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Crise de mon enfant de 3 ans : 2 questions et 4 clés pour s’en sortir

Face à une crise d’un enfant de 3 ans, on est souvent désemparé. OK, on n’est plus dans l’opposition de la crise des 2 ans, mais nos enfants ont encore du mal à gérer leurs frustrations. Ils ont besoin de continuer à construire leur autonomie et de s’affirmer ! Ce qui, vous l’aurez remarqué, peut carrément virer à la grosse colère et à la prise de tête. Comment désamorcer la situation en quelques questions. Je laisse la parole à Maÿlis, maman de 2 enfants, Valentin 3 ans et Léa 6 ans.

Histoire d’une crise de colère “comme les autres”

L’autre jour mon fils, Valentin, le petit dernier de 3 ans,  m’a posé un challenge. 

Vous savez, une de ses fameuses situations compliquées où l’on sait que c’est à 2 doigts de déraper… Un matin où j’étais déjà en retard pour partir à l’école, Léa, mon aînée, a couru pour appuyer sur le bouton de la lumière ET celui de l’ascenseur avant lui… Face à une enfant de 3 ans, la situation est franchement grave ! La crise de colère était imminente : à ses yeux, le bouton de l’ascenseur, c’est réellement quelque chose d’important.

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Je voyais l’heure tourner : le stress est monté en flèche !  

J’étais en train de perdre patience et j’étais donc prête à lui crier dessus en me disant “de temps en temps, j’aimerais bien juste qu’il fasse ce que je veux sans se poser de questions“. OK, mais ça, ça n’aide ni à canaliser mon émotion, ni à gérer sa colère !

J’imagine que ça vous est déjà arrivé ? Que ce genre de situation vous parle, peut-être dans un contexte légèrement différent ? Cet éclair de lucidité m’a laissé quelques secondes de répit avant “explosion imminente”, et je me suis posée deux questions qui m’ont aidée à faire redescendre la pression :

Crise d’un enfant de 3 ans, la question qui aide à prendre du recul : “Quel est mon but à l’instant présent ?”

Cette question peut sembler anodine. Mais face à une situation de stress (et dans la perspective imminente d’une crise de colère incontrôlable de notre enfant de 3 ans  ), c’est une question que l’on gagnerait à se poser régulièrement.

Dans mon cas, le problème d’origine, lequel était-ce ? Nous allions être en retard. Mon but était qu’on soit à l’heure à l’école. Est-ce que le fait de lui crier dessus allait me faire gagner du temps ? Est-ce vraiment le bon moyen pour désamorcer une crise d’un enfant de 3 ans (ou quelque soit son âge d’ailleurs ) ?

On est tous d’accord : la réponse est non sans hésitation. Me mettre à crier, ce n’était pas la bonne stratégie, je risquai au contraire de faire empirer la situation

Il me restait donc à me re-concentrer sur mon objectif principal, que mon énervement m’avait fait oublié : partir au plus vite à l’école !

Crise de colère, la deuxième question qui aide à faire redescendre la pression : Qu’est-ce que je voudrais lui transmettre à travers cet événement ?”

Une fois que nous avons remis les choses dans le contexte, l’esprit y voit déjà un peu plus clair. Mais le stress est encore là : il reste malgré tout à gérer la situation explosive et à l’aider à se calmer.

Pour cela, la deuxième question que nous pouvons nous poser, est : « Qu’est-ce que je peux/veux lui transmettre à travers cet événement ? » (ou du moins essayer ne serait-ce qu’un petit peu).

Bon. Mieux vaut avoir réfléchi en amont à la réponse à cette question, pour réussir à se remémorer la réponse en plein contexte de crise… Pour moi, la réponse, c’était : “je veux savoir reconnaître ses frustrations qui sont bien réelles, tout en lui apprenant à ne pas «rester bloquer» sur ce qui est fait et “plus réparable””. Avoir réfléchi en amont à notre objectif éducatif, et se le rappeler, permet de nous donner une motivation forte.

Et bien, vous savez quoi, cette fois-là, grâce à ces deux questions :

  • la pression est instantanément redescendue, 
  • ma confiance et mon énergie ont été boostées !

Je l’ai pris dans les bras “Oh bah oui mon coeur, c’est pas chouette. Toi aussi, tu voulais appuyer sur les boutons. Tu crois que l’on a droit d’appuyer sur tous les boutons ? Qu’est-ce qu’il se passe si on fait ça ? ” J’ai réussi à éviter la crise !! Et hop, on a accueilli son émotion, pointer sa frustration et détourner l’attention… Pas mal en une seule phrase, non ?

D’ailleurs, si vous avez l’impression que votre enfant est une cocotte-minute en puissance, n’hésitez pas à nous demander d’urgence le PACK ANTI-COLÈRES : une mine d’or pour gérer les crises diverses et variées. Pour le recevoir, rien de plus simple : laissez-nous votre email ci-dessous et on vous l’envoie (gratuitement bien sûr).

Est-ce qu’on arrivera à tous les coups à se poser ces deux questions en cas de crise ? 

Il est fort probable que non, car cela dépend entre autre, de notre disponibilité et de notre imagination à l’instant T. Ce que nous n’avons pas tout le temps (fatigue, quand tu nous tiens ).

D’ailleurs, mon propos n’est pas que nous devenions des wonder-parents ou des supers-héros de la lutte anti-crise. 

Mais plutôt, que l’on évite de se mettre en situation de stress pour, petit à petit, remplacer la question “c’est pas vrai, ça recommence, comment je vais pouvoir m’en sortir ?” par, « ok, qu’est-ce que je veux réellement, quel est mon objectif ? ».

Rien que cela, il y a de fortes chances que notre enfant sente la différence chez nous et que par effet miroir, il réagisse différemment, ne serait-ce qu’un petit peu (voir l’article sur les neurones miroirs).

Maintenant, quelques astuces pour désamorcer une crise de colère

Les crises, une étape normale

La première chose à savoir, c’est que les crises de notre enfant de 3 ans” sont NORMALES ! Oui, il traverse de grands chamboulements où il veut s’autonomiser et s’affirmer et il ne sait pas encore se poser pour gérer ses émotions.

Le mode d’explosion est propre à chacun : crier, pleurer, taper, donner des coups, se rouler par terre, mordre, ne plus vouloir qu’on le prenne ou qu’on l’approche, se mettre en apnée et retenir son souffle (ça peut perte impressionnant, mais la respiration reprendra normalement  ).

Donc à nous de recadrer en douceur pour lui expliquer que c’est OK qu’il soit en colère, mais que ce n’est pas en tapant ou criant qu’on se fait entendre. En bref, on tient le cap tout en autorisant et nommant son ressenti !

4 clés pour éviter ou désamorcer la crise

Ensuite, voici 4 clés bien utiles pour éviter ou désamorcer une crise chez les jeunes enfants :

  • Anticiper de notre côté un événement qu’on sait “compliqué”, par exemple : 
    • Emmener le goûter avec soi « au cas où » quand on a un rendez-vous chez le médecin et que l’on n’est pas sûr d’être à la maison pour celui-ci si jamais le médecin a du retard, histoire d’éviter les coups de mou liés aux hypoglycémies .
    • Se mettre d’accord avec les amis qu’on retrouve au parc pour savoir s’ils emmènent la trottinette ou non (comme le fameux jour où notre fils ne voulait pas la prendre et qu’il a fait une colère sur place car son copain l’avait…)
  • Permettre à l’enfant d’anticiper en le prévenant, comme par exemple : “ce soir exceptionnellement, c’est maman qui vient te chercher à l’école”. Voir également ce super article sur la discipline positive ou comment prévenir pour éviter les conflits.
  • Se mettre à l’écoute des émotions et besoins de notre enfant ; et aussi des nôtres ! (D’ailleurs, la communication non violente (CNV) peut être un super outil pour éviter les crises de colère, découvrez quelques exemples concrets où cela permet de désamorcer les situations.)
  • Se demander si notre enfant n’est pas tout simplement fatigué. Il y a quelques jours, à 10 minutes de l’arrivée, impossible de faire marcher Valentin. Début de crise classique pour un enfant de 3 ans… Il a donc bien fallu que je me rende à l’évidence : on était presque arrivé mais il était fatigué et moi aussi ! Lui proposer de marcher jusqu’au prochain feu rouge (on fixe un but) puis de le porter ensuite, était un bon compromis et a clairement évité la crise. 

Pour conclure sur la crise à 3 ans

Bien sûr, il y aura toujours des moments où l’on ne pourra pas enrayer la crise de colère de notre enfant. Pourtant, si on arrive à se concentrer sur l’essentiel pour nous à l’instant T, cela nous permettra de prendre du recul. Et ça, c’est idéal pour faire baisser la pression, et aider notre enfant à accueillir ses émotions. On réagit moins fort quand on se sent compris, non ?

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Commentaires

2 thoughts on "Crise de mon enfant de 3 ans : 2 questions et 4 clés pour s’en sortir"

  1. Eric dit :

    Je trouve que ce que vous dites est un peu dérisoire. Vous dites que les crises sont normales à cet age, mais je pense qu’il faut lire qu’il est normal que des crises existent à cet age, et non que les crises elles-mêmes sont forcément normales dans leur fréquence et dans leur ampleur. Vous devriez préciser. Ma copine a une fille de trois ans qui fait des crises très régulièrement, je l’ai vue faire et elle a énormément de patience elle essaye de désamorcer par exemple et pourtant elle est au bord du gouffre depuis des semaines, ça ne suffit pas et maintenant la situation empire encore et je ne sais pas ce qui va se passer. Impossible de la mettre au lit, des hurlements à n’en plus finir, pourtant elle semble faire tout ce qu’il faut, ce que vous décrivez sont des évidences à côté. Alors je n’écris pas ce commentaire pour avoir des conseils, même pas un seul, mais je voulais vous dire que vous devriez prendre en compte le fait que “parfois” les choses ne sont pas normales, et juste montrer que vous le reconnaissez. Des tas de parents lisent ce genre de blogs ou certains livres et pensent que tout devrait être facile, et tombent dans la culpabilité quand ils voient que ça ne marche pas avec eux. Il serait peut être bon que vous reconnaissiez vos limites explicitement dans vos articles.

    1. Mélina dit :

      Je suis totalement d’accord, j’ai deux enfants qui ont été très colériques et pourtant je fais tout ce qu’il faut ça m’a prit 5 ans avant d’avoir un diagnostic de tsa pour mon fils et ma fille est pareille 6 crises violentes par jour et malgré mon calme et ma présence réconfortante prend énormément de temps à sortir de ses états .. J’ai longtemps cru que c’était « normal » parce qu’on ce fait toujours dire ça par les proches.. Bref ça n’aide pas, les parents ce reproche et en prennent en se flagellant presque.. Je pense que c’est constructif pour l’enfant et les parents d’en parlé sans honte quand ça ne va pas, et d’aller chercher les ressources d’aide au lieu de penser que c’est tout normal..

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