De notre côté, on essaye surtout de subvenir à leurs besoins. Mais parfois il est bon de les laisser développer leur autonomie et de ne pas accourir à leur moindre difficultés :
    – Vous êtes pressé et il met du temps à faire ses lacets? Oui mais au moins il essaye, puis en le laissant faire il apprend. Même si ce n’est pas parfait, on peut souligner ses efforts 🙂 Ce qui nous semble si simple ne l’est pas encore pour eux.
    – Vous pensez que ça ira plus vite si vous revissez son jouet vous-même? Vous avez sans doute raison, mais pourquoi ne pas le laisser essayer? C’est une occasion pour lui de montrer son habilité 🙂

  14. Celine dit :

    Cet article me rappelle une petite anecdote de la semaine dernière. Ma maman donne un petit chocolat à ma fille mais celui-ci était cassé en deux, elle s’est donc fâchée car elle ne voulait pas un chocolat cassé. Nous lui redonnons donc un chocolat pas cassé, elle retrouve le sourire et mange…les 2 chocolats!!! En voilà une qui sera très bonne en négociation… <3

    1. Elodie dit :

      Ha Ha !

  15. Dantour dit :

    Bon, j’avais écrit un long commentaire mais il a sauté pour une question de lien vers des livres qui traitent ou tournent autour du sujet : résultat je suis aussi frustrée qu’une gamine à qui on a coupé sa saucisse : le premier livre s’appelle “la saucisse de Cornichou” de Benoît Charlat à l’école des loisirs et l’autre Canard! Lapin! de Krouse Rosenthal, Amy Kaléidoscope.
    Si j’ai le temps je viendrai reraconter les expériences que j’ai eu dans ce domaine et pourquoi je me suis retrouvée dans ces livres pour enfants qui font du bien aux adultes…

    1. Elodie dit :

      Oh non, zut, désolée ! Merci en tous cas pour les titres de livres Le titre est bien drôle ! J’espère à bientôt

  16. Aurel dit :

    Super l’article sur la grosse colère pour une pomme coupée !
    J’ai eu une crise hier car j’ai eu le malheur d’ouvrir son savane…. comment faire ??( à part en m’excusant !!) car pas d’autre savane car parti en ballade… le chagrin / crise à duré plus de 20min !!!
    Je ne savais vraiment pas quoi faire

    1. Anonyme dit :

      Bonjour, pour moi, il ne s’agit pas d’obligatoirement tenter de “réparer” sa frustration mais d’accueillir sa colère, sa déception en mettant des mots dessus et en reconnaissant son vécu face à ma situation qu’il vit. Genre : “je suis vraiment désolée d’avoir coupé ta pomme alors que tu voulais le faire seul, c’est vraiment très chouette que tu aies envie d’apprendre à faire les choses toi même et le consoler face à son gros chagrin. Lui expliquer aussi que ma prochaine fois on va essayer d’être plus attentive de ne plus le faire pour lui, de lui demander s’il veut bien nous pardonner. Comme pour les enfants, je me rends compte que mon pire énemi face à ce genre de situation, c’est ma fatigue à moi et le temps (se sentir pressé) On est dans ses cas là bcp plus à crant, on s’énerve vite et l’enfant se sent alors insecurisé. La spirale de tornade emotionnelle est alors bien en marche. Depuis que je vais dormir plus tôt et me lève plus tôt, les matins sont bcp plus paisibles et la journée entière aussi 🙂

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