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Éducation positive et laisser-faire : le grand amalgame

(un article de Caroline M)

On entend tout et son contraire sur l’éducation positive… 

L’autre jour, j’écoutais un podcast de Caroline Goldman, la psychologue à la mode qui démonte l’éducation positive. 

Si finalement, je peux être en accord sur certains points, je trouve déplacées ces attaques antiéducation positive, quand elle ne s’est pas donné la peine de lire en détail la façon dont l’ensemble des auteurs en parle !

Je m’appelle Caroline (une autre 🙃 ) , et en tant que lectrice assidue de livres et de réseaux sociaux sur le sujet, je suis d’accord que l’on entend tout et son contraire à propos de l’éducation positive. 

Bien sûr, il y a à boire et à manger.

Bien-sûr, il y a des personnes à la fois bienveillantes et jugeantes, et d’autres, plus extrémistes.

Je suis convaincue que la variété fait la force et la richesse des échanges. 

Certains points de vue ouvrent l’esprit, d’autres viennent nous chahuter. 

On se questionne, on avance.

Pourquoi vouloir tout opposer ?

Comme si les parents n’étaient pas suffisamment intelligents pour ne pas se laisser embarquer par des marchands de rêves ! 

Faut-il donc nous protéger de nous-mêmes ?

Un amalgame entre éducation positive et laisser-faire

À mon sens, l’éducation positive n’a rien à voir avec les dérives qu’on lui reproche. C’est pourquoi j’aime bien la notion de discipline positive qui oscille entre respect et cadre. En tant que parent, j’ai surtout l’idée d’élever (et de s’élever avec) mon enfant en le considérant comme une « vraie personne » à part entière. 

Comme avec un collègue ou avec un employé, l’idée est de trouver un terrain d’entente et de construire ensemble. Avec son enfant, on ajoute aussi la dimension affective, l’amour inconditionnel, l’accueil des émotions. Rien de bien nouveau sous le soleil de la psychanalyse, j’en conviens.

Mais oui, c’est nous l’adulte : nous sommes garants du cadre éducatif, ce qui implique une autorité. 

Donner un cadre et des limites

Si nous sommes la figure d’autorité, ce n’est pas la version éducative à l’ancienne construite sur la peur à coup de bâtons, de fessées, de privation, d’humiliation ou de punition. Plutôt une autorité naturelle (conférée par notre certitude que notre choix est le meilleur pour l’enfant) qui permet de poser les choses. 

Marre de répéter 10 fois les mêmes choses ? Mène une discussion constructive en 4 étapes !

N’oublions pas, bien sûr, que l’enfant est un être en construction. Son cerveau grandit avec lui. Il apprend émotionnellement et cognitivement de manière lente et non régulière. Cela implique des difficultés à gérer ses émotions. 

En parallèle, l’enfant est aussi poussé par une envie de découverte. 

Entre développement de l’enfant et découverte du monde, l’enfant a besoin d’un cadre clair, constant et évolutif en fonction de son âge.

Ici, l’autorité, loin d’être une contrainte, est un élément rassurant et structurant pour l’enfant. C’est parce qu’il sait que son parent est à même de le protéger que l’enfant va être capable de grandir, de s’éloigner, et de revenir vers son parent si nécessaire, en toute sécurité.

Apprendre la frustration

Ce n’est pas parce que les neurosciences alertent sur les effets délétères de la frustration, qu’on va arrêter de poser un cadre !

N’est-on pas capable de faire la différence entre le fait de laisser un enfant seul pendant des heures et refuser un bonbon à notre progéniture ? 

Il ne s’agit pas d’éviter toutes les colères de l’enfant, parce que personne ne peut être content en toutes circonstances, mais plutôt d’essayer de l’aider (et je dis bien “essayer”…) de comprendre ses émotions et d’apprendre à les réguler en étant à ses côtés ! 

Trop de pression pour le parent

Pour moi, l’autre écueil de l’éducation positive, c’est de faire croire au parent qu’en plus de tout le reste, il est de sa responsabilité de ne pas traumatiser son enfant. 

Donc non seulement, il y a la checklist sociale (manger sain, avoir une maison impeccable, des enfants polis et propres sur eux, etc. …) mais on rajoute une couche de psycho (ne pas crier, accueillir les émotions avec bienveillance, jouer avec lui, être à sa disposition pour qu’il soit sécurisé par sa figure d’attachement, etc., etc.).

Accepter nos limites 

ON NE PEUT PAS TOUT FAIRE ! Surtout avec notre seule volonté. 

Accueillir SES émotions suppose qu’on puisse gérer les nôtres.
Répondre aux exigences en mode “il faut”, “je dois”… pousse fatalement au burn-out parce que c’est juste impossible !

CHOISISSONS NOS COMBATS, et laissons tomber le reste !

C’est louable de vouloir faire de notre mieux. Mais on ne sera JAMAIS parfait ! 

Commençons par accepter que nous sommes des adultes avec nos blessures d’enfant, parfaitement imparfait.

Plutôt que de me dire quoi faire et quoi croire, j’aime me questionner ce que NOUS souhaitons, pour nous, pour nos enfants et pour notre relation (une approche que l’on retrouve dans les coachings de Charlotte Ducharme).

J’espère avoir appris à mes enfants que l’on peut évoluer, se remettre en question sans pour autant se renier, avancer, et vivre enjoué de manière sereine la plupart du temps, pardonner ou se pardonner.

Caroline, maman de Noah, 12 ans et Isis 9 ans

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