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Pleurs de bébé, et si on déculpabilisait ? Décryptage et mode d’emploi.

pleurs bébé

Qu’il s’agisse du premier (« il pleure tout le temps ! Je ne pensais pas que c’était si difficile que ça… »), du deuxième (« mais comment ça se fait ? Le premier n’a jamais pleuré, il y a un problème ?»), les pleurs inconsolables de bébé sont toujours un moment difficile à vivre.

Retour sur cette phase d’adaptation, astuces et guide de survie.

Les pleurs de bébé, caprices ou besoins ?

Mon bébé pleure beaucoup, fait peu de siestes ou des siestes très saccadées, demande énormément les bras et franchement je n’en peux plus ?

Commençons par un petit rappel technique, la fréquence des pleurs de bébé est conçue pour être insupportable ! Oui, oui, insupportable ! Et on ne peut rien y changer. Mais franchement, quand on y pense 2 minutes, cela semble logique : imaginez la scène, bébé pleure car il a faim et vous vous en fichez royalement car cela ne masque pas le son de votre émission préférée. Alors, ce petit côté « insupportable » ? Il en va de la survie de l’espère humaine non ?

Petit aparté, il paraît que l’oreille des femmes est plus sensible aux hautes fréquences (typiquement les pleurs de bébé) que celle des hommes… peut-être un début d’explication à l’incroyable propension de certains à bien dormir la nuit et à dire malencontreusement le matin : « il ne s’est pas réveillé cette nuit, si ? » devant notre mine déconfite car nous nous sommes levées 4 fois !

Bref, revenons à nos moutons ! Enfin, à nos bébés plutôt !

Certains bébés pleurent beaucoup. Il y a bien sûr des astuces pour atténuer (nous allons voir ça plus loin), mais c’est un fait, certains pleurent plus que d’autres. Mon deuxième en faisait partie.

A quelques mois, il n’arrivait pas à faire de siestes et passait une bonne partie de ses journées à pleurer. Ça allait crescendo du matin au soir… je vous laisse imaginer la fin de journée !

“Au secours, il ne dort pas !” 😫
15 jours d’accompagnement pour retrouver de nuits sereines !
(6 mois – 6 ans)

J’ai fait comme tout le monde, je me suis posée des questions. Pleins. Des tonnes même !

« Mes ami(e)s ont tous(tes) un bébé qui sourit tout le temps alors que le mien ne fait que pleurer, est-ce qu’il est normal, il a un problème ? » « Pourquoi n’arrive-t-il pas à dormir, à quel âge ça fait des colères et des caprices ? Ça va durer combien de temps ? Qu’est-ce que je fais de mal ? »

Sur ce point, bonne nouvelle, vous n’êtes pas responsable de tout, que ce soit en ce qui concerne votre bébé ou encore, la faim dans le monde.

Il apprend les rudiments de sa nouvelle vie et vous aussi !

Un jour, on m’a dit « si les bébés sortaient du ventre avec un mode d’emploi accroché au doigt de pied, ça se saurait ! ».

Pour les questions de santé, rassurez-vous auprès de votre médecin et si éventuellement vous avez l’impression que votre enfant est souvent tendu, avez-vous déjà envisager de consulter un ostéopathe (ou autre praticien ou techniques de bien-être avec lesquels vous êtes familier, si bien sûr elles sont adaptées aux bébés) ? Ce n’est pas nécessairement “magique” mais de nombreux parents en sont contents. Et si bébé pleure toujours, passons à la suite.

Pleurs de bébé et nos émotions là-dedans ?

Avant de parler des techniques et des choses importantes à savoir, parlons de vous. De moi, bref, de nous !

Ces pleurs, comment le vivons-nous ? On a certainement tous(tes) une réponse différente sur le sujet, mais une chose est sûre, on ne le vit pas très bien (sinon, vous ne seriez pas là à me lire, pardi !).

Alors, cela vous renvoi quoi ? La peur de ne pas y arriver ? Une perte de repères ou une baisse de confiance ? Un besoin irrépressible de sortir, de voir du monde, mêlé à un sentiment de culpabilité ? (Comme si c’était égoïste d’avoir envie de laisser son bébé quelques jours à des amis pour pouvoir se reposer…).

La peur de bousculer une harmonie de famille bien établie et la crainte que tout le monde ne retrouve pas sa place ?

Pour moi, avec mon deuxième, c’était le dernier point (la confiance, c’était pour mon premier…).

Bref, quoi que ce soit, il faut faire la paix avec soi-même. Fermez les yeux, ressentez, respirez, ressentez encore plus profondément ce qui se passe jusqu’à ce que la respiration soit bien calme.

On vous l’a peut-être déjà dit, bébé est une « éponge »,

Il absorbe toutes nos émotions. Comment pouvons-nous l’aider si nous n’acceptons pas nous-même les émotions qui nous traversent ?

Attention, je ne dis pas que nos émotions sont responsables des siennes, (chaque individu a ses propres émotions et ses propres réactions), mais pour l’aider, ne faut-il pas d’abord s’occuper de soi-même ?

Je sais, ce n’est pas facile, on ne nous l’a pas forcément appris, donc faisons-nous aider.

Pour cela, privilégions les relations qui sont vraiment à l’écoute et non pas les donneurs de leçons (ou d’ordres ??). Un peu comme votre bébé, finalement, vous avez besoin d’être entendu(e).

Et de sortir…  Et de voir du monde… Voir même d’un bon massage pourquoi pas ?

Si malgré tout cette situation est vraiment très difficile à vivre, pensons aux Fleurs de Bach. Du Dr Bach, pas le musicien… quoi, que, la musique adoucie les mœurs parait-il !

Bref, il est possible d’acheter un petit flacon de Rescue, disponible en pharmacie, ou dans les magasins bio/bien-être. Ça peut franchement aider.

Calmer bébé, quelques aides et astuces.

La plus importante : Ne pas essayer la méthode miracle de Untel avec laquelle vous n’êtes pas à l’aise. Bébé le sentira et ça sonnera faux ! (Il en va de même pour les « conseils » que je donne donc…)

Après, une fois passées les vérifications d’usage, a-t-il faim, de la température, trop chaud, froid etc… Passons à la suite.

Bébé pleure, est-il propre ? Oui ? Mais pourquoi ne pas le rechanger ? Ma sage-femme disait, lui changer la couche, ça lui change les idées et ça fait un petit moment de complicité en face à face sur la table à langer par la même occasion !

A-t-il sommeil ? Attention, s’il est vraiment trop fatigué, le meilleur moyen de l’endormir sera le portage ou une promenade dans la poussette (même pour le mien qui ne faisait pas de siestes, ça marchait) plutôt que de le mettre dans son lit. Demain, on essaiera de le mettre à la sieste avant de voir les premiers signes de fatigue. (Pour les tout-petits, voir également l’emmaillotage).

Vous n’avez pas le courage de sortir (ou il pleut des trombes !), et si on essayait le bruit de l’aspirateur ? Ou le bruit de la hotte, le chant des baleines (non, n’essayez pas de les imiter vous-même, il y a plein d’enregistrements sur internet…). Moi j’ai testé, ça marche ! Enfin, pas tout le temps… mais souvent, donc ça vaut le coup de tenter.

Autre astuce ? Avez-vous peut-être déjà remarqué comme bébé peut se calmer alors que vous montez simplement les escaliers avec lui ? Reproduisons donc ce mouvement avec de belles génuflexions et lui allongé dans nos bras. Bébé2, j’arrivais parfois à l’endormir en lui faisant faire des mouvements de haut en bas avec un bras bien calé sous sa tête et l’autre main sous ses fesses. Et en prime, ça muscle les bras et les cuisses !

Et vous, pour vous détendre, vous aimez quoi, un bain ? Lui, c’est pareil, peu importe, si le précédent était ce matin, il n’y a même pas besoin de savon ! Un bon bain, dans une salle de bain bien chauffée, et dans une ambiance calme (car dans ces moments-là, mieux vaut limiter la sur-stimulation). Ici, on a investi dans un petit chauffant à moins de 30 euros qu’on allume juste pour le temps du bain.

Encore plus d’astuces dans cet article, Pleurs du soir de bébé, enquêtes et solutions.

Ensuite, ce sera plus facile à faire pour certains que pour d’autres (qu’est-ce tu veux, on n’est pas tous égaux !) mais acceptons de passer le relais lorsque nous en avons l’occasion. Passer le relais, ce n’est pas abandonner, c’est se ressourcer.

Gestion de la fatigue, acceptation et bienveillance

Rien n’y fait, il est inconsolable et à force la fatigue prend le pas sur l’empathie ?

Aujourd’hui, impossible d’avoir l’aide de quelqu’un d’autre ? Acceptons de s’isoler un peu malgré les pleurs. « Mon chéri, je vois que tu as un chagrin. Maman est très fatiguée et a besoin d’un peu de calme. Je m’allonge dans la pièce d’à côté mais je suis de tout cœur avec toi et je reviens dans quelques instants, tout va bien, tu es en sécurité dans ton lit ».

Sinon, le risque ? C’est de se voir lui crier dessus d’arrêter de pleurer. J’ai testé, peut-être que vous aussi (et oui, si c’était si facile que ça de garder toujours son calme, ça se saurait !), et je pense qu’on est tous d’accord pour dire que même s’il n’y a rien de dramatique à cela, ce n’est pas franchement efficace.

Si on choisit de rester près de lui mais que l’impatience pointe son nez (s’isoler sans culpabiliser, c’est dur !). Essayons de travailler sur une façon d’accepter ses pleurs.

Ce qui ne veut pas dire être indifférent, bien sûr, mais évitons de le prendre personnellement (Du genre, qu’attend-il de moi ? Est-ce qu’il m’en veut ?) et soyons juste présent pour accompagner cette décharge d’émotions face à ce nouveau monde qui l’entoure.

Pour s’aider, rien de tel que de se dire quelques petits mots doux et d’encouragements à soi-même, ou tester à la façon « sophrologie » de se mettre dans sa bulle de protection dès que l’on en ressent le besoin. Pour cela, imaginons, une bulle transparente ou légèrement coloré tout autour de nous et dans laquelle on se sent bien. Il y en a qui ont déjà essayé ? Vous en pensez quoi ? Moi, ma bulle a des tons rose et jaune avec des coussins et un bon thé.

Détendons-nous !

Une autre chose qui fait du bien à nous, parents et à bébé ? Mettons-nous sur le canapé. Lui, allongé sur le dos en face de nous (ou directement sur nos genoux selon la taille de bébé). Prenons en main ses deux jambes et faisons-lui faire de grands mouvements doux avec les jambes pour lui masser son petit ventre (souvent source d’inconfort). Mais pas n’importe lesquels. Traçons les lettres du mot LOVE avec ses jambes. Rien de tel pour renforcer le lien quand la situation est difficile.

Et pour ceux qui vous diront, « t’inquiètes pas, dans quelques mois tu auras tout oublié ». Je réponds non, on n’oublie pas tout. Mais ce n’est pas pour autant que cela doit rester un souvenir douloureux. Nous allons continuer à faire connaissance avec bébé et en famille et ne pensez-vous pas qu’on puisse construire des choses et une belle relation même dans les moments difficiles ? Et qui sait, peut-être que le seul fait de l’accepter permettra que cela aille un peu mieux ? En attendant, courront imprimer une photo de son plus beau sourire, ça fait toujours du bien de le regarder, non ?

Maÿlis, maman de deux enfants, 2 ans et demi et 5 ans et demi.

Sinon pour aller plus loin, et gérer les premières années avec bébé avec plus de sérénité , je vous propose de recevoir (gratuitement) le “PACK spécial bébé” : avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colères, interdits, etc. ! Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien 🙂

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Commentaires

0 thoughts on "Pleurs de bébé, et si on déculpabilisait ? Décryptage et mode d’emploi."

  1. Yume dit :

    Merci pour ce joli témoignage rempli de bienveillance et de chaleur humaine ! Ça me rassure et me fait du bien de lire ce type de message. On se sent moins seule et moins démunie face aux pleurs et cris inconsolables de ce petit être
    Si ces pleurs et cris sont censés favoriser le lien d’attachement et bien je suis admettre que mon petit pois chiche fait les choses à fond les ballons ! Car il se met à crier et hurler et pleurer tous les jours quasiment, dans l’après-midi, le soir… J’avoue que c’est déstabilisant et qu’on se pose un milliard de questions… On se demande bêtement si son bébé aime vraiment sa maman si elle l’aime tellement fort… Je sais, c’est un peu stupide ! Mais comment ne pas se le demander quand il est/semble tellement plus détendu et serein dans d’autres bras que les miens…
    Par contre les sourires et les rires c’est pour moi haha ! Victoire ?
    Il a un peu plus de trois mois maintenant, c’est un petit bébé très tonique qui gigote tout le temps, qui dort peu donc s’énerve à cause de la fatigue et qui est très demandeur d’attention !
    Ce n’est pas tous les jours facile mais les belles choses dans la vie d’une rarement simples n’est ce pas ? ?
    Merci encore pour l’article !
    Amitiés
    Aurélia

  2. Hélène dit :

    Bonjour,

    Votre article est vraiment sympa et donne des clés que je ne connaissais pas (la hotte?!?)

    Cependant,il ne faut pas ignorer que l’OMS a signalé qu’au delà de 6h de cris par jour, l’attachement au bébé relève de l’exploit. En effet, cela s’apparente à de la torture psychologique (nazie? ?). Je vous laisse chercher ça dans Google.
    J’ai vécu cela (8h/jour pendant 3mois) et il m’a fallu 1 an pour ressentir ce fameux attachement maternel profond qui *maintenant* va de soit…OUF!
    Il n’y a pas vraiment de solution pour calmer bébé dans certains cas, à part se préserver soit même effectivement. Pour son propre bien,celui de son couple (ça compte !) et celui de ce bébé.
    Donc s’écouter,s’écouter, s’écouter !!!

    Personnellement, cette expérience de bébé inconsolable m’a surtout ouvert les yeux sur mes propres besoins émotionnels et d’équilibre entre plaisirs et ‘devoirs’ familiaux, car tout devenait une corvée à cette époque. Mon compagnon a dû également s’investir davantage que d’autres papa ne le font habituellement dans les modèles de couples actuels (et il l’a fait ! Trop fière ?)

    En définitive, je garde de cette expérience des éléments assez positifs pour moi,mon compagnon,mon couple et mon enfant même si cela a été très dur. Je suis pleinement solidaire avec les mamans et les papas qui vivent cela. Vous n’êtes pas seuls !!!

    Amitiés et bienveillance

    Maman de Pierre 4ans et bébé 2 bientôt (oui,je sais, on est fous!)

  3. adeline dit :

    Bonjour, merci pour cet article bienveillant.
    Je suis par contre un peu choquée de votre phrase “allez consulter un bon ostéopathe (pour les bébés, je dirais que c’est indispensable, au moins une consultation à 4 semaines voire plusieurs pour certains)” , il n’y a aucune recommandation scientifique à aller voir un osteopathe systématiquement pour un nouveau-né! Donc évitez ce genre d’assertion. Merci

    1. Maÿlis dit :

      Rhoo ! Comme vous avez raison, voici une belle occasion de me rappeler que nous ne sommes pas parfaits 🙂 !
      Je m’excuse donc que cette phrase ait été pris comme une assertion, bien loin de moi l’idée de prétendre tout savoir 😉
      Je précise qu’il s’agit de mon opinion basée sur l’expérience de mon entourage et la mienne, plusieurs lectures et la présence de plus en plus fréquente d’ostéopathe dans les maternités.
      Peut-être n’aurais-je pas du citer l’ostéopathie comme alternative unique, que pouvez-vous nous partager?
      De même, une consultation systématique quand tout semble bien aller n’a pas nécessairement de sens; en revanche j’ai plusieurs constats de bienfaits ressentis par les parents en cas pleurs répétés, de tension excessive, de troubles d’allaitement suite à une mauvaise succion en lien ou non à un torticolis congénital. Ainsi, cela me semble une piste intéressante à partager.
      Mais le plus important dans tout cela, faites comme pour tous les conseils et commentaires que vous pourrez lire ou entendre, gardez ceux avec lesquels vous êtes réellement à l’aise.
      Je vais voir avec Charlotte comment nuancer ce propos. Merci.
      Belle journée à vous !

  4. Coraline dit :

    Quels jolis messages diffusés dans cet article ! Je me suis reconnue dans la peur de bousculer une harmonie de famille à peine établie lors de la naissance de mon deuxième enfant … Tous vos précieux conseils sont emprunts de bienveillance, de bon sens, sans jugement, pragmatiques mais emprunts d’un fond de philosophie : franchement bravo, j’ai fini par pleurer dans les derniers paragraphes 🙂 (En souvenir de cette phase de pleurs révolue aujourd’hui, car ça fait toujours du bien de lire ce type de mots même après coup, maintenant que tout le monde va bien et qu’un nouvel équilibre s’est installé ! )
    Maman de Sacha 3 ans et Madeleine 1 an

    1. Maÿlis dit :

      Merci ce message me touche beaucoup…
      Bravo pour ce nouvel équilibre!

  5. Mathilde dit :

    Merci pour ce post, je partage de nombreux points. Néanmoins je suis surprise que vous n’évoquiez Pas le langage naturel de bébé ou Dunstan Baby Language. Je viens d’être Formée. Ce n’est Certes pas une baguette magique mais c’est impressionnant de constater que les bébés font des sons précis que nous pouvons reconnaître et qui indiquent les 5 principaux besoins. Ces sons résultent d’un besoin physiologique qui fait se placer de manière réflexe la langue d’une certaine manière dans la bouche.
    Bref c’est Un outil fabuleux pour les parents souvent démunis, qui permet tout simplement de comprendre par exemple que bébé a en réalité un rot coincé, qu’il a besoin d’etre Verticalisé et non qu’il a faim… les parents qui ont testé plébiscitent cette méthode a 300%!

    1. Maÿlis dit :

      Effectivement, c’est une autre piste intéressante et je suis ravie que vous la partagiez, merci!
      Il me semble avoir entendu “la langue collée au palais” qui évoque un rôt coincé (si je ne me trompe pas?) mais je n’en sais pas plus. Vous me donnez envie rudement d’aller voir 😉
      N’hésitez pas pour ceux ou celles qui ont d’autres astuces!

  6. Po dit :

    Merci beaucoup, ça fait tellement de bien de lire ce genre de mots. J’ai un bébé de neuf mois et si maintenant les pleurs sont moins fréquents, les débuts ont été très durs pour moi. J’ai beaucoup de mal à ne pas me sentir responsable de l’inconfort de mon bébé, surtout lorsque je n’arrive pas à “m’expliquer” les pleurs. Impossible pour moi d’accepter que je ne puisse pas soulager bébé et même pire, impossible de me dire que ce n’est pas de ma faute si elle pleure !
    Aujourd’hui, j’y arrive mieux, parce que les pleurs ont une raison visible et acceptable pour moi, par exemple une chute, une maladie…
    Je pense qu’il faut insister sur le fait que ce n’est pas grave de ne pas comprendre pourquoi, de pas savoir quoi faire.
    Merci encore.

    1. Maÿlis dit :

      « Impossible pour moi d’accepter que je ne puisse pas soulager bébé et même pire, impossible de me dire que ce n’est pas de ma faute si elle pleure ! »
      Comme je comprends cette phrase ! Je suis passée par cette étape également et j’ai une amie puéricultrice qui l’a ressentie de manière encore plus forte : « comment elle, pouvait-elle ne pas avoir la solution » m’a-t-elle dit ? Quelle pression vous ne trouvez pas ? Et si la bienveillance commençait par nous également ? 😉
      Je suis ravie de voir que cela se passe mieux pour vous. Bravo!

  7. Dorida dit :

    C’est très réconfortant de lire cet article, il devrait être transmis à toutes les futurs mamans avant l’arrivée du bébé pour bien s’imprégner des conseils.
    Il faudrait l’envoyer également à toutes les maternités ça permettrait de rassurer les mamans et surtout leur donner des pistes pour mieux vivre les pleurs de bébé et leur éviter la surcharge émotionnelle voir le babyblues dans certains cas

  8. Vives dit :

    Bonjour et merci pour tous vos articles que j adore et dévore ! Maman de jumeaux de 1 an et d un bonhomme de 7 ans, je me sens Assez souvent dépassée. Que pouvez vous me conseiller ?

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