fbpx

Enfant insolent, que changer pour qu’il arrête de nous défier ?

💥 Tu en as marre de t’énerver, pour que ton enfant t’écoute ? Réserve ta place gratuitement ! Nous rediffusons notre conférence PHARE : “Les 4 clés méconnues et efficaces pour se faire écouter sans crier : CE SOIR à 21h 🎤 1h de conférence pour un quotidien plus fluide, sortir du rapport de force, et qu’il coopère plus au quotidien 🤩 👉 Je m’inscris

L’enfant “insolent”… ah, ce mot qui pique un peu rien qu’en le disant.
Face à l’insolence, on peut vite se sentir déstabilisé, agacé, voire blessé.
Mais si, au lieu de réagir tout de suite, on prenait un pas de côté pour se demander : qu’est-ce qui se passe à cet instant-là ?

Alors j’ai repensé à ma vie d’adulte : est-ce que j’ai déjà rencontré des gens vraiment “insolents” ? Pas vraiment. Pourquoi ?
Peut-être parce que dans mes expériences professionnelles, les relations étaient plutôt horizontales.
Pas vraiment de “grand chef” qui donne des ordres, ni de “petits soldats” qui exécutent sans broncher. On pouvait dire ce qu’on pensait, faire une remarque, contester une décision — sans que cela soit pris pour de l’insolence.

Parce que l’insolence n’existe que si l’un se place au-dessus de l’autre.
Dans un management très vertical, par exemple, avec un chef qui décide de tout, et des employés qui n’ont pas voix au chapitre — là, oui, on peut voir émerger de l’insolence.

👉 L’insolence est souvent une manière maladroite — ou désespérée — de reprendre un peu de pouvoir, quand on se sent rabaissé, ou pas écouté. Et parfois, on appelle “insolence” le simple fait que l’autre nous réponde, si l’on est soi-même dans une position d’autorité et qu’on ne tolère pas la contradiction.

Bien sûr, il y a aussi des situations où un enfant nous parle mal, nous insulte. Et là, si un adulte faisait la même chose, on parlerait d’agressivité ou de rabaissement, pas d’insolence. Car ce mot “insolence”, on ne l’utilise que quand on se considère supérieur à l’autre, dans un rapport de domination.

L’insolence est provoquée par un rapport de force

Prenons un exemple simple :
Cela fait trois fois qu’on demande à notre enfant de mettre ses chaussures. Il ne bouge pas.
On est pressé, on s’agace, le ton monte — et là, on ne cherche plus à ce qu’il mette ses chaussures.
On veut qu’il obéisse. Point.

Rejoins l’appli Cool Parents 😎

Mini-coaching “Allège ton quotidien !” 💪 👉 On t’aide à diminuer ta charge mentale ! Rejoins-nous avant le 01/10

Sans s’en rendre compte, on a glissé dans un rapport de force.
Et l’enfant y entre à son tour : il résiste, il s’oppose.
Pas parce qu’il est insolent, mais parce qu’il se sent contraint, dominé.
Et dans ces moments-là, l’insolence devient une manière — souvent maladroite — de reprendre un peu de pouvoir.

C’est humain, pour nous aussi : dès qu’on sent notre autorité remise en question, on a envie de “remettre les choses au clair”, de hausser le ton, d’imposer.
Mais plus on insiste, plus on alimente la tension… et l’insolence avec.

Et pourtant, tout pourrait basculer avec un simple changement de regard.

Au lieu de penser : “Il me défie”, on peut se demander : “Qu’est-ce qui le bloque ?”
Peut-être qu’il est absorbé dans un dessin. Peut-être qu’il voulait mettre ses sandales. Rien d’agressif, rien de personnel.

Et quand il ne me sent plus attaqué, il n’a plus besoin d’attaquer en retour.
On reste dans la coopération. On garde le lien.
Et surtout, on ne crée pas les conditions pour que l’insolence s’installe.

Besoin d’un peu d’aide ? Si vous souhaitez découvrir d’autres clés pour mieux communiquer avec votre enfant en bonne harmonie (et sans vous répéter ni trop crier, ce qui n’est pas la moitié d’un challenge 😅), je vous propose de recevoir gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Vous y trouverez des conseils, des idées et des pistes qui peuvent réellement changer les choses à la maison – sans être trop compliqués à mettre en place.

Prendre du recul par rapport à notre propre colère

Mais même en ayant tout ça en tête… parfois, on réagit quand même à côté de la plaque. Ça m’est arrivé, pas plus tard que l’autre soir…

Après une super session d’histoires et un vrai bon moment avec les enfants avant le coucher, je m’installe enfin dans le salon.
Et là, je vois Joy, 5 ans, débarquer.
Fatiguée, j’envoie :
“Non, là c’est le moment des parents, tu restes dans ta chambre.”

Sauf qu’avec mon ton sec et ma posture d’adulte qui veut la paix, ma fille a sans doute entendu :
“Maman s’en fiche de moi. Elle veut que je dégage.”
Et bim, elle réagit du tac au tac :
“Eh bien puisque c’est comme ça, je reste dans le salon !”

À ce moment-là, j’ai deux options :
👉 Soit je pars en guerre d’ego, je durcis encore le ton,
👉 Soit je prends ça comme une alerte : ma fille s’est sentie rejetée, agressée.

Parce qu’en réalité, elle n’a rien fait de mal.
Elle est juste sortie de sa chambre, peut-être pour me poser une question.
Mais moi, ce que j’ai vu, c’est une intrusion dans mon moment de calme.
Et si je me suis agacée, c’est parce que je l’ai interprété comme un affront.
“Elle ne veut pas me laisser tranquille, elle exagère…”

Mais non. Elle ne m’embêtait pas. Elle existait, tout simplement.
Et c’est ma lecture de la situation qui m’a énervée — pas son comportement.

Quand on réalise cela, on peut changer de posture.

“Désolée, j’ai été un peu rude, je comprends que tu aies envie de venir dans le salon. Je te demande juste de rester dans ta chambre, parce que là, c’est le moment des parents. Tu peux lire, jouer calmement dans ton lit si tu veux… D’accord ?”

Et à ma voix, elle a senti que je ne cherchais pas à la rabaisser, mais simplement à me préserver.
Elle a compris qu’il n’y avait pas d’autorité à défier. Parce que l’insolence est souvent une réaction à une posture d’adulte qui cherche à imposer plus qu’à dialoguer.

Alors la prochaine fois que nous entendons un “Tu peux pas m’obliger !” ou un “T’es pas ma cheffe !”…
Voyons-le comme un défi.
Une occasion de faire autrement.
Et soyons fiers d’être sur ce beau chemin vers moins de rapport de force 💪😘

Déposer / Voir les commentaires

Nos actualités

ACCOMPAGNEMENT SOMMEIL 💤

coaching sommeil cool parents make happy kids

“Il dort enfin… et nous aussi !” 15 jours d’accompagnement Peu de créneaux disponibles > Je me renseigne…

À NE PAS MANQUER :

Mini-coaching “Allège ton quotidien !” 💪 👉 On t’aide à diminuer ta charge mentale ! Rejoins-nous avant le 01/10 > Découvrir

À chaque souci, son accompagnement ☀️ Colères ? Autonomie de l’enfant ? Estime de soi du parent ?… Consultez les prochaines sessions ! > Découvrir

Commentaires

63 thoughts on "Enfant insolent, que changer pour qu’il arrête de nous défier ?"

  1. Anne dit :

    Assez d’accord avec pas mal de commentaires: oui, il faut être bienveillant et se mettre à la place de l’enfant, ne pas se laisser déborder par ses émotions. Par contre, les enfants (en fonction de leur âge et de la demande) ne sont pas assez grands pour se “gérer” seuls, c’est bien pour ça qu’on est là, et qu’on aura beau leur expliquer pourquoi on a telle demande, rituel, ça ne suffit pas parfois. La vie est faite d’efforts…

  2. Marie dit :

    Qu’est-ce que j’aimerai que le père de ma fille de 7 ans comprenne cela …. leur relation est très compliquée et conflictuelle ….

    Elle se montre très insolente et irrespectueuse surtout avec son père, qui lui cherche à imposer son autorité, sans jamais se remettre en question “c’est moi l’adulte, c’est moi qui ai raison, tu obéissance point !”

    Déjà qu’il ne cherche pas vraiment à passer du temps avec elle, alors cela par dessus donne quelque chose d’assez explosif…

  3. Marie dit :

    Il n’y a pas de recette miracle. Ma grande soeur depuis l’enfance a un fort caractère, mon grand frère aussi: ce sont les deux têtus, les rebels de la fratrie (ça n’a pas changé avec les années). Mes parents ont tout fait pour les faire rentrer dans “le moule” mais ça n’a pas fonctionné. Je ne dis pas qu’il ne faut rien faire, attention (vos conseils sont une aide précieuse pour beaucoup de parents). Mais ce qui est certain c’est que chaque enfant est différent. J’en fait l’expérience avec les miens: l’éducation positive ne marche pas mais alors pas du tout avec ma fille de 3 ans (pourtant je suis très patiente et posée de nature). J’ai l’impression qu’elle prend ma communication bienveillante pour de la faiblesse; or avec mon mari qui a un caractère opposé au mien elle file droit (et encore, ça arrive qu’elle lui tienne tête). Par contre mon aîné qui est actuellement en primaire était une crème, jamais eu besoin de lui crier dessus petit. Mais en grandissant je le vois changer😅 devenir plus rebel. Bref, courage à tous les parents.

  4. Chabine dit :

    Bonjours,

    J’aime bien cette article. Ma fille a 12 ans (et oui c’est une ado) et elle commande depuis qu’elle a 10 ans ! Elle a trop de caractère (elle tient ça de son père) ! Elle nous commande ! Et on obéit ! Si non, elle pleure et s’enferme dans sa chambre ! On est ses “esclaves” ! Est ce que quelqu’un peux nous donner des conseil ? Quand on en a marre, on s’énerve beaucoup (peut être trop) car elle continue. Elle nous regarde dans les yeux et ne fait pas ce qu’on demande ! Et après qu’on a crier elle cours dans sa chambre ; Elle fait rien ! Aider nous, on sait que c’est une ado mais les ados ça s’éduque ?

    PS : ON NE PAS LUI PARLER ! ELLE NE COMPREND RIEN DE CE QU’ON LUI DIT ! SAUF UNE PERSONNE EN QUEL ELLE A CONFIANCE.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Accueil L'appli' Le blog