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Comment se faire “obéir” quand on est à bout ?

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Oh NON ! J’ai craqué ! J’ai crié sur mon enfant ! Encore. Je ne sais pas vous, mais j’ai beau savoir qu’il vaut mieux se faire obéir sans crier, parfois, mes réactions me dépassent et j’explose comme une cocotte-minute.
Pourtant, éduquer ses enfants avec bienveillance n’est pas réservé aux parents parfaits. Entre le stress et la fatigue, il arrive toujours un moment où, malgré nos efforts, nous sommes au bord de l’explosion… Parfois, on craque. On hausse le ton ou on crie… et on culpabilise ! Alors, comment se faire obéir sans crier ? Comment formuler nos demandes pour qu’elles soient entendues sans que ça tourne au vinaigre ? Pas toujours simple, surtout lorsque l’on est à bout. Voici quelques astuces pour poser les limites sans péter un câble… et minimiser les dégâts tout en installant écoute et confiance au sein de la famille.

Obéir, écouter, coopérer…

OK, quand nous sommes en mode cool, on veut bien entendre que “l’obéissance” n’est pas une fin en soi. On préfèrerait que nos enfants coopèrent, nous écoutent, participent… Obéir à un ordre a quelque chose de rigide, qui implique qu’on ne puisse pas remettre en question cette directive. Le libre-arbitre paraît pourtant important quand il s’agit de faire de nos enfants des adultes responsables et épanouis. A contrario, il est des moments où tout ne peut pas être remis en question. Par exemple, si je dis à mon enfant de ne pas traverser la route, il en va de sa sécurité.

Le problème de crier pour se faire obéir est multiple :

  • D’abord, notre enfant risque de s’habituer, et nous aurons toujours plus besoin de crier… bonjour l’ambiance !
  • Ensuite, notre enfant apprend par imitation (voir notre article sur les neurosciences)… Donc, il risque d’apprendre que la force, voire la violence verbale ou physique, est le moyen d’arriver à ses fins…
  • Enfin, parce que ces moments de lutte “abiment” la relation avec nos enfants, et que souvent, on aspire plutôt à construire une famille dans la joie, la douceur et la bienveillance !

OK, on sait tout ça mais, quand on perd patience, on éclate telle une cocotte-minute (souvent malgré nous). On crie, on vocifère, on s’époumone pour être obéi !!! Alors qu’au fond, on voudrait simplement que notre demande soit entendue.

Que faire quand nous sommes à bout ?!

Commençons par une petite anecdote :« un jour, ma fille ne voulait pas se coucher. Elle n’arrêtait pas de m’appeler. Prenant sur moi, je me forçais à rester calme malgré ses appels répétitifs. Pourtant, intérieurement, je bouillonnais. Lorsqu’à force de m’appeler, elle réveilla son frère, qui avait eu tant de mal à s’endormir. J’explosais. Prise d’étonnement et de tristesse, elle gémit : « Mais Maman, pourquoi tu t’énerves ? ». »

Prévenir avant d’atteindre les limites

Moralité : faire semblant d’être calme alors qu’on ne l’est pas du tout est une très mauvaise méthode ! Mieux vaut prévenir son enfant que l’on commence à atteindre les limites de la patience : « Je n’en peux plus ! Cela fait 6 fois que je suis dérangée parce que tu me demandes quelque chose. Tu n’es pas obligée de dormir, tu peux lire dans ta chambre, mais s’il te plaît, ne me dérange plus car je vais finir par exploser. D’accord ? tu veux bien m’aider ? » (Voir l’article « Comment se faire obéir sans crier » ). Plutôt que de punir ou de “gronder”, on joue une pièce de théâtre : on sort la grosse voix avant d’être réellement énervé. Cela peut parfois être bénéfique, car notre intonation va indiquer qu’il faut stopper, sans que l’on soit vraiment sous l’emprise de notre colère. Et ça peut éviter l’effet “cocotte minute” qui consiste à faire semblant d’être calme pour ensuite exploser…

Bien sûr, se faire obéir sans crier, cela ne marche pas à tous les coups. On peut même avoir l’impression que notre enfant cherche à nous provoquer.

Passer le relai (quand c’est possible)

Il nous reste alors une solution : laisser notre conjoint ou une autre personne prendre le relais avec calme. 

L’objectif n’est pas de prendre l’ascendant sur notre enfant, de gagner cette bataille qui a si mal commencé, mais plutôt de l’éduquer et de l’amener à coopérer. Et quand on n’est soi-même plus capable de communiquer calmement, se faire obéir sans crier devient compliqué, et mieux vaut alors déléguer.

S’isoler quelques minutes pour prendre un peu de recul

Non, ce n’est pas le fait que ma fille se relève qui est insupportable. C’est que, ce soir là, j’étais épuisée et j’avais besoin de me reposer.

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Donc, si nous sommes seuls à ce moment-là, il reste toujours la solution de sortir de la pièce pour faire une pause. Car mieux vaut désamorcer la bombe plutôt que de s’emporter ! Au final, ça peut nous faire gagner beaucoup de temps et d’énergie ! « Je vais faire une pause car je suis très énervée, et si je reste à côté de toi, je vais crier. Je reviens ».

Bien sûr, c’est loin d’être évident, mais ça vaut le coup d’essayer d’y penser… En plus, si on y arrive, ça lui donne un super bon exemple ! Lui aussi, quand il se sentira énervé, il pourra avoir le réflexe de faire un petit temps de pause, plutôt que de taper sur son frère/sœur !

En fait, se faire obéir en criant n’est pas très satisfaisant. Car, si c’est le seul moyen que nous avons de les faire “avancer”, cela risque d’être vraiment épuisant dans le temps ! Ce qu’on voudrait, ce sont des enfants qui coopèrent parce qu’ils ont envie de contribuer et parce qu’ils ont compris leur intérêt. D’ailleurs, si vous souhaitez que je vous envoie les clés à connaître pour ne pas avoir à répéter 4 fois les choses (et finir par crier), maximiser vos chances pour que votre enfant fasse ce que vous lui demandez, ou encore savoir comment gérer AVANT d’être à “bout”, indiquez votre email ci-dessous, et retrouvez le “PACK OUI PAPA, OUI MAMAN” : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) !” dans votre boîte mail (gratuitement).

Profitons de cette courte pause pour faire redescendre la pression

Revenir au corps et au souffle pour diminuer le stress

Tous les moyens sont bons : boire un verre d’eau, respirer profondément, faire une exercice de cohérence cardiaque ou encore pratiquer la pleine conscience (ou full mindfulness, oh yeah !). Oui oui, ce que l’on appelle « méditation », le fameux « truc » qui nous permet de gérer nos émotions, vous savez ?

La technique : vous concentrez votre attention sur votre respiration, sur ce qu’il se passe dans votre corps, sur ce que vous ressentez physiquement. Votre cœur bat à 1000 à l’heure, vous êtes à cran. Prenez conscience de ces sensations, et acceptez-les avec bienveillance. On ne cherche ni à se raisonner, ni à réfléchir, ni même à se calmer. Pour faire redescendre la pression, on peut même inspirer et gonfler les poumons pendant 3 secondes, puis retenir notre respiration 3 secondes, et enfin expirer 3 secondes. Et se concentrer uniquement sur le décompte du temps. Evidemment, c’est loin d’être simple. Mais plus on s’entraîne, moins on s’énerve.

Si on explose, parlons en JE

Et parfois, malgré toute notre bonne volonté, il y a des moments où l’on ne parvient même pas à prendre ce petit pas de recul pour dégonfler le ballon, et on ne peut rien faire d’autre que crier. Alors, crions.

Mais pas n’importe quoi. Ne crions pas à notre enfant que c’est un incapable, que l’on ne peut plus le voir en peinture : « TU es TOUJOURS en retard et TU es incapable d’être prêt à l’heure ! Comment peux-TU être aussi lent, j’en ai marre de TOI !». Certes, on est énervé. Mais, ce n’est pas une raison pour le rabaisser, surtout que cela ne l’aider pas s’améliorer.

L’idée, c’est de parler en JE et non en TU ! : “JE suis énervée” plutôt que “TU m’énerves !”. Donc essayons de ne pas employer le « tu »  accusateur, humiliant, et blessant, qui va lui donner plutôt envie de pleurer ou de lutter, que de coopérer.

Ce n’est pas lui qui est mauvais, mais c’est ce qu’il a FAIT qui NOUS met en colère, voire c’est notre état qui ne nous permet pas de l’accueillir à ce moment-là. Il se peut qu’à un autre moment, la situation m’aurait moins agressée et qu’on n’aurait à peine haussé la voix.

Pour en savoir +, voir notre article sur la communication non violente ou CNV.

Pour se faire obéir sans crier, soyons précis

Focalisons-nous donc plutôt sur un fait, un geste, une phrase précise, et ce que nous ressentons par rapport à cela.

Si notre enfant rechigne à faire ce qu’on lui demande ou s’il n’obtempère pas, essayons d’être précis sur ce qui nous agace : « J’en ai assez. CELA me met hors de moi d’être en retard au bureau parce que tu n’es pas habillé au moment de partir ! ». Ou encore plutôt que de crier : « Qu’est-ce que TU as fait, ça va pas non ?! TU ne peux pas faire attention !», préférons « Regarde, IL Y A des jouets partout ! JE suis fatiguée de ranger. JE n’aime pas quand c’est le bazar ! ». En décrivant la scène, j’exprime mes sentiments par rapport à des faits. « J’AI envie de me reposer. Et JE suis fatiguée. J’ai pris le temps de t’apporter les 3 objets que tu m’as demandé, maintenant JE n’en peux plus ! Alors s’il te plait, AIDE-MOI à me reposer !! ».

Si on ne se met pas en colère trop souvent, cela a aussi l’avantage de marquer le coup, et de montrer qu’à force d’insister, on peut pousser les gens à bout.

Savoir s’excuser

Certes, notre enfant a peut-être une part de responsabilité dans cette dispute. Mais soyons clairs : dans un conflit, toutes les personnes impliquées ont leur part de responsabilité. Et celui qui a le plus de mérite, c’est celui qui met son ego de côté pour venir présenter ses excuses en premier. Plus on viendra vers eux en leur demandant pardon, plus il sera naturel pour eux de le faire ! Et pour que nos excuses aient de la valeur, n’oublions pas d’être précis : « Je suis désolée d’avoir perdu patience, d’avoir crié… ». On peut demander pardon pour la forme, mais cela ne veut pas dire que nous n’avions pas raison (en tous cas nos raisons) sur le fond.

Et voilà, on a crié (malheureusement), mais on lui a aussi fait comprendre qu’il n’est pas bien de le faire et on lui a appris à s’excuser. Pas mal non ?

Pensons à recharger leur réservoir d’attention

Sur le coup, on ne peut qu’exploser. Mais rappelons-nous que nos enfants ont véritablement besoin de temps avec leur parent. Ils ont besoin d’attention de qualité pour recharger leur batteries émotionnelles. Parce que s’ils sont “à sec”, il y a fort à parier que la soirée va partir en cacahouète. Retrouvez notre article Jouer avec son enfant : les bénéfices insoupçonnés. Et en fait, ce lien et ce moment privilégié nous nourrit nous-aussi.

Conclusion “se faire obéir sans crier”, on est souvent persuadé que c’est mieux… Rappelons-nous que nous sommes simplement des humains qui faisons de leur mieux ! Rappelons-nous aussi qu’il est difficile de changer les modèles éducatifs que l’on a reçu (souvent basé sur la contrainte, l’autorité, la punition…). Donc, autorisons-nous simplement à avancer petit-à-petit sans trop se mettre la pression ! D’ailleurs, si vous souhaitez avancer pas après pas avec une communauté bienveillante, découvrez aussi le Cool Boost, une application inédite de coaching pour mettre en place des changements concrets dans notre quotidien de parents.

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Commentaires

0 thoughts on "Comment se faire “obéir” quand on est à bout ?"

  1. pierquet dit :

    Bonjour j’ai suivi le coaching sommeil super par contre je ne reçois pas le pack pour essayer de faire coopérer ma fille sans crier et si ça fonctionne pas avec ce pack je pense au coaching merci de votre réponse à bientôt.
    Charlotte

  2. Viny dit :

    Bonjour, certes vous avez beaucoup de beau conseil mais vous dites sans cesse que si ont n’y arrive plus il faut voir avec l’autre parent. Mais comment fait on quand on est seul a s’occuper de ces deux enfants, je suis toute seule a les élevés sans personne pour me soutenir ou m’aider. Alors j’attend avec impatience vos conseils pour pouvoir les aider seul quand on est a bout.

    Merci de votre réponse

  3. Ingrid dit :

    Bonjour,
    Je n’arrive pas à recevoir le pack du parent bienveillant, il n’est pas dans les indésirables non plus ☹️
    Je suis un parent un peu découragé pat le comportement de mon enfant de 7 ans, il est jaloux de son petit frère de 5 ans et demi et est constamment dans le conflit du matin au soir, il n’aime pas les règles, ni l’école, il n’aime pas sa maîtresse qui gronde car il est turbulent en classe, cela m’inquiète beaucoup car je le sens mal dans sa peau malgré son tempérament de feu.
    Et le soir lors du coucher, après une histoire, un câlin, il crée automatiquement un conflit. Je frôle le burn out. J’aimerais avoir des conseils svp.
    Merci infiniment

  4. Rose dit :

    Bonjour,
    Je souhaite réagir à cet article en vous faisant part de mon expérience d’enfant et sur le fait de revenir dire pardon. Petite lorsque que mes parents s’énervaient après moi et que ma mère revenait s’excuser, je peux vous dire que je le vivais plutôt comme une incompréhension, tu me cri dessus et après tu t’excuse? Bien pour moi aujourd’hui, cela me laisse un souvenir amer, à la rigueur elle aurait dû assumer. Aujourd’hui, j’avoue ne pas crier est difficile lorsque qu’on est à bout et je pense être patiente, je m’excuse Uniquement si je pense avoir eu tord de m’énerver. Sans cela, je campe sur ma position! Mais’voila ça laisse des’traces et selon le caractère on ne le perçoit pas tous de la même façon. Merci d’avoir Pris le temps de lire.

    1. Bimi dit :

      Pour ma part, j’aurais aimé que mes parents s’excuse afin que je saches qu’il m’aimait vraiment. Que je ne suis pas qu’une obligation pour eux ou même une erreur. Maintenant je comprends que ce manque m’a poussé à faire l’intéressante étant petite, je voulais toujours faire mieux que les autres et je me sentais toujours insatisfaite. Je voulais juste pour un mot doux, un compliment, une assurance que ce n’était pas moi la compliqué, la difficile, l’incompréhensible.

  5. Montavon dit :

    Bonjour vos articles sont toujours des plus intéressants
    Je cherche de l’aide pour un enfant de 10 ans, une grande sœur, une petite sœur : il a la place du milieu pas top, il;est le seul garçon re-pas top
    Il agit constamment pour se faire gronder, être mis à l’ecart : se tient mal à table, embête les filles dans leurs jeux, enquiquine tout le monde lors d’un jeu collectif, ennuie le beau père quand il va à la pêche avec lui alors qu’il adore cette activité), même comportement chez son père. tout le monde le rejette, ne veut plus de lui dans les jeux : il reste dans sa chambre avec jeux vidéo, un peu ou à rien faire
    Comme aider ce gamin ?

  6. Celine - Madame-Newstart dit :

    Merci pour cet article ! Déléguer est un excellent conseil que j’applique dès que j’en ai besoin et que mon homme est de retour du travail. Quand je suis seule à la maison avec mon petit Prince, je me recentre sur ma respiration comme vous le conseillez, et je mets aussi parfois une séance de méditation ou une musique douce en fond sonore pour apaiser le climat. Ça fonctionne à merveille ?

  7. Marie dit :

    Article intéressant mais son titre ne reflète pas le contenu. On explique le comportement à avoir ou les astuces disponibles pour faire redescendre la pression lorsque l’on est énervé. Je n’y ai pas trouvé de conseil pour réussir à me faire obéir (sans crier ou non). Dommage, le titre gagnerait à être plus précis pour ne pas être déçu après la lecture de l’article. Belle journée!

    1. Marie dit :

      En plus, je viens de découvrir qu’il y a d’autres articles traitant vraiment de ce sujet “comment se faire obéir”. Donc un update du titre serait vraiment opportun. 🙂

    2. VZ dit :

      Serait-il possible d’avoir un article destiné aux enfants détestant l école. Entre soif de liberté, rejet des règles, poids des cris de l enseignant et une inadaptabilé au “système peu ludique” de l éducation nationale, ma fille de 9 ans veut un moyen de quitter l école. Elle a pourtant une grande joie de vivre, mais l école lui “gâche” la vie. Merci pour un conseil.

  8. Helene dit :

    Serait-ce possible de donner des conseils pour les parents solos car on est quand même assez nombreux à vouloir donner une éducation positive à nos enfants malgré les limites de la situation, et les articles que je lis sont souvent basés sur une expérience de famille avec les deux parents. Beaucoup de couples se séparent aujourd’hui. Merci beaucoup.

    1. Do dit :

      Bonsoir,
      Je suis Maman solo et pensez vous pouvoir prodiguer des conseils pour les familles mono parentales ou le relais n’existe pas… merci

  9. helene dit :

    C’est la 2e fois que je me le dis malheureusement, cela ne fonctionne pas quand on est seul (e) et donc qu’on ne peut déléguer et qu’on a des enfants, comme moi des jumelles très remuantes qui ne vont pas me laisser 2mn toute seule pour faire ce break. Je le sais car je l’ai déjà testé et même avec un casque anti bruit en me déplaçant dans une autre pièce, et bien je n’arrive pas à faire cette pause. Hier j’ai crié sur elles car j’étais à bout et je n’ai pas de solution encore à cela.

  10. Chang ParentaliteZen dit :

    Merci pour ces méthodes. Pas toujours facile et pourtant, la communication ça marche parfois, du moins ça vaut carrément le coup d’essayer.

    Se décharger en stress en sautant sur place ou en faisant des pompes pour moi ça marche aussi. Ça permet d’évacuer et d’éviter de crier ou de dire des choses qu’on aurait pas voulu dire.

  11. Allyvavan dit :

    Bonjour ma fille de 22 mois est infernale elle désobéit a tout minte dur les chaises le canaper claque les portes malgre des bloque portes hurle et se traine par terre a la moindre contrariété mais le pire elle est agressive : elle pince mord marrache les cheveux mets des coups de pieds… je n’en peux plus… au secours

  12. Thia dit :

    Moi je serais aussi preneuse pour une idée en cas de débordement quand on ne peut pas faire appel à un conjoint. J’ai déjà essayé de m’isoler en disant aux enfants que j’avais besoin d’être un peu seule pour me calmer parce que je sentais la mayonnaise monter. Mais les miens me poursuivent 😉

    1. Isabelle psychothérapeute familiale dit :

      Bonjour,
      La question pourrait être : que gagne ou qu evite votre enfant en utilisant tous ces comportements ? Sont ils le reflet d une souffrance psychologique ? Un temps en tête à tête avec sa maman à l extérieur pour lui dire et lui écrire tout le bien que vous pensez de lui sans parler des problèmes lui fera beaucoup de bien. Il y a des enfants qui se définissent par les problèmes posés aux autres c est leur façon d exister, cela peut même devenir une identité. L environnement doit alors modifier la trajectoire du projecteur pour peu nommer les problèmes mais juste lui faire assumer les conséquences, mais surtout mettre le projecteur sur toutes les situations qui peuvent être valorisées.
      Bien sur, il faudra du temps pour qu il s ajuste aux nouvelles rèponses des adultes. N hesitez pas à vous faire aider par des professionnels si la situation perdure.

  13. Cannelle dit :

    Déléguer …je veux bien … Mais quand on est seule parceque le papa nous a larguée à la maternité; que votre mere est tellement fatiguée qu’elle a fait un AVC et que vous ne trouvez pas de nounou ni de Place en crèche et que vous devez bosser chez vous pour vous occuper aussi de bebe … vous faites comment ?….

    1. Stéphanie-CPMHK dit :

      Bonjour,
      je suis parfaitement d’accord que chaque cas est différent et selon notre propre situation personnelle, il n’est pas toujours possible d’avoir les mots les plus adéquats ou d’adopter l’attitude que l’on souhaiterait (comme déléguer, par exemple) mais l’idée est juste d’être conscient que nous essayons de faire de notre mieux en tant que parent. Lorsque nous connaissons des périodes difficiles dans notre vie qui ne nous permettent pas forcément d’agir avec toute la bienveillance, tout le calme que nous souhaiterions, prendre au moins le temps de réfléchir à différentes solutions pour éviter de s’énerver ou de crier, cela peut nous aider d’une certaine façon à faire de notre mieux à un moment donné.
      Très belle journée,
      Prenez soin de vous.

  14. Lyana dit :

    Bravo pour tous ces articles clés en main, ça fait beaucoup de bien! Des conseils concrets, faciles à mettre en place et emplis d’une belle énergie positive! GRATITUDE pour tout cet énorme partage! Ayant moi-même une petite fille de 3 ans et faisant partie d’un réseau d’amies toutes jeunes mamans comme moi, je lis tous vos articles avec une grande attention! MERCI!

    1. Stéphanie - CPMHK dit :

      Merci beaucoup ! C’est super de savoir que nos articles vous aident d’une certaine façon dans vôtre rôle de parent au quotidien. Ca nous donne plein d’énergie pour continuer. Très belle journée 🙂

  15. BBB dit :

    Bonjour,
    Maman de 4 enfants dont 1 zèbre linéaire de 13 ans et 1 zèbre complexe de 10 ans (aïe, les émotions et colères puissance 100), ce n’est pas facile tous les jours et j’ai l’impression de ne plus savoir me faire obéir sans crier. Donc je crie tout le temps. Je m’abreuve de lectures et conseils sur l’éducation positive, mais avec un boulot compliqué, le stress semble toujours gagnant… Merci pour votre blog qui donne des conseils simples et exemples concrets, que j’espère arriver à mettre en oeuvre au quotidien.

  16. Fantom dit :

    Merci pour ce blog!
    J’ai deux enfants de 4 et 2 ans et ce n’est pas facile tous les jours! J’ai commencé à me documenter sur l’education positive pour mon premier mais mon comportement a changé à la naissance de mon deuxième: entre le travail et la fatigue, j’ai abandonné l’education positive et je me retrouve à crier, mettre au piquet, donner des fessées et utiliser la douche froide…alors que je ne voulais jamais faire subir ça à mes enfants…
    J’ai eu une éducation autoritaire et maltraitante et je me suis jurée de ne pas reproduire ce que j’ai vécu. Malheureusement, le naturel revient au galop et ma colère ressort assez rapidement! Et CA NE MARCHE PAS: Le climat à la maison etait devenu invivable pour notre couple et pour nos enfants!!! J’ai donc décidé de me relancer dans l’éducation positive parce que mes enfants le meritent et je veux qu’ils deviennent des adultes équilibrés et heureux…
    Par ailleurs, je pense que l’apprentissage de l’education positive doit s’accompagner d’une thérapie car nous avons des automatismes (traumatismes?) issus de notre enfance…
    Vos videos sont pleines de bon sens et OUI nos enfants ne veulent pas nous mettre à bout personnellement! Leur cerveau est trop imature pour ça…
    MERCI pour vos exemples et vos conseils… Ils me complaisent dans mon idée de les élever autrement et je m’en rend compte que cette méthode marche vraiment!

    1. Amélie dit :

      Bonjour Fantom,

      Je me retrouve dans votre histoire : éducation parentale très stricte lorsque j’étais jeune, je me suis toujours dit que je ne ferai pas subir ça à mes enfants. Et malheureusement comme vous le dites si bien “chassez le naturel il revient au galop”. Je crie (voire hurle) sur mes enfants, et n’arrive pas à maîtriser mes émotions. J’ai l’impression d’être une cocotte minute.
      J’ai eu vraiment un déclic lorsque mon fils de 5 ans s’est comporté comme moi en fait : a jeté son livre, a tapé dans les murs…et là je me suis dit “mais qu’est-ce que je fais, là ?”.
      Je ne veux pas être un exemple négatif pour les enfants. Je veux que ma maison respire le bonheur et pas que l’ambiance soit électrique voire explosive.
      Alors voilà, même si je me moquais des parents qui parlaient d’éducation bienveillante, je viens de télécharger plein de fiches, de consulter des sites, parce que je ne me supporte plus.
      Je suis déjà allée voir un hypnothérapeute pour ce genre de pb, je crois que je vais y retourner ou du moins consulter quelqu’un en médecine parallèle qui pourrait m’aider.

      En tout cas, merci pour votre témoignage, ça fait du bien de voir qu’on n’est pas seule dans cette situation.

      Et pour info, c’est la première fois de ma vie que je poste un commentaire (c’est dire si ça me tient à cœur !) alors désolée pour la longueur du message…

  17. Maman solo à bout :) dit :

    Déléguer, quand on est parent solo c’est impossible ! Et moi, quand je suis vraiment à bout et que cela fait 10 jours qu’il joue avec mes nerfs quotidiennement au moment de dormir, manger, s’habiller, faire la sieste, aller à l’école (tout cela, chaque jour !!)…Eh bien je n’ai plus d’autre option que de crier. Ce qui aggrave souvent les choses j’avoue. Mais la parentalité positive, quand on a pas été élevé comme ça et qu’on est seul, c’est chouette mais quand même vraiment usant d’être tout le temps en train d’essayer de trouver des solutions, discuter, négocier, transformer la situation en jeu, etc, etc… Heureusement internet regorge de ressources pour s’améliorer, mais pas simple tous les jours !!

  18. Justine dit :

    Bonjour,

    Ah merci! Cet article tombe à pique.
    Je découvre votre blog et je me dis “Chouette, je vais enfin pouvoir trouver des astuces concrètes sur l’éducation positive!”.
    Pas facile en effet de garder son calme quand nous sommes à bout et de ne pas crier (surtout pour une maman comme moi qui n’a pas trop de patience, quoique j’ai fait d’énormes progrès;) ).
    Ce matin encore, Logan (mon fils à deux ans) pleure parce que je ne mets pas le lait dans mon bol avant d’y mettre les céréales (dans mon bol, le sien était déjà prêt), pleure parce qu’il ne veut pas mettre ses chaussettes, refuse que je l’habille, et crie parce qu’il voulait mettre son manteau jaune (manteau d’été) et non pas le rouge (manteau d’hiver). Et tout cela en trois quart d’heure, ouf, ça fait un peu beaucoup alors qu’il n’est pas encore 7h30 du matin… Alors oui, le coup du manteau alors que j’étais en retard et déjà un peu remontée, j’ai fini par un peu crier, et à culpabiliser dans la foulée. Ah ces sacrées émotions… Elles ne sont pas toujours tendres avec nous 😉

    Merci pour cet article qui déculpabilise, et qui donne des astuces faciles à mettre en place, faciles à comprendre et au final très logiques. Il s’agira à l’avenir, quand une situation de crise arrivera, de maitriser mes émotions, de réussir à prendre du recul pour comprendre et accueillir les émotions de mon fils avec sérénité.
    Je vais lire les autres articles avec beaucoup d’attention !

    Justine

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