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C’est la question que je me posais quand j’entendis notre fille dire à sa grand-mère : « Eh bien moi, je danse très bien ! » et un jour plus tard à sa maîtresse : « Moi, je sais très bien faire du vélo ! »… Avec un petit air de vantardise, qui ne nous plaît pas beaucoup…
Le chemin parcouru
Et si au lieu de féliciter notre enfant pour le résultat (« Bravo, tu sais très bien faire du vélo ! »), nous mettions davantage en avant le chemin qu’il a parcouru pour arriver à ce résultat ? Car dans l’absolu ce n’est pas le fait de savoir faire du vélo qui est incroyable, mais plutôt : les efforts et la persévérance qui l’ont conduit à cet apprentissage : « Au début tu avais du mal à faire du vélo, et puis tu t’es entraînée, tu as essayé encore et encore, et maintenant tu y arrives, cela s’appelle progresser ! ».
Non seulement on évite ainsi le fait qu’il se croie le roi du vélo, mais surtout on lui démontre qu’il a su progresser, et c’est ça qui va lui donner la force et l’envie de franchir la prochaine étape !
D’ailleurs, si on le félicite pour le résultat atteint, l’enfant n’aura-t- il pas tendance à choisir des challenges faciles pour être sûr d’obtenir l’approbation de ses parents ? Alors qu’en valorisant l’effort, on l’incitera à choisir des challenges qui lui demanderont plus de travail, de concentration, de persévérance.
Sans compter que le compliment fait à un enfant devant ses frères et sœurs a souvent le don de rendre les autres jaloux. N’avez-vous jamais entendu l’aîné rétorquer : « Tu as vu moi aussi je sais très bien escalader le mur ! » ; « Oui, mais toi c’est normal, tu es grande… » ?
Alors qu’en abordant les choses ainsi, ce n’est plus le fait qu’il ait atteint son but que l’on félicite, mais le fait qu’il ait fait un effort pour y parvenir et qu’il ait progressé !
Stockons dans un coin de notre tête toutes ces petites réussites de notre enfant.
Car le jour où il sera découragé (« Maman de tout façon je suis nulle en maths », « Papa, j’ai touché que 4 balles au tennis, je suis nul.. »), notre soutien (« Mais si je suis sûr que tu vas y arriver ! ») ne sera pas toujours suffisant pour lui redonner confiance.
EN OCTOBRE
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Tensions, rapport de force…
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A contrario, si on met en avant sa capacité à progresser, en s’appuyant sur des exemples concrets, on a bien plus de chance de le convaincre ! « Il me semble que tu n’avais touché que 2 balles la fois d’avant, et maintenant 4. Tu vois tu as progressé, et si tu continues comme ça demain tu en toucheras 8, puis 10 puis 1 000 ! Cela demande du temps de progresser. Mais souviens de toi de l’autre jour où tu n’arrivais pas à faire du vélo ? Tu as continué d’essayer, tu t’es entraîné et après tu y es arrivé ! ». (À nous aussi de lui présenter un exercice qui lui permette une petite réussite, qui lui donne la force de s’attaquer ensuite à plus difficile). Les petites réussites concrètes d’un enfant le motivent souvent davantage que le discours bateau des parents (« Mais si tu vas y arriver »). C’est en lui donnant l’opportunité de relever des défis, même petits (voir l’article : Pourquoi je n’aide pas mon enfant), et en lui rappelant ses succès passés que l’on renforce la confiance de l’enfant en ses capacités.
Souligner précisément ses forces voilà un bon moyen de donner confiance en soi à son enfant
Cependant, certains situations se prêtent mois à ce genre d’encouragement. Alors comment formuler mon compliment « Tu danses très bien », pour éviter que ma fille, persuadée de ses talents de danseuse, voit son estime dégringoler, le soir où nos invités ne s’intéressent pas le moins du monde à son spectacle ?
Car en réalité ce n’est pas sa façon de danser qui est remarquable dans l’absolu, ni son dessin qui est objectivement magnifique, mais c’est moi qui apprécie sa danse ou son dessin pour des raisons qui me sont particulières, que d’autres n’apprécieront peut-être pas autant.
J’aurais plutôt dû dire « Je prends beaucoup de plaisir à te voir danser ». Avec « Je » plutôt que « Tu », je lui fais part de MON point de vue et évite déjà qu’elle le prenne pour un avis universel.
Mais est-ce que ce compliment « J’aime beaucoup ta façon de danser » l’encourage vraiment à donner le meilleur d’elle-même ? Je n’en suis finalement pas certaine…
Imaginons que l’on soit témoin à un mariage (oui, c’est du vécu !); après notre discours, les gens viennent nous voir et nous disent « Top ton discours », « Bravo ! », « Félicitations ! », évidemment on ne va pas cracher dans la soupe, ça fait plaisir !! Mais au moment de préparer le discours du mois d’après (parce que oui, on est témoin à DEUX mariages ;-), il se pourrait que l’on ait comme une petite pression, car à vrai dire, on ne sait pas vraiment pourquoi notre discours a tant plu, ni comment on a réussi cette fois à faire mieux que d’habitude…
Pourtant, si chacun venait nous dire précisément ce qu’il a aimé dans notre discours, « J’ai adoré ton autodérision », «Tes mimiques de visages m’ont tellement fait rire » (alors qu’on ne s’en est peut-être même pas rendu compte !), « Tu vivais ton personnage à 100%, on y croyait tellement, que je n’ai même pas réalisé que c’était toi au début ! », et bien là nous serions gonflé à bloc, car ils nous auraient fait prendre conscience de nos forces, et nous pourrions nous appuyer dessus pour persévérer !
Souvent, on n’a pas conscience de nos forces, alors que c’est en les connaissant que l’on gagne véritablement en estime de soi. Il ne s’agit plus d’un compliment qui nous fait plaisir, mais d’un encouragement qui nous donne la force nous dépasser.
Et pour ma fille c’est pareil : « Ok maman tu aimes bien ma façon de danser mais pourquoi ? Qu’est- ce qu’elle a de particulier ma façon de danser ? ». « Ta façon de danser me remplit de joie, car tu te laisses complètement porter par la musique sans restriction. C’est à chaque fois différent, mais toujours très joyeux ! ».
En détaillant mon compliment, non seulement je lui fais prendre conscience de ses forces, mais je renforce au passage l’estime qu’elle a d’elle-même, sans pour autant la laisser penser qu’elle est au-dessus des autres. Cette précision lui fait aussi comprendre davantage que c’est mon point de vue, et que peut-être que d’autres n’apprécient pas les mêmes choses que moi dans la danse, dans SA danse.
Oui, c’est vrai qu’être précis dans ce que l’on aime chez quelqu’un demande un effort d’observation, mais c’est aussi cela qui donnera la sensation à mon enfant que je m’intéresse véritablement à lui, et qu’il se sentira encore plus aimé… Cette petite “technique”, c’est une des idées possibles pour renforcer l’estime de soi de son enfant. Mais il en existe d’autres. Si cela vous intéresse, je vous propose de renseigner votre email ci dessous, et je vous enverrai gratuitement le PACK “CONFIANCE EN TOI” de CPMHK : Tout pour que nos petits croient fort en eux ! N’hésitez pas, c’est évidemment gratuit.
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Bonjour et merci pour tout ces bons conseils!
Effectivement, au quotidien on s’oublie et ça va vite, j’apprécie vos exemples bien précis qui répondent aux questions qu’on peut se poser.
Merci d’attirer l’attention sur une nouvelle façon de communiquer avec son enfant et qui ne peut être que ‘vivre mieux avec son enfant’.
Merci beaucoup pour votre article. Je me sentais un peu perdue face au commentaire de la maîtresse “elle doit prendre confiance en elle”, mais là j’ai pleins de pistes concrètes et détaillées qui me reboostent ! Merci
Merci pour tous ces conseils précieux et très bien analysés. Mon mari et moi-même gardons notre petite fille 2 à 3 jours par semaine. Elle a 17 mois et grâce à vos messages nous essayons de faire au mieux avec ma fille et mon gendre. De plus vos conseils sont gratuits ce qui est merveilleux et prouve que vous avez à cœur à aider au mieux les parents qui veulent rendent leurs enfants heureux. C’est grâce à des personnes comme vous que le monde peut devenir meilleur. Un grand MERCI
Bonjour,
J’aime beaucoup votre façon d’aller jusqu’au bout de la réflexion. Merci pour ce rappel que j’ai retrouvé dans des ouvrages mais qui est bien plus développé chez vous.
Merci encore, je suis abonnée à votre newsletter et je les trouve trouve très enrichissantes.
Merci pour votre message Imen ! Belle continuation à vous
Anne-Charlotte, CPMHK