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Help ! Mon enfant est un rapporteur ! Il dénonce ses copains…

enfant est un rapporteur

Pourquoi un enfant est un rapporteur et pas un autre ? A la maison, Joy et Léon ne le sont pas la plupart du temps, mais il arrive que l’on reçoive des petits copains coutumiers du fait.

Qu’est-ce qui fait qu’un enfant est un rapporteur et comment l’éviter ?

Nos deux enfants ne sont pas du genre à rapporter. (Ils ont d’autres défauts, rassurez-vous !) Si un de leurs amis mange du chocolat en cachette, ils seraient plutôt du genre à en manger aussi plutôt qu’à venir nous le dire ! Par ailleurs, ils viennent rarement se plaindre qu’un tel leur a piqué un jouet ou leur a fait mal. Je me suis longuement interrogée là-dessus. Pourquoi eux ne le font pas (ou peu) alors que pour d’autres être rapporteur est une habitude ?

Pour ce qui est des conflits entre enfants, nous  suivons une règle d’or dont je vous ai déjà parlée : nous ne prenons jamais parti. Nous ne défendons jamais l’un au détriment de l’autre, mais préférons les guider pour les amener à régler eux-mêmes leurs différends. Cela ne veut pas dire que l’on n’intervient pas du tout et qu’on les laisse se débrouiller, mais on intervient pour les amener à trouver une solution, pas pour jouer les juges ou les arbitres.

Par exemple,  si nous voyons Joy arracher un jouet à Léon (ou l’inverse), je vais plutôt dire « On n’arrache pas les jouets, on demande. Demande-lui, je suis sûre qu’il va te le prêter », au lieu de crier : “Non laisse-le lui, il l’avait avant ».  Et si ça ne suffit pas, si elle arrache le jouet et que Léon se met à pleurer, j’invite Joy à prendre conscience de l’impact de son geste : « Regarde comme Léon est triste ! Il faut que tu trouves quelque chose pour le consoler, un autre jouet ou autre chose ! » et je console Léon si elle ne le fait pas. Non seulement, cette méthode permet de faire grandir nos enfants (voir l’article ici qui l’explique), mais elle évite aussi qu’ils trouvent normal d’être rapporteurs.

Si j’avais grondé Joy, Léon se serait senti “défendu”. Il aurait pensé que j’étais de son côté et, la fois d’après, n’aurait pas hésité à faire appel à moi pour que je règle le problème : « Maman, Joy, elle m’arrache mon jouet ». Et si c’était Léon qui avait arraché le jouet à sa sœur, ayant vu ma réaction de protection avec son frère, Joy aurait fait exactement la même chose : il n’y a pas de raison que son frère ne se fasse pas gronder lui aussi !

Ce qui fait que notre enfant rapporte, en mode « Gaspard, il m’embête ! »

Quand il s’agit de rapporter une bêtise (manger du chocolat en cachette ou dessiner sur le canapé par exemple), c’est un peu différent.

Vous le savez (voir l’article Faut-il que nos enfants sachent obéir ? ) chez nous, on ne gronde pas nos enfants parce qu’ils ont désobéi, mais parce que ce qu’ils ont fait va à l’encontre de nos valeurs. En dessinant sur le canapé, le problème n’est pas tant de désobéir que d’abîmer ou de salir un objet auquel on tient, ce qui nous rend triste ou nous met en colère.

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Donc, quand Joy voit Léon dessiner au feutre sur le canapé, elle ne va pas se dire : « C’est une bêtise, il doit se faire gronder d’avoir désobéi : j’appelle maman ! », mais plutôt « Oh, non il va y avoir une tache sur le canapé, maman y tient, elle va être déçue » (bon, évidemment, je reformule pour être bien claire !). Elle va alors chercher à empêcher Léon de faire sa bêtise, au lieu de m’appeler pour rapporter.

Je les ai d’ailleurs entendus discuter quand nous faisions le sapin de Noël, Joy disait à son frère :  « Attention Léon, les boules, elles sont fragiles, faut pas les casser ! ». Dans sa voix, on comprenait bien que le risque était vraiment que la boule se casse ! Elle n’est pas venue me dire “Maman, Léon, il joue avec les boules de Noël, il va les casser !”. Elle ne s’est pas dit “il faut que maman gronde Léon”, mais plutôt “il ne faut surtout pas que Léon casse les boules de Noël !

En prenant du recul, en tant que parent, et en évitant de s’énerver pour des détails, on permet aussi à nos enfants de relativiser et donc de ne pas rapporter. La semaine dernière, Joy a cassé un petit morceau d’une moto d’un de ses copains. Au lieu de venir nous voir pour pleurer et dénoncer Joy, le petit garçon lui a dit “Tant pis, ça sera une moto sans tuyau”. Et nous n’en avons pas entendu parler.

Cela dit, à la maison, il y a une chose pour laquelle Léon ne peut pas s’empêcher de rapporter : c’est quand il voit sa sœur avec la tétine. Et pour cause : lui a été sevré il y a plusieurs mois déjà, alors que Joy a toujours le droit à la tétine dans son lit. Devant cette situation qui lui semble injuste, il aimerait que nous, parents, faisions respecter l’interdit de la tétine par sa sœur, comme nous le faisons pour lui (eh oui, nous ne sommes pas des parents parfaits…).

En tout état de cause, si un enfant est un rapporteur, lui dire “Rapporter, c’est pas beau” n’aura que peu d’effets. Mieux vaut essayer de changer les choses en amont. Et lorsqu’on se retrouve devant notre enfant en train de rapporter, on peut commencer par montrer notre empathie envers lui (sans porter aucun jugement sur l’autre qu’il dénonce) “Ah j’ai l’impression que tu n’aimes pas que Gaspard te fasse des petits pics sur le bras” et lui donner des astuces pour qu’il règle son conflit seul “Peut-être peux-tu te transformer en loup pour lui faire peur ! Ou lui faire des guilis !”

Lorsque c’est la bêtise d‘un copain qu’il vient rapporter, on peut lui demander : « Est-ce que ça te dérange, toi ? » Parfois cela dérange vraiment : « Oui, j’ai peur qu’il se fasse mal » « Oui, le canapé va être tout sale ». Dans ce cas, généralement on va intervenir. Et là, intervenir avec bienveillance sera une bonne occasion de montrer à notre enfant comment gérer une situation délicate (voir l’article : Éduquer sans crier : comment être efficace et bienveillant ?). Et si la bêtise du copain ne le dérange pas (ex : il mange du chocolat en cachette), pourquoi ne pas lui demander :  “J’ai l’impression que tu aimerais qu’il se fasse gronder car toi dans la même situation tu te fais gronder., est-ce cela ? Mais toi si tu faisais une bêtise, tu aimerais que ton copain vienne me le dire ?” “C’est un peu dommage non ? Tu sais entre copain c’est bien aussi de faire équipe et de pas rapporter aux parents sur ce que l’autre fait”. Après évidemment c’est aussi une question de valeur des parents, donc à modifier évidement en fonction de vos valeurs à vous !

Et chez vous, comment cela se passe-t-il ? Etes-vous d’accord avec ce que je vous propose dans cet article ? RDV sur Facebook pour commenter !

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