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“Je culpabilise de laisser mes enfants regarder la télévision !”

“J’ai encore laissé mon fils devant la télévision, avec des épisodes de la Pat Patrouille en boucle … J’avoue que je ne me sens pas à l’aise avec cela. Je culpabilise un peu (beaucoup..), il n’a que 4 ans, et les méfaits semblent nombreux.” Vous avez déjà ressenti cette détresse profonde face à l’idée que notre enfant a regardé un épisode de plus et que c’est MAL 😱 !? 

OK, les recommandations sont plutôt claires sur la question : pas d’écran avant trois ans, puis progressivement selon la règle 3- 6- 9… Mais, dans la réalité, on se rend compte que ce n’est pas si évident que cela d’éviter les écrans, qu’ils font bien souvent partie intégrante de notre quotidien, et que, avouons-le, quelques minutes de répit dans notre marathon quotidien sont parfois bien salvatrices… 

Si bien sûr, l’objectif de cet article n’est pas de donner un blanc-seing, ou de réinventer ce que nombre d’études scientifiques ont mis en lumière, il me paraît aussi tout à fait important de te donner un peu d’air et de déculpabiliser sur la question.

Enfant et télévision : suis-je au clair avec moi ?

La culpabilité vient en général du fait qu’on est tiraillé entre les règles édictées par la société et ce qu’on s’autorise à mettre en place. On peut donc, à mon avis, de se poser la question : “pourquoi on choisit de laisser notre enfant regarder la télévision ?” : est-ce parce que cela lui fait plaisir ? Parce que ça me permet d’avoir un temps pour souffler quelques minutes et me reposer ? Est-ce parce que sinon ils vont faire une crise de colère terrible ?

Marre de répéter 10 fois les mêmes choses ? Mène une discussion constructive en 4 étapes !

L’objectif, c’est vraiment d’être le plus clair possible avec soi : OUI, ON A LE DROIT d’avoir besoin d’une heure pour soi , et un dessin animé ou un programme bien choisi peut nous donner cette pause qui nous permettra de nous sentir plus disponibles et ressourcées…

Oui, on peut choisir certains programmes parce qu’on les trouve intelligents, beaux, poétiques, drôles…

En revanche, si le choix se fait sous la menace d’une crise de notre enfant, cela demande de réaffirmer les règles : la pédagogie positive nécessite un cadre bien défini (voir notre article sur la discipline positive). Bien sûr, lorsqu’il y a eu des habitudes qui se sont installées, par exemple pendant les vacances, le retour à une “norme” est parfois un peu inconfortable et pas toujours bien accepté. Ces moments de transition vont générer quelques frustrations, mais elles seront d’autant plus courtes que les règles seront claires et non négociables… 

Enfant et télévision : l’impliquer dans la définition des règles

Comme souvent, il est toujours beaucoup plus simple de respecter une règle que l’on a participé à élaborer. Discuter des règles de la télévision par exemple, ou des écrans, c’est l’occasion d’expliquer à notre enfant pourquoi il nous paraît important d’instaurer des règles, pourquoi on souhaite limiter le temps, choisir les programmes, etc. Pour autant, nous sommes l’adulte, on peut négocier les modalités (2 x10 minutes ou 1x 20 ?), mais pas le fond !

  • Ensuite, tout est possible et du ressort de chacun. On peut choisir de définir un programme, et un moment auquel l’enfant pourra regarder la télévision. 
  • On peut, et c’est souvent recommandé, choisir de regarder le programme avec notre enfant, pour pouvoir échanger avec lui. 
  • On peut imaginer créer de “bons TV” pour la semaine, le mois…. et se questionner “est-ce que tu préfères 3 bons de 10 minutes ou un bon de 30 minutes ?” “OK pour un dessin animé le mercredi et le week-end, mais pas pendant la semaine…” 
  • “Donc, on dit OK pour un sablier quand ta petite sœur est à la sieste”.

Bien sûr, cela dépend de chaque famille, de l’âge des enfants. C’est souvent plus difficile de tenir le cap pour le deuxième quand l’aîné·e a déjà le droit à des moments de télé… 

Le fait d’élaborer des règles claires et précises permet de se sentir moins frustré : on a moins le sentiment que le choix est arbitraire. Ce n’est pas le bon vouloir du parent, selon son humeur du jour, de faire plaisir ou non, à un instant T : c’est la règle qui régit les relations de famille. (Et attention, on s’y tient aussi, nous parents !!!! Quoi de plus injuste que d’avoir l’impression que les règles ne vont que dans un sens!)

Comment gérer la frustration de l’enfant qui veut continuer à regarder la télévision ?

Comme nous le disions, la frustration vient souvent du fait que les règles ne sont pas si évidentes que ça. Si une semaine, je peux regarder 3 dessins animés, et la semaine suivante, on n’en autorise qu’un seul, il y a de quoi se mettre en colère, non ? Cela semble normal de rentrer dans le cercle Sentiment d’injustice > frustration > (grosse) colère…

Bien sûr, lorsqu’on amorce un changement, lorsque de “mauvaises habitudes” ont été prises et qu’on souhaite modifier le fonctionnement, il est motivant pour l’enfant de proposer de faire un jeu ensemble à la place des écrans.

Ce qui est sûr, c’est que les écrans évitent à l’enfant de réfléchir à ce qu’il pourrait faire, c’est une sorte de passivité, qui comble le vide et ne permet pas à l’imaginaire de fonctionner. D’où l’importance de l’utiliser avec parcimonie, car force est de constater que de nombreux programmes sont d’une grande qualité. Tout est comme d’habitude une question 🙋‍♀️ d’équilibre.

D’ailleurs, si vous avez envie de découvrir quelques clés pour mieux communiquer avec votre enfant (et sans vous répéter ni trop crier, ce qui n’est pas la moitié d’un challenge ! ), vous pouvez renseigner votre email ci-dessous. Je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clés pour les faire coopérer (sans crier) ! Au programme : des conseils, des idées et des pistes faciles à mettre en place pour réellement changer les choses à la maison. 👉

“Ah, il regarde encore la TV ?” Que faire face à la réflexion des autres qui nous critiquent nos choix ?

Pas toujours facile de réagir sereinement face à mamie qui rentre dans le salon et lance une petite remarque cinglante. En fait, notre réaction est plus liée au fait que nous avons la même croyance quelque part en nous… plutôt que le fait qu’elle la pointe.

Si nous sommes parfaitement alignés, que nous savons dans quel cadre et pour quelle raison nous avons choisi de laisser ce moment de détente, il est facile de balayer la remarque d’un revers de main. En revanche, si nous ne sommes pas très à l’aise avec notre choix, si nous avons nous-mêmes l’impression d’être en faute, il y a de grandes chances pour qu’on soit blessé par cette petite remarque et qu’on la prenne beaucoup plus au sérieux. 

Pour conclure, nous vivons dans un monde connecté et la télé en fait partie qu’on le veuille ou non. Il y aura toujours des modèles extrémistes dans les deux sens, quelque part entre pas du tout, et trop tout le temps. Essayons de faire de notre mieux et détendons-nous : il ne se grillera pas le cerveau en le laissant passer un moment devant la télé… L’important me semble surtout ce que nous lui offrons de partager le reste du temps. 🤗

Caroline, maman de 4 enfants qui grandissent trop vite

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