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Éduquer sans punir : oui c’est possible ! Voici comment.

Nous utilisons souvent la punition pour faire payer à notre enfant son erreur, dans l’espoir qu’il réfléchisse à ce qu’il a fait et dans le but de le dissuader de recommencer. Cependant, beaucoup de choses laissent à penser qu’ÉDUQUER SANS PUNIR donne de meilleurs résultats… Nous avons testé pour vous son utilité.

Dans deux situations identiques, nous avons la première fois utilisé la punition et, dans la seconde, nous avons géré les choses de façon plus empathique. Voici les résultats…

Voici comment cela s’est passé le jour où nous l’avons grondée et punie

Un soir de retour du bureau nous jouions avec les enfants à se toucher le nez. Oui, les jeux débiles ont souvent beaucoup de succès. Lorsque notre fille, au lieu de toucher le nez de son frère, lui fit une « fourchette » ! Pour ceux qui ne connaissent pas le rugby, c’est quand on met les deux doigts dans les yeux…sympa. Léon hurla. Imaginez cette scène où votre petit dernier hurle de douleur à cause de votre aîné… Comment auriez-vous réagi ?

Nous avons géré la situation “à l’ancienne”, c’est à dire avec fermeté et beaucoup moins de douceur et d’empathie que d’habitude… Papa lança alors un « ça ne va pas non ?!! Qu’est-ce que tu as fait ? ». Joy fondit en larmes. Je pris Léon dans les bras, qui s’arrêta de pleurer en quelques secondes (Ce que les enfants sont résistants !). Papa ordonna à Joy : « Tu dis pardon à ton frère ! ». On lui laissa deux chances, et n’ayant obtenu aucun pardon, Papa l’a finalement mise au coin. Elle pleura de plus belle, hoquetant de tout son corps.  Puis on lui demanda de dire ‘pardon’ pour lever la punition, ce qu’elle fit sans grande conviction.

J’échangeais à froid avec elle, pour voir ce qu’elle avait retenu de cette leçon : « Papa, il m’a grondé, il ne m’aime pas, je suis trop triste moi. », le visage complètement décomposé. « Mais pourquoi il t’a grondé ? » « Je ne sais pas ». Je lui réexpliquais, et la questionnais : « Tu es triste d’avoir fait mal à Léon ? ». Elle me répondit un petit : « Oui »… Puis elle s’empressa d’aller faire un câlin à son papa, pour se réconcilier.

Autre jour, autre réaction : voici comment cela se passa le jour où nous ne l’avons ni grondée, ni punie

Un soir de retour du bureau nous nous lançons dans un “memory” avec notre aînée. Léon (1 an) voulut, bien sûr, se joindre à nous. Mais n’ayant pas compris les règles,  il attrapa 10 cartes en même temps, au grand désespoir de sa sœur qui lui dit : « Léon, tu nous laisses jouer au memory !», tout en le poussant suffisamment pour qu’il tombe à la renverse sur la moquette. Il se cogne la tête contre le sol et hurle. Vous imaginez la scène ?… Parfois, devant ce comportement ‘inadmissible’ de votre enfant, la pression peut monter d’un coup en nous.

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Je prends alors Léon dans les bras, et m’adresse à lui : « Pardon Léon, je pense qu’elle ne l’a pas fait exprès. Pardon, elle ne voulait sûrement pas te faire mal ». Oui, je préfère penser et persuader ma fille qu’elle voulait bien faire, plutôt que de la persuader qu’elle a été méchante. Je ne le console pas trop non plus, souhaitant que Joy puisse voir pleurer son frère, et ainsi prendre conscience de l’impact de son geste. Son visage décomposé devant les larmes de son frère  laisse à penser qu’elle est désolée pour lui. Plutôt que de lui imposer une façon de réparer son erreur, je la laisse la trouver d’elle-même : « Qu’est-ce que l’on peut faire pour Léon ? » « Attends maman, je vais lui faire un câlin ».

Elle lui fait un très gentil câlin et lui dit : « Pardon Léon, tiens regarde la boite qui fait de la musique ». Peut-être que le simple fait d’avoir moi-même donné l’exemple en demandant ‘pardon’ à Léon lui permit de facilement adopter cette attitude. Je mets les bouchées doubles pour réconforter Léon et le faire remarquer à Joy : « Regarde comme Léon va mieux maintenant que tu lui as fait un câlin et que tu lui as demandé pardon ! Nous, on n’a pas envie de faire de mal à Léon ». On reprend notre partie de memory, et je l’entends dire : « Léon, si tu veux, tu peux jouer avec nous ». Oui, j’ai halluciné… « Joy, tu n’oublieras pas de faire attention la prochaine fois. Il est fragile tu sais. Promis ? » « Promis ».

Ces deux histoires n’ont pas été romancées. Elles n’ont pas pour objectif de montrer comment régler une dispute entre frère et sœur (car ici, ils ne sont pas en train de se disputer), mais de démontrer l’effet que la punition peut engendrer, et ce que l’on peut parfois obtenir lorsque l’on décide d’éduquer sans punir.

L’objectif n’est pas de gagner une bataille avec notre enfant, ni de ne ‘rien lâcher’ ou de chercher à le dominer. L’objectif est de l’influencer pour le responsabiliser. C’est ainsi qu’il deviendra grand. Si vous souhaitez aller plus loin que cet article, et que je vous envoie les clés à connaître pour ne pas avoir à répéter mille fois les choses et crier, tout en maximisant vos chances pour que votre enfant fasse ce que vous lui demandez, n’hésitez pas à me laisser votre email ci-dessous, je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Une mine d’infos et d’idées sur le sujet.

Éduquer sans punir : résultat de cette expérience

Même si notre aînée a son petit caractère et que cela ne se passe pas toujours comme cela, si nous comparons les deux situations, dans la première, le ‘pardon’ à son frère était contraint et elle n’a pas vraiment compris ce qu’on lui reprochait. Dans la deuxième situation, non seulement son ‘pardon’ était sincère, mais en plus, elle lui a permis ensuite de rejouer avec elle. Comment peut-on obtenir de telle différences de comportements ?

Pourquoi est-ce que gronder ou punir n’a pas été efficace ?

Dans la première histoire, nous ne lui avons pas laissé le temps de prendre conscience de ce qu’il se passait. On a tout de suite créé une relation conflictuelle avec elle. « Ça ne va pas non ?!! » dit sur un ton plutôt accusateur, provoquant directement un conflit entre elle et nous. Elle pleure, non pas parce qu’elle regrette son geste, mais parce qu’elle est triste de s’être fait gronder. Sa tristesse prenant le dessus, elle n’était plus en état de retenir une leçon. Elle n’a pas envie de dire ‘pardon’ à son frère. Surtout que c’est à cause de lui qu’elle s’est faite gronder (attention, avec ce genre de situations qui peuvent vite provoquer des jalousies !). Et puis elle n’a pas non plus envie de demander « pardon » parce qu’elle se sent accusée. Nous aussi on peut avoir ce type de réaction : par exemple, on n’a pas envie de dire ‘pardon’ à un motard qui nous a insulté ! (Même si on est en tort…). Pour les enfants, c’est la même chose. Les excuses que nous obtenons de force (comme le chantage pour lever la punition), n’est pas efficace à long terme. Ce ‘pardon’ a juste l’avantage de faire croire aux parents qu’ils ont gagné, et de nous rassurer sur notre autorité…  Et la prochaine fois, si le même schéma se reproduit régulièrement, c’est la peur de se faire gronder qui surgira, et non la peine d’avoir fait mal à son frère…

D’ailleurs, nombres de pays ont exclu les fameuses ‘violences éducatives ordinaires‘ de leur quotidien. Par ailleurs, en tant qu’adulte, pour la grande majorité d’entre nous, nous ne tolérerions pas d’être “puni” ni en couple, ni en entreprise. Une relation saine me paraît plutôt basée sur le respect mutuel et le coopération que sur la contrition/obéissance.

éduquer sans punir, c'est possible

En conclusion, gronder fort ou punir n’incite pas l’enfant à reconnaître son erreur, ni à demander ‘pardon’, cela ne le responsabilise pas non plus pour l’avenir.

Des excuses sincères et la promesse de “ne pas recommencer”… Comment y arriver ?

  • En n’employant pas le « tu » accusateur (« tu as vu ce que tu as fait ! »), mais en décrivant la situation « Pauvre Léon, il a l’air d’avoir tellement mal », on l’incite à prendre conscience de ce qu’il se passe. C’est une description empruntée à la communication non violente qui  permet de regarder objectivement la scène

  • En ayant confiance dans le fait qu’elle est quelqu’un de bien, qu’elle ne voulait pas lui faire de mal, on l’encourage des comportements positifs. Si elle avait vraiment fait exprès de taper son frère, j’aurai pu dire : « Cela ne te ressemble pas, qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu fasses cela ? »

  • En lui montrant l’exemple de ce qu’il faut faire, ou en l’invitant à trouver elle-même une solution pour réparer (Comment on va faire maintenant que c’est cassé ?), on l’incite à réparer son erreur.

Évidemment cela ne marche pas 100% du temps et avec tous les enfants, mais cela vaut le coup d’essayer.

Et bien sûr, ce n’est pas l’unique façon d’éduquer sans punir. Dans d’autres circonstances, comprendre pourquoi l’enfant s’est mal comporté, et lui donner une façon différente d’agir pour atteindre son but, est aussi une bonne solution.

Comprendre ici pourquoi la méthode du “file dans ta chambre dans 1…2…3” n’est pas totalement bénéfique non plus, découvrir l’article.

Une éducation sans punition, c’est possible !

Bien sûr, changer notre modèle éducatif, c’est loin d’être facile ! En règle générale, nous reproduisons ce que nous avons vécu avec nos parents. Pour autant, changer notre manière de faire, c’est possible. Pour faire des petits pas dans notre quotidien, j’ai mis en place le Cool Boost, un coaching parental accessible où nous nous concentrons sur un sujet spécifique, chaque mois. Je vous laisse découvrir les commentaires…

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Commentaires

0 thoughts on "Éduquer sans punir : oui c’est possible ! Voici comment."

  1. Karine dit :

    La mère demande pardon à son fils qui a été poussé par sa sœur….
    En faisant cela, cela ne responsabilise pas du tout l’aînée ! Au contraire… Elle fait une bêtise (relativement grave puisque elle exerce de la violence) et c’est sa mère qui demande pardon ?
    Quel message est censé comprendre l’enfant ?
    Et le plus jeune ? Qu’est il censé comprendre lorsque violente sa mère ne le console pas pour qu’il pleure bien devant sa sœur espérant une réaction de cette dernière ?
    Ou est le sentiment secure qu’il est censé ressentir pour son développement ?
    Qu’il peut frapper ou violenter son frère, et c’est le parent qui demande pardon.
    ?!
    Certes elle va ensuite faire une sorte de mea culpa sincère ou non ?
    Punir oui mais en expliquant la punition dans quel but est elle arrivée, pourquoi et qu’est ce qu’on attend en retour ?
    Rien de plus.
    Il ne faut pas se creuser le cerveau et faire une prétendu masturbation de l’esprit pour éduquer des enfants en cherchant des méthodes alternatives et pseudo intelligente.
    Aujourd’hui nous avons une société avec des individus individualistes, narcissique et égocentrique. Cela est du à l’éducation et précisément ce genre d’éducation. L’enfant est roi, on ne le gronde pas. Résultat c’est l’impunité, l’intolérance à la frustration… Un terreau favorable aux maladie psychiatrique ( borderline etc) et aux délinquants…

    1. Hector dit :

      Vous n’avez pas compris ce qu’il s’est passé. La mère n’a pas demandé pardon au fils mais lui a manifesté de l’empathie (même si ça peut ressembler à cela), c’est une façon de le consoler. Ainsi, la fille a pu elle aussi éprouver de l’empathie pour son frère et lui présenter des excuses, et la prochaine fois elle n’aura plus forcément besoin que sa mère aille voir le fils. Ce dernier ne sera pas impacté dans son développement puisque il reçoit après de l’empathie de la part de la mère et de la fille. Si Joy avait été grondée et punie, elle n’aurait pas présenté ses excuses à Léon (ou alors de fausses excuses), et il n’aurait pas été rassuré. De plus la fille aurait éprouvé de la rancoeur face à cette situation et n’aurait pas eu l’idée de s’excuser dans d’autres situations par la suite. On voit bien que les punitions n’ont aucuns bienfaits et n’apportent rien. Les méthodes de l’éducation positive ne sont certes pas miracles (c’est pour ça que vous en doutez) mais elles n’eduquent pas surperficiellement les enfants en tout cas. Et on n’a bien vu que ça ne fait pas d’enfants rois (la fille a pu s’excuser contrairement à la fois où elle a été grondée et punie).

  2. leajolie dit :

    Je suis entièrement d’accord, car les punitions surtout si les paroles sont hurlées ou dites trop vite l enfant reste figé ou se demande quoi, il ne comprend pas tandis qu en étant calme et leur montrer comment agir ils agiront beaucoup mieux et surtout que se mettre à leur hauteur ils auront confiance et feront après un acte pour faire plaisir et ainsi ce sera pareil avec frère et soeur mais toujours leurs montrer notre amour pour tous malgré leurs actions négatives car elles deviendront positives après puis ce sera continuel même en grandissant ils ont besoin de sentir l amour des parents pour qu ils aient confiance et se sentent entourés, aimés, alors la jalousie ne sera pas présente, donc montrez l exemple en premier .

  3. Anonyme dit :

    Jai emails sa

  4. amal dit :

    Bonjour,
    super article merci
    par contre je pense qu’il y a un problème, pas possible de mettre les coordonnées pour recevoir le mail

  5. Claire dit :

    Je pense que gronder et punir sont un service à rendre à nos enfants. Ils doivent apprendre qu’il y a des règles, des limites à observer, et que s’ils les enfreignent il y a des conséquences. Cela les prépare pour la vie en société. Cela les aide à devenir plus tolérants et flexibles. Cela va aussi dans le sens d’une justice. Votre fille ne doit pas se sentir toute puissante par rapport à son frère. Elle ne doit pas lui faire mal, point barre. Gronder ne veut pas dire que l’enfant est méchant ou qu’on l’aime moins comme je le répète à ma fille, simplement qu’une attitude doit être corrigée. Les enfants peuvent être très intelligents et manipulateurs et pleurer pour vous faire culpabiliser et pour recentrer l’attention sur eux quand ils se font gronder ou punir. Il faut persévérer tout en restant dans l’amour et la paix (car si on s’énerve profondément ils peuvent en être blessés pour le coup), et ne pas punir longtemps si l’enfant est jeune mais systématiquement si la règle est enfreinte. Bon évidemment ça c’est mon éducation et ça marche très bien avec ma fille. Après tout dépend également du tempérament des enfants…

    1. Anonyme dit :

      Pff

  6. Anonyme dit :

    Merci pour ses informations

  7. orion-c dit :

    Bonjour,
    Je trouve cet article intéressant, je vis régulièrement la situation avec mon fils de 3 ans et ma fille de 6 mois. Personnellement j’ai également testé les deux méthodes: punition puis dialogue. Il est vrai que la deuxième engage moins de cris et d’énervement toutefois dans les deux cas je me pose la question de l’efficacité puisqu’au final il recommence sans cesse… Auriez vous des idées ou faut il attendre que “jeunesse” se passe?? Personnellement ma fille de 6 mois a aujourd’hui un bleu sur le front, son frère l’ayant “involontairement” tapé avec un jouet “sans faire exprès” que dois expliquer à la pédiatre… Je jure que je surveille mes enfants mais j’ai réagi trop tard!!
    merci

  8. Perrine dit :

    Bonjour Charlotte,

    Cela fait un moment que je vous suis maintenant et je trouve que vous avez de bonnes idées. J’admire le chemin que vous réussissez à faire avec vos enfants. Par contre je trouve que dans votre écriture vous êtes (probablement sans vous en rendre compte) très jugeante envers les parents qui sont peut-être au début de leur chemin et non pas encore acquis la clés de l’éducation positive ou n’y arrivent pas encore. Peut-être pourriez vous essayer d’être également bienveillante envers les adultes auxquels vous vous adressez en vous tenant dans votre premier exemple strictement aux faits que VOUS avez vécu sur la situation et ne pas sur-ajouter de “nous aurions pu ajouter… Et ça aurait été la cerise sur le gâteau !”
    S’il vous plaît, laissez les gens apprécier vos réussites sans leur insinuer que s’ils n’y arrivent pas encore ils sont d’horribles parents. Comme le dit si bien votre amie Noémie, il suffit de montrer l’exemple (comme vous le faites si bien avec vos enfants)

    1. Charlotte - CPMHK dit :

      Bonsoir Perrine, merci de votre message qui m’a fait beaucoup réfléchir car j’essaye de faire attention à ces choses là. Mais j’ai beau relire la phrase quand je dis « nous aurions pu ajouter » je m’inclus bien dedans, c’est sous entendu oui pour de vrai nous aurions pu déraper . Cependant c’est vrai sur le contexte de l’article pourrait rendre l interprétation différente et faire croire que c est un jugement ce qui n’est pas le cas. Si vous avez remarqué d’autres articles ou certaines phrases pourraient vous embêter , n’hesitez pas à m’envoyer un message , cela m’interresse et me permettra d’ajuster . Merci !

    2. Charlotte dit :

      Bonsoir Perrine,
      Merci de votre message qui m’a fait beaucoup réfléchir car j’essaye de faire attention à ces choses-là. Mais j’ai beau relire la phrase quand je dis “nous aurions pu ajouter” je m’inclus bien dedans, c’est sous entendu oui nous aurions pu déraper. Cependant c’est vrai que le contexte de l’article pourrait rendre l’interprétation différente et faire croire que c’est un jugement alors que ce n’est pas le cas (surtout si on est un parent qui a la fausse croyance d’être un mauvais parent , parce que l’on ne fait pas tout bien… ) Si vous avez remarqué d’autres articles où certaines phrases pourraient embêter, n’hésitez pas à m’envoyer un message, cela m’intéresse et me permettra d’ajuster. Je vous souhaite une belle soirée

  9. Meli dit :

    Bonjour
    Vous écrivez penser et “persuader” votre fille qu elle n a pas fait exprès de faire mal à son frère. Mon point de vue est différent.
    Je pense au contraire que c était précisément l intention de votre fille. Non pas parce qu elle serait “méchante” mais probablement parce qu elle s est sentie “agressée” par l attitude de Léon qui est venu perturber un moment agréable pr elle.
    L agressivité apparaît quand on se sent soi même agressé (même si ce n était pas l intention de l autre) c est une réaction de défense et il me semble important de la reconnaître comme telle, et de ne pas l annuler par nos paroles. Il semble intéressant d encourager l enfant à dire ce qui l à fait réagir ainsi et réfléchir à l intention de l autre et à comment faire autrement pour se faire comprendre (ex : qu est ce que tu aurais pu dire où faire au lieu de le pousser ?) il serait probablement utile d expliquer à Léon pourquoi sa sœur réagit ainsi parce qu’il n a sans doute pas compris ce qui lui arrivait, lui qui voulait simplement participer..
    Je trouve super d encourager votre fille à chercher les moyens d apaiser son frère et donc arranger la situation.
    Par contre pourquoi demandez vous pardon à Léon. Pour montrer l exemple ? Mais ce n est pas vous qui l avez poussé…

    1. Andrée dit :

      Réflexion intéressante, je suis d’accord avec vous (meli) aussi, j’aime bien la façon dont Joy a réagit et comment les parents ont géré la situation mais c’est vrai que Léon peu commencer également à comprendre qu’il a perturbé sa soeur et ça permettrait à Joy également de comprendre son propre comportement, non pas pour le justifier mais pour l’accepter. Elle a eu une réaction “normale” mais maladroite comme n’importe quel enfant et du coup c’est là où maman s’ excuse pour elle, très valable aussi, pour montrer à sa fille un exemple de comportement, en tout cas merci à Charlotte pour ses conseils et à Meli pour vos apports constructifs également 🙂

  10. Chiara dit :

    Bonsoir
    Impossible de mettre mon mail pour recevoir les clés …
    cordialement

    1. Anie dit :

      Pareil pour moi ?

    2. Charlotte dit :

      c’est modifié ! vous pouvez maintenant le mettre

      1. pouit dit :

        Bonjour, j’ai beaucoup aimé votre article et vous en remercie !
        Voici mon adresse mail pour recevoir les clefs et en savoir plus, j’ai hâte de vous lire !
        Merci encore et bonne soirée

  11. phuphus dit :

    Bonjour,

    et si le laps de temps entre la première situation et la seconde lui avait permis de comprendre ? Que se serait-il passé si les méthodes avaient été inversées ? Et si c’est la situation qui était l’élément prépondérant ? Dans le premier cas le geste peut être vu comme malencontreux, dans le deuxième cas il est volontaire (elle va vers Léon pour le pousser alors que l’activité de base est toute autre). Dans la première situation le contexte est un contexte de jeu que l’on arrête brutalement (et quelle que soit la manière, tout jeu que l’on arrête sans sommation est une frustration pour un enfant), avec un geste qui pour elle fait partie du jeu ; dans la deuxième situation son geste est issu de sa colère et est extérieur au jeu : sa perception de sa propre implication dans les conséquences n’est pas la même.

  12. ju dit :

    Vous le faites paraître si facile avec votre présentation, mais je trouve
    ce sujet est en fait quelque chose que je pense que je ne comprendrais jamais.
    Cela semble trop complexe et extrêmement large pour moi. Je suis impatient
    pour votre prochain post, je vais essayer de comprendre!

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