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Tensions dans le couple : transformer les disputes en complicité

Une soirée avec un faux départ

Les enfants enfin couchés, on se retrouve dans le canapé, affalés l’un sur l’autre, éreintés par cette soirée infernale. Ce soir c’était dur. Il y a d’abord eu l’humeur de Léa, la petite de 3 ans, enrhumée et super grognon qui n’a pas voulu toucher à son repas, se brosser les dents, mettre son pyjama et aller se coucher : avec elle c’est souvent la révolution et ce soir en est un parfait exemple. Puis il y a eu Côme, le grand de 5 ans qui, lui, a pleuré pour avoir un deuxième chocolat en dessert, a pleuré pour rester encore 5 minutes sous la douche, puis a chouiné pour avoir une 3e histoire…avec lui c’est souvent la négociation pour en avoir le plus possible et ce soir en est, également, un parfait exemple.

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Usés par cette soirée de parents particulièrement piquante, la tête sur son épaule, je cherche une complicité avec mon mari en évoquant ce qui à cet instant nous rapproche : la galère de parents :
– ” Woua…c’était dur ce soir tu trouves pas? ”
– “ Oui mais en même temps, moi j’aurais punie Léa depuis longtemps à table si c’était moi qui lui avais donné à manger et Côme ne ferait pas autant de caprices si tu avais été plus ferme dès le coup du chocolat au dessert…”

BAM ! Gros coup de massue !! Moi qui cherchais une écoute bienveillante de mon humeur de la soirée, qui avais besoin de complicité et de connexion, me voilà servie avec zéro accueil de ce que je venais de dire et en plus, des reproches ! Je sens monter en moi la colère instantanément, fais un vif mouvement pour enlever ma tête de son épaule et le regarde droit dans les yeux, prête à le foudroyer d’un “ T’es sérieux là ???? ”.

Revenir aux bases de la communication

En le regardant, j’ai à cet instant un flash. Celui de nos séances en thérapie de couple qui me reviennent. Plus d’un an que l’on se fait accompagner tous les mois pour apprendre à communiquer tous les deux sans s’agresser. Plus d’un an qu’on a des conseils, des méthodes et qu’on apprend à changer 10 ans de mariage avec une communication désastreuse qui a failli nous perdre avec l’arrivée des enfants. Alors se mêlent à la colère déjà en moi, un peu de tristesse, mais surtout un peu d’empathie et de challenge : plutôt que de prendre ses remarques comme une attaque, je vais essayer ce soir d’appliquer les astuces qu’on nous à apprises en séance et essayer de discuter de ce qui vient de se passer avec mon mari : Pourquoi me dit-il ça ? Quelles sont les émotions qui le traversent à cet instant et quels sont ses besoins ? Et surtout comment faire pour que nos besoins à tous les deux soient respectés ?

Alors je me détends, respire et lui dit :
– “ OK, j’ai pas envie que ça parte en vrille ce soir, alors je vais essayer de faire comme notre psy à dit. “
(1/ Parler des faits : )
– “J’entends ta remarque sur la façon dont j’ai géré les crises des enfants ce soir. “
(2/ Quelles sont les émotions que cela me procure : )
– “ C’est rude là pour moi. Cette remarque me blesse et me met en colère. Je me sens jugée et je ressens de l’injustice car je ne suis pas responsable du comportement de nos enfants et surtout, je me sens super triste parce que j’avais envie de partager avec toi la galère de ce soir et je ne me sens pas du tout écoutée. ”
(3/ Parler de ses besoins : )
– ” J’ai besoin qu’on se soutienne toi et moi dans le fait d’être parent. Surtout après une soirée comme celle-là ! Je suis d’accord que l’on soit raccord sur l’éducation des enfants, mais dans le respect ! “
(4/ Formuler une proposition : )
– ” Est-ce que c’est possible à l’avenir que tu m’expliques ce qui te dérange plutôt que de le faire sous forme de remontrances ? “

Instantanément, mon mari s’est relâché. Il m’a dit :
– ” Purée…excuse-moi, c’est sûr que ma remarque n’était pas sympa. Excuse-moi pour ces reproches. C’est juste que moi je le vis hyper mal quand nos enfants sont dans cette humeur toute une soirée. J’ai pas envie que notre vie de parents ressemble à ça tous les soirs et je pense que c’est parce qu’il faut être plus fermes pour pas qu’ils prennent l’habitude de négocier ou de pleurer comme ça. “
– ” Tu sais bien que Léa est malade, donc c’est plus compliqué pour elle de gérer ses émotions dans cet état là. C’est pas comme ça tous les soirs quand même. Après c’est pas faux que pour Côme, j’aurais peut-être dû stopper plus tôt les négociations. Il continue d’essayer parce que, peut-être, il croit qu’il peut en avoir plus. “
– ” Oui voilà ! Moi j’ai besoin que le cadre et les règles soient respectés par nos enfants. Après c’est vrai, Léa ce soir avec son rhume, c’était le free-style total, la forcer à manger son repas n’aurait pas été plus efficace… ” etc, etc.

En faisant un pas de côté pour ne pas prendre contre moi les remarques de mon mari, mais plutôt en lui exprimant ce que je ressentais, en cherchant à comprendre son point de vue (tout en lui signifiant que les reproches n’étaient pas une façon de communiquer que je souhaitais ! ), la soirée catastrophe a pu être évitée. Déjà, j’ai pu constater que mon mari et moi avions mal vécu la soirée de la même manière. Nous avions besoin d’harmonie à la maison tous les deux mais avec des moyens différents : moi dans le compromis avec nos enfants, lui dans le respect plus ferme du cadre que l’on mettait. En poursuivant la discussion, nous avons même vu que nous avions la même peur tous les deux, celle que tous les soirs de la semaine ressemblent à ce chaos qu’on venait de vivre. Moi je cherchais du courage dans la complicité et le soutien du couple, et lui cherchait la solution dans le recherche des éventuelles erreurs et l’analyse de comment les corriger. Les mêmes besoins, qui génèrent les mêmes émotions, mais qu’on exprime avec des stratégies différentes.

L’écoute active et la communication non violente : des méthodes qui ont fait leurs preuves

Selon mon point de vue, les tensions dans le couple sont inévitables parce qu’on est humains et que le quotidien de parent peut-être assez stressant. Le plus important est d’apprendre à gérer les crises du couple plutôt que de les éviter. Si ce soir-là c’est moi qui ai réussi à faire un pas de côté pour amorcer une discussion plus sereine, il y a bien des soirs où c’est mon mari qui le fait parce que je suis submergée par mes émotions. On essaie au mieux de revenir à l’enseignement de notre thérapeute de couple : peut-importe ce que l’on traverse, la communication est la clé :
1/ Parler des faits
2/ Quelles sont les émotions que cela me procure
3/ Parler de ces besoins
4/ Formuler une proposition

Même si ça ne fonctionne pas tous les soirs, c’est un petit peu de mieux dans notre communication au fil du temps, un peu plus chaque jour, et qui nous force à aller chercher au fond de nous ce que l’on ressent, nos émotions et nos besoins pour se reconnecter d’une autre façon, l’un à l’autre, mais aussi avec le monde qui nous entoure.

Je vous envoie tout mon soutien si vous vivez trop de disputes avec votre conjoint(e), et faites-lui lire cet article si besoin 😉

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