Je te raconte une anecdote…
J’étais dans un parc aquatique avec mes enfants de 4 ans, 9 ans et 11 ans. Il y avait un mur qu’il fallait longer sur un rebord très étroit, qui permettait d’arriver sur une plateforme, où les enfants pouvaient se suspendre à une liane et se projeter dans l’eau.
Mes enfants jouent à faire tarzan en boucle, sans que je n’ai jugé bon de leur donner quelconque indication. Derrière nous, une mère enchaîne les instructions à sa fille de six ans environ, postée sur le ponton :
“Fais attention, à ne pas glisser !”
“Tu es sûre que tu veux le faire ?”
“Tiens-toi bien”
“Alors mets bien ton pied ici, surtout sur le rebord.”
“Et surtout, lâche bien la liane au bon moment !”
Elle lui donne une bonne quinzaine de conseils en l’espace de quatre minutes à peine. La petite commence à être sous pression… “T’oublies pas de lâcher la liane au bon moment !”…
À cet instant, je me suis dit “cette histoire va mal finir”… Devant le stress atomique de sa petite et son hésitation, la mère cette fois renchérit dans le sens inverse “Allez, vas-y, mais si tu vas y arriver!” “Mais surtout, tu fais bien attention ma chérie”. ”Allez allez tu regardes bien devant”..
Là je peux vous dire que j’étais moi-même tendue… Mes enfants attendant de nouveau leur tour, étaient les yeux écarquillés devant un tel spectacle… Va-t-elle trouver le “bon” moment pour lâcher la liane… On était tous suspendus.. et.. la fille finit par se lancer… et là… BAM ! Elle manque de s’éclater contre le rebord. Et elle fait un énorme plat. Mais alors vraiment, la Rolls Royce du plat. Extrêmement bien réussi.
La mère conclut “bon t’es encore un peu jeune”. Et elles repartent.
Nous voici dans ce que l’on appelle : un cercle vicieux. Devant le ratage de sa fille, sa mère se conforte dans l’idée qu’elle doit être encore plus sur son dos, encore plus à la guider, encore plus la protéger… Mais n’est-ce pas l’inverse qu’il aurait fallu faire ? Car à force de toujours vouloir protéger notre enfant, est-ce que l’on ne l’empêche pas de développer lui-même ses capacités d’attention et d’adaptation ? Si on lui fait confiance, en le laissant davantage se débrouiller par lui-même, et sans être sur son dos : au mieux, il réussit ? Au pire, il apprend, non ? Car il a forcément une courbe d’apprentissage. Et même si on adorerait que notre enfant « nous fasse confiance » sur la « bonne » manière de faire les choses, qu’il « nous écoute », en vrai de vrai, n’est-ce pas par l’expérience que nous apprenons le mieux ?
C’est-à-dire : n’est-ce pas quand on se retrouve une journée à l’école sans manteau, à avoir froid, que l’on est le plus motivé à prendre son manteau la prochaine fois ?
Quand on se retrouve devant son prof sans avoir fait ses devoirs, n’est-on pas motivé à ne pas oublier de les faire la fois suivante ?
Ceci n’est qu’un sujet parmi 1000 autres de la confiance en soi. Avoir confiance en soi, c’est aussi croire en la bonne personne que l’on est, et voir que nos défauts sont aussi nos plus belles forces.. Mais pour cela il faut aussi parvenir à le voir chez notre enfant… Pas toujours simple. Mais tu verras dans le témoignage ci-dessus, qu’en prenant du recul, ça change clairement la donne :
Et n’oublie pas, le 15 janvier 2026 on démarrera une nouvelle année tous ensemble dans l’appli, et la confiance en soi sera le thème du mini-coaching de janvier, donc si cela t’intéresse, tiens-toi prêt 💪😊
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