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Apprentissage, et si la carte mentale venait à notre aide ?

carte mentale

Le mind mapping, carte mentale, carte heuristique ou encore carte cognitive… c’est quoi tout ce charabia?

La carte mentale c’est simple : c’est un outil (presque) magique pour apprendre ! 

En effet, parfois les apprentissages et récitations de leçons peuvent se révéler éprouvants pour les enfants… et les parents ! 

Donc plutôt que de « lutter » et si on leur transmettait les compétences pour s’approprier les connaissances, devenir autonome dans leur apprentissage et rendre cela plus ludique ?

Carte mentale, le principe :

Le principe est simple : un texte se lit linéairement, de gauche à droite (enfin en France en tout cas) puis de haut en bas. Et notre cerveau?

Et bien il ne fonctionne pas du tout comme cela! C’est dommage non?

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Notre cerveau travaille par association d’idées (une idée, qui en amène une autre, puis une autre… jusqu’à ce qu’on se dise, mais pourquoi sommes-nous en train de parler de ça en fait?). 

Et bien une carte mentale ou mind map (je ne sais pas si vous préférez le terme anglais ou français, moi, je n’arrive pas à choisir ;-)), c’est exactement cela.

La carte mentale est un schéma qui permet de représenter visuellement le chemin de notre pensée (ou du cours que nous sommes en train de résumer).

Il s’agit d’un élément central (mot-clé) mis en évidence et tout autour les associations d’idées/mots clés qui en découlent et qui s’écartent du centre en forme de branches.

On nomme également cette fameuse “association d’idées”: la pensée irradiante

Et pour la petite histoire, le concept du Mind Map a été mis au point par un psychologue britannique, Tony Buzan dans les années 70.

La carte mentale, en quoi est-ce magique?

Le terme outil magique est peut-être un peu fort, mais le mind map, c’est vraiment un outil pour apprendre autrement et de manière efficace.

Le discours ou le texte linéaire est l’adage de notre hémisphère gauche. Mais c’est dommage: nous avons 2 hémisphères! 

Alors pourquoi ne pas utiliser également l’autre? 

Et bien, bingo, c’est ce que permettent les cartes mentales. Nous le détaillerons plus loin, mais une carte mentale fait appel au visuel (forme, couleurs), à la créativité, au spatial, bref, à notre hémisphère droit.

Donc qui dit, utilisation des 2 hémisphères dit augmentation du pourcentage de mémorisation, CQFD.

De plus, comme dit plus haut, la carte mentale se rapproche du fonctionnement naturel du cerveau: sa manière d’associer les idées. 

Et ça, cela joue également énormément sur la facilité de mémorisation.

Pour aller plus loin, qu’est qui fait qu’une carte mentale est aussi facile à retenir?

Pratiquer le mind mapping permet d’organiser les idées, de faire du tri (donc une première analyse des idées lues ou reçues), mais le mind mapping a également un aspect ludique et encourage la créativité.

On mémorise donc mieux car cela nous permet de :

  • synthétiser: qu’est ce qui est important dans ce que je suis en train de lire, apprendre?
  • organiser: stockage de l’information par paquet (car si trop d’informations, le cerveau en efface)
  • s’approprier des idées, rendre personnel
  • susciter la curiosité du cerveau, qui s’ennuie moins que devant la lecture d’un texte… j’espère que personne ne baille? 😉
  • “réactiver” les connaissances d’un seul coup d’œil (ou 2…), en reprenant la carte créée précédemment grâce à la rapidité du traitement visuel (vitesse de la lumière > celle du son, vous voyez de quoi je parle?)

et cerise sur le gâteau: la créativité participe également à la mémorisation.

Cela permet donc de mieux stocker l’information puis d’y accéder ensuite plus facilement et c’est même prouvé scientifiquement. Ah les neurosciences, c’est beau n’est-ce pas?

Reprenons les éléments clés d’une carte mentale:

Cela se résume assez simplement à:

  • une feuille A4
  • une idée centrale
  • des branches
  • des mots-clés
  • de la couleur
  • des dessins, formes, pictos

La feuille A4 sera placée en mode paysage (ou panoramique). De préférence, nous allons prendre (oui, oui, faites-le en même temps que moi!) une feuille blanche et vierge (c’est à dire sans ligne) puis des stylos, feutres, crayons de couleur, au choix, ou un crayon de papier pour notre première carte mentale si comme moi, vous n’aimez pas les ratures 😉

L’idée centrale, c’est le thème que nous souhaitons travailler, développer, nous imprégner. Cela peut aller, des opérations mathématiques pour un élève de primaire, à la révolution française, en passant par la conjugaison et le futur, la confiance en soi, le système digestif, le projet d’innovation que l’on doit présenter, que sais-je!

Et oui, nous pouvons nous en servir avec nos enfants de primaire, le transmettre à nos ados, l’utiliser dans notre travail, pour du développement personnel, voir même la planification de nos projets de vacances (ou de la rentrée selon là où l’on en est 😉 ).

Alors, vous avez choisi quoi comme thème central? Moi, j’ai choisi… le mind mapping!

Les branches, de manière conventionnelle, on commence par la première branche située à 1h sur un cadran de montre et on continue dans le sens des aiguilles.

Les branches qui partent du centre peuvent être plus épaisses et celles qui en découlent, plus fines. 

Il est souvent conseillé d’utiliser une couleur par branche principale (celle partant du centre) et de garder la même pour les branches secondaires (et plus) qui partent de celles-ci.

La couleur a deux avantages, elle permet de :

  • susciter l’intérêt du cerveau 
  • faciliter le stockage par parquet (et donc de faciliter la restitution des informations que l’on aura mémorisées le temps voulu).

De préférence les branches ne sont pas des traits, mais plutôt ondulées, toujours dans la même optique de rompre la monotonie

En revanche, si cela semble plus simple pour la première fois de faire des traits, pas de panique, il n’y a pas de mauvaise façon de faire, le but est de se lancer et de s’amuser!

Les mots clés, nous allons écrire notre mot-clé sur la première branche que nous allons dessiner. Pour la suite, c’est libre ! Soit nous pouvons commencer à noter toutes les branches principales, soit choisir de développer la première idée.

Dans les règles de l’art, le mot clé, est un mot, un seul. Cela permet de ne pas brider les associations d’idées et de faciliter les regroupements. 

Parfois, cela me semble plus simple de mettre plusieurs mots clés (mais jamais une phrase complète), à chacun de se faire son opinion: le but est de nous aider ou d’aider nos enfants, pas de torturer qui que ce soit!!

La couleur, nous en avons parlé lors des branches ; l’idée c’est que, sans que cela soit une œuvre d’art, notre mind map puisse être agréable à voir.

Les dessins, là, je suis sûre que certains ont froncé les sourcils mais nul besoin d’être un artiste et cela reste facultatif (même si grandement conseillé).

Un gribouilli, un dessin ou picto simple suffit, il faut juste qu’il soit évocateur, pas besoin de mille détails et il y a des tas d’exemples sur internet. 

Ensuite, si vraiment le dessin ce n’est pas votre truc, 2 possibilités: ne pas en faire du tout (on perd quelques bénéfices du cerveau droit, mais il en reste d’autre), ou faire la carte mentale en numérique (il y a des logiciels avec des bibliothèques d’images, certains disponibles en ligne), même si on dit que le geste participe encore plus à la mémorisation. 

Mais avant d’abandonner le dessin, lançons-nous, au moins une fois (puis deux, puis trois…).

Bref, votre première carte mentale commence à prendre forme?

Dans quels cas de figure pouvons-nous utiliser une carte mentale ?

Le mind mapping est utilisé pour la mémorisation (nous en avons parlé plus haut), pour la créativité (brainstorming (ou la recherche de résolution de conflit en famille !!)) et également pour la restitution (brouillon de devoir comme une analyse de texte ou une dissertation).

Que cela soit pour la créativité ou la restitution, c’est le même principe: le découpage en tâches (branches) permet de se concentrer sur une seule chose à la fois. Le cerveau n’est pas perdu car il sait ce qu’il cherche!

Créer une carte mentale est ainsi génial pour éviter le syndrome de la page blanche ou faire face à une situation de stress en examens!

La première branche étant souvent la plus difficile à trouver, les autres viennent ensuite assez facilement.

Si vous souhaitez aller plus loin sur l’apprentissage et la gestion du stress, lisez cet article!

En résumé:

La carte mentale, c’est pour tout le monde : nos enfants, notamment les DYS (hormis éventuellement la dyspraxie visuo-spatiale?) car cela leur permet de se concentrer sur une chose à la fois, et bien sûr, nous-mêmes!

Le mind mapping n’a pas de limite, sauf peut-être celle de la feuille A4!

Il ne sert pas qu’à apprendre, mais aussi à créer et à restituer.

Et maintenant, pour vous entraîner, si vous faisiez une carte mentale d’un de vos articles préférés de CPMHK?

A vos crayons, prêts, partez!

Maÿlis, maman de 2 enfants, 3 ans et 6 ans.

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