Vous souhaitez réduire “les pétages de plomb” des parents en France ?

Vous souhaitez réduire “les pétages de plomb” des parents en France ?
Un truc simple, à la portée de tous…

J’ai entendu parler d’une initiative génialissime et à la portée de tous, pour diminuer les « pétages de plomb » des parents.

Une amie d’amie d’une connaissance… (bref, impossible de retrouver la source) a mis ça en place avec quelques parents du quartier. Ils ont créé un groupe WhatsApp pour quand l’un d’eux est dans une situation où « ça chauffe à la maison » . Eh bien, ce groupe WhatsApp permet de confier son enfant chez un copain, à toute heure du jour et de la nuit, dès qu’on voit que la tension commence à monter, et d’éviter ainsi que la situation ne parte en cacahuète.

Les parents se sont mis d’accord : quoi qu’il arrive, si ton enfant débarque chez nous, on ne lui pose pas de questions, et on prend soin de lui, le temps qu’il faut.

Cela revient un peu à la logique de « la classe d’à côté », quand les professeurs envoient temporairement un élève dans une autre classe pour souffler un peu.

L’objectif n’est pas de “punir” l’enfant. Vraiment pas. Mais de se dire, “Là, je suis trop sous-tension, rien ne va se régler d’intelligent, et je sens que j’atteins ma propre limite. Je te propose d’aller jouer chez ton copain, passer une bonne soirée, plutôt que de continuer cette guerre familiale.”

Alors évidemment, ce n’est pas “l’idéal”. L’idéal serait que nous, parent, soyons suffisamment mature et responsable pour savoir restreint serein même dans la tempête.

Mais force est de constater qu’en France, nous sommes baignés dans une culture de rapport de force avec notre enfant, qui fait que cela peut chauffer… Donc en attendant de régler le problème de fond, cette solution peut éviter bon nombre de cris, voir de rabaissement, voir de tape envers nos enfants. Je rappelle qu’il y a 17% de maltraitance grave en France, et de la violence ponctuelle est dans la majorité des foyers (ce qui par exemple n’est pas le cas en Suède où aucun parent ne punit ou ne tape son enfant).

Voilà qui, de mon point de vue, est bien plus pertinent que la solution d’enfermement proposée par Caroline Goldman —  je ne sais pas si vous connaissez, c’est une personne ultra-diplômée, qui après des années d’études en psychopathologie et psychologie a trouvé la solution magique à tout problème avec nos enfants : l’enfermement — Car un gamin enfermé qui hurle derrière la porte, ne permet pas, me semble-t-il, une redescente aisée des tensions, ni chez le parent qui l’entend hurler, ni chez l’enfant qui l’on vient d’enfermer de force…

(même si la solution du Time Out peut, dans certains cas, être notre solution secours, cela est, de mon point de vue, par la technique à sortir dès qu’un truc va pas)

Rappelons que nos enfants apprennent de nous avant tout par imitation. Est-ce vraiment la technique de C. Goldman que l’on souhaite leur enseigner ? C’est-à-dire : quand, plus tard, ta femme te « fait chier », tu l’enfermes dans la chambre par éviter de la violenter ? Non, on va prendre l’air.

On ne règle pas un problème sous l’emprise de la colère, mais on en reparle à froid.

Il ne s’agit pas de juger les parents ni les enfants, mais de les aider.
Parce que nous savons ô combien il est difficile d’élever un enfant.
Encore plus quand on est parent solo.
Encore plus quand on vit dans un logement exigu.
Encore plus quand on est épuisé.

Alors, lançons-nous dans plus d’entraide, et de fraternité

Je crois que nous avons tous envie d’aspirer à plus de solidarité.

🫶PS : Pour s’occuper du problème de fond des “pétages de câble”, il y a la conférence “4 clés pour diminuer les colères de nos enfants et les nôtres” ouverte à tous, rediffusée le 9, 10, 11 novembre, à ne pas manquer ! >> Inscription ici

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