On est jeudi soir, trop de devoirs, et cette poésie qui ne veut pas s’imprimer dans sa mémoire…
Ma fille pleure, “je vais jamais y arriver…”
Quant à moi, j’ai une journée épuisante, je vois cette soirée s’éterniser, et ma patience s’étioler.… Je dis alors à ma fille :
« Tu sais, on ne va pas se pourrir la soirée pour quelques vers, dont on n’a rien à faire. »
J’écris un mot dans son carnet de correspondance.
Aurais-je dû plutôt lui enseigner la persévérance ?
Mais combien sommes-nous aujourd’hui, adultes,
à courir sans cesse pour tout faire bien, jusqu’à se pourrir notre santé et notre quotidien ? Et si la force qui nous manquait, justement, était celle de ralentir ? D’oser dire non pour se choisir, et d’enfin s’autoriser à vivre ?
Alors ma fille, apprendre à s’écouter, c’est peut-être ce soir, ce que j’ai envie de t’enseigner…
Écouter ton “ras-le-bol”,
accepter ton “j’en peux plus”.
Parce que ces quarante dernières années m’ont appris une chose :
la persévérance, ce n’est pas une force qu’on doit développer pour s’entraîner à cocher des cases,
ni pour répondre aux attentes des autres, si elles ne sont pas les nôtres.
Rejoins l’appli Cool Parents 😎

Du 5 au 30 novembre ✨💪 Un boost de confiance en soi, pour toi et ton enfant 👉 rejoins-nous avant le 5/11 !
La vraie persévérance…
C’est un élan de joie qui naît au plus profond de soi.
C’est cette fougue et ce feu, que je vois parfois dans tes yeux,
quand tu joues des heures à construire, à créer,
et que pour rien au monde, tu ne veux t’arrêter.
On n’a pas besoin de force quand le sens nous porte.
Mais si tout notre temps est embourbé dans des obligations, il n’y a plus de place pour trouver le chemin de nos ambitions.
Alors ce soir, on ne fera rien
…à part prendre dix minutes, toutes les deux, sur le canapé, pour se mettre bien…
Et regarder cette vidéo de Mégalodon que tu voulais me montrer — et qui t’avait tant enthousiasmée.
Chère Maîtresse… ma fille n’apprendra pas sa poésie ce soir.
——
Déposer / Voir les commentaires
Très séduisante cette proposition de zapper l’apprentissage d’une poésie pour se reposer un peu. Oui mais je me demande quand même si ce n’est pas inciter son enfant à apprendre un comportement qui ne passera pas plus tard, dans la vraie vie, au boulot. Sans parler d’un certain mépris vis-à-vis de l’enseignant(e), déjà suffisamment déconsidéré(e) dans son difficile métier. Ne vaudrait-il pas mieux faire un message à l’enseignant(e) en lui expliquant que son enfant n’arrive plus à mémoriser vu son état de fatigue et demander qu’il puisse l’apprendre à un moment plus favorable, le week-end par exemple ? Ainsi l’apprentissage se fera quand même (pas inutile) mais sans provoquer la colère et l’incompréhension de la part de l’enseignant(e).