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Comment sortir du baby blues, ou même ne pas y plonger ?

Heureusement, ce « baby blues » n’est pas une fatalité.

Devenir un parent épanoui est possible… mais surtout essentiel ! En effet, nos enfants sont des éponges et ressentent parfaitement notre frustration, notre impatience, notre stress. Tout cela les angoisse, et ils l’expriment en criant ou en pleurant, ce qui nous énerve et nous fatigue d’autant plus… Bienvenue dans le cercle vicieux !

Alors, certes, le baby blues est en partie hormonal et n’est censé durer que quelques jours, mais il est important 1/ d’être informé·e pour ne pas paniquer et 2/ de prendre les mesures importantes pour nous soulager !

Si notre enfant n’a aucun problème particulier et qu’il est en bonne santé, il existe des moyens pour casser ce cercle. Voici une petite définition et 5 clés pour sortir (ou ne pas tomber) dans ce cercle vicieux du baby blues à la naissance d’un bébé…

Qu’est-ce que le baby blues ?

Pour commencer, notons que le baby blues est un état émotionnel transitoire qui survient chez certaines femmes peu de temps après l’accouchement. Il se caractérise par des sentiments d’irritabilité, de tristesse, d’anxiété et de fatigue. Le baby blues est un phénomène courant et normal qui peut toucher jusqu’à 80% des nouvelles mamans. Il est généralement de courte durée, ne dure que quelques jours à quelques semaines après l’accouchement et disparaît sans traitement particulier.

Les causes du baby blues ne sont pas clairement définies, mais il est considéré comme une réponse normale aux changements hormonaux et émotionnels qui se produisent après l’accouchement. La diminution rapide des niveaux d’hormones telles que l’œstrogène et la progestérone peut contribuer aux symptômes du baby blues.

Les symptômes du baby blues peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les symptômes les plus courants comprennent des pleurs fréquents et sans raison apparente, une fatigue excessive, une irritabilité, une anxiété, une difficulté à dormir ou à se concentrer, une perte d’appétit et une diminution de l’estime de soi. Il est important de souligner que le baby blues est différent de la dépression post-partum, qui est une condition plus grave et plus durable. Si les symptômes du baby blues persistent pendant plus de deux semaines ou s’aggravent, il est important de consulter un professionnel de la santé pour obtenir de l’aide et un traitement approprié.

Les femmes qui ressentent des symptômes de baby blues peuvent prendre des mesures pour se sentir mieux, notamment en obtenant suffisamment de sommeil, en s’assurant de bien manger et en se reposant autant que possible. Elles peuvent également chercher du soutien auprès de leur famille et de leurs amis ou de groupes de soutien pour les nouvelles mamans… c’est là que nos conseils interviennent

1/ Aidons bébé à arrêter de pleurer

Il pleure sans cesse et cela stresse toute la famille. Il faut que la pression redescende. Alors oui, il a peut-être eu son dernier biberon il y a 2h, mais si quelques millilitres supplémentaires lui permettent de s’apaiser, pourquoi hésiter ? Cela fait 2 semaines que vous galérez à l’allaiter et que chaque tétée est une souffrance ; si cela nuit à votre relation, pourquoi persister ? Nous ne voulons pas lui donner de tétine, mais rester 1 heure avec le petit doigt dans sa bouche commence à être contraignant : pourquoi continuer ? Et puis si rien n’arrête ses pleurs, quelques grains de sucre très occasionnellement sur sa tétine peuvent lui permettre de se calmer, pourquoi s’en priver ? Même les hôpitaux utilisent cette technique infaillible! Il y a des dizaines de techniques pour aider un bébé à arrêter de pleurer. Utilisons-les toutes. Car l’essentiel est qu’il se sente mieux… et nous aussi ! (Voir l’article « Astuces pour aider bébé à arrêter de pleurer »)

2/ N’angoissons pas pour des « anormalités » sans importance

Il dort trop. Il ne dort pas assez. Il mange trop. Il n’a pas réclamé son biberon depuis 8 heures. Il n’a pas eu de selle depuis 2 jours. Il a mal au ventre. Il a régurgité. Il fait du bruit en dormant… Les occasions de s’inquiéter sont nombreuses mais essayons de garder cela en tête : tant qu’il n’a pas de fièvre, qu’il est en bonne forme, et que le médecin ne voit rien d’anormal, notre bébé va bien !

3 / Sortir du baby blues, ou ne pas y rentrer, c’est aussi partager les tâches avec notre conjoint et s’offrir de la bienveillance

Cela va de soi, mais ça va mieux en le disant. À deux, on a aussi deux fois plus d’énergie, de bonnes idées et d’astuces pour bien s’occuper de son bébé 😉

Et rappelons-nous aussi que nous venons de faire quelque chose d’incroyable : DONNER LA VIE !

Alors, on peut s’offrir un kiff de gratitude totale et se chouchouter sans complexe (voir aussi le mois d’or). On peut s’octroyer le repos et la bienveillance que l’on souhaiterait à notre meilleure amie ! On peut faire attention à notre alimentation et s’appuyer sur les compléments alimentaires pour éviter de laisser des carences s’installer !

On peut appeler notre chéri, nos cop’s de toujours et notre maman à la rescousse… Offrons aux autres la place de nous aider ! Offrons-nous de la douceur et du temps !

4/ Pour vaincre le baby blues : Sortons !

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Si nous avons l’impression de tourner en rond, de ne voir personne ou d’être à la limite de la dépression, sortir devient primordial ! Prendre l’air permet de moins focaliser sur le bébé et tout le monde en bénéficiera. D’abord parce qu’il préférera largement avoir des parents épanouis, mais aussi parce qu’il adorera être bercé par le transport. Il sera rassuré par les gens qui parlent autour de lui, et subjugué par les nouvelles lumières, les nouveaux sons, les nouvelles couleurs. De quoi lui faire oublier son mal-être (s’il en avait un), et même son prochain biberon !

Donc si vous êtes seul(e) chez vous face à votre bébé qui pleure, aussi étonnant que cela puisse paraître : prenez-le et partez-vous balader ! Parfois, 5 à 10 minutes suffisent. (voir l’article : « Bébé 1 mois : comment ne pas déprimer et en profiter ! »)

5 / Faisons-nous aider !

Les amis et la famille, c’est fait pour ça. Demandons-leur de venir passer l’après-midi. Car gérer un bébé à plusieurs, c’est un peu transformer un moment de galère en moment de partage. 🙂

Et si nous en avons la possibilité, n’hésitons pas à le faire garder par la famille ou une nounou de confiance. Cela fera du bien à tout le monde et nous permettra de nous reposer, de faire redescendre la pression,  pour être en pleine forme quand nous le retrouverons.

Peur de passer du baby blues à la dépression prénatale ? Faites le test !

Pour savoir si vous présentez des signes évocateurs de dépression, le ministère de la Santé et des solidarités a mis à disposition un questionnaire1000 premiers jours blues”. En quelques questions, vous aurez un aperçu de votre état émotionnel et vous pourrez consulter si besoin.

Prêt à surmonter ce baby blues ?

Bien sûr, il y a mille et une raisons qui font que cette période est plus ou moins facile. Surtout quand les hormones nous ont fait plongé dans le baby blues. Mais lorsque vous sentez que vous perdez pied, repensez à ces 5 conseils, donnez de l’importance à votre bien-être, respirez un grand coup et… sortez (uniquement si vous en avez envie) !

Pour aller plus loin, et gérer les premières années avec bébé avec plus de sérénité , je vous propose de recevoir (gratuitement) le “PACK spécial bébé” : avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colères, interdits, etc. ! Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien 🙂

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Commentaires

0 thoughts on "Comment sortir du baby blues, ou même ne pas y plonger ?"

  1. Fanny dit :

    Vous ne pouvez pas inciter les mamans à abandonner l’allaitement ainsi, sous prétexte que leur bébé pleure.
    C’est un sujet extrêmement grave que vous abordez là. Et ceci n’est certainement pas une solution sur le long terme. D’autant que le sein est justement ce qui a été prévu par la nature pour répondre aux besoins de bébé et l’apaiser.
    Je suis choquée par vos propos.

    1. Delphine dit :

      Pareil que vous !

    2. Elo dit :

      Bonsoir je pense que vous n’avez pas subi un allaitement dans la souffrance et non plus de baby blues ou dépression post partum pour réagir ainsi Fanny

      1. Fanny dit :

        Mon allaitement se passe très bien et je n’ai pas eu le baby blues (j’ai accouché de façon totalement naturelle, ce qui aide beaucoup). Mais en réalité je ne vois pas le rapport avec le propos ici.
        Je ne dis pas que toutes les femmes doivent allaiter, peu importe les conditions dans lesquelles elle se trouve. Cependant il arrive souvent que la mise en place de l’allaitement soit délicate, douloureuse, difficile. Puis ensuite ça se met en place et c’est des mois de bonheur, de bien-être, de simplicité pour bébé et pour maman.
        Il serait judicieux de faire la différence entre une maman en grande difficulté et une fatigue/douleur passagère.
        Il ne faut pas oublier que le lait artificiel est loin d’égaler le lait maternel et que le biberon est loin d’égaler le sein.

      2. MelaniV dit :

        Bonsoir.

        Contrairement à Fanny, j’ai fais une dépression dites post-partum (c’est une dépression tout court mais bon), j’ai eu aussi des moments de doutes sur mon allaitement, mais est ce que j’ai lâcher ? Non, pourquoi ? Parce que 1) je suis faites pour ça, je suis un mammifere donc j’allaite 2) les PCN sont bourrés de cochonneries et fait à base de lait de vache (ceci est un autre débat)

        Si l’allaitement fait mal, ce n’est pas normal, il y a plusieurs causes possibles : mauvaise positions, freins de la langue ou de la bouche..

        Le sucre est extrêmement mauvais pour la santé, pire pour un nouveau née.

        Le nourrisson qui je rappel a été nourris h24/7j pendant 9mois demande souvent à téter car c’est très rassurant pour eux déjà, le lait maternelle est tellement parfait pour eux qu’ils ne mettent que 20min à le digérer (le 4h entre chaque biberons de PCN y a une raison). Le nourrisson se régule tout seul au bout de quelques mois… l’allaitement en général est beaucoup plus complexe qu’on le croit… rien que les pics de croissances ce monsieur n’en parle même pas..

        1. Caroline dit :

          La dépression post patrum est en partie hormonale et l’allaitement protége de cette dépression. Des études scientifiques l’ont prouvés. Les femmes qui allaite ont deux fois moins de chance de faire une dpp. Par contre les femmes qui voulaient allaiter mais n’ont pas réussi ont 4 FOIS PLUS de chance d’en faire une !! Cet article qui décourage l’allaitement et donne des conseils bien pourris est dangereux.

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