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Tout pour réussir la diversification alimentaire de bébé: mode d’emploi

Réussir la diversification alimentaire : mode d’emploi

Manger est un des grands plaisirs de la vie. Découvrir les saveurs, déguster, laisser fondre, mâcherAutant de petits bonheurs liés aux repas et au plaisir du goût.
On a parfois hâte de le voir grimacer en goûtant une pointe de citron, de le retrouver tapant gaiement dans son assiette de purée de carottes (enfin, dans l’idée c’est chouette, mais en vrai le soir, on ne trouve pas toujours cela si drôle ;-)), de le photographier barbouillé de yaourt jusqu’aux oreilles

Quand commencer ? Que lui donner ? À quel rythme ? Mode d’emploi pour réussir la diversification alimentaire.

Diversification alimentaire : quand commencer ?

Les recommandations officielles suggèrent de commencer la diversification alimentaire entre 4 mois révolus (soit au début du 5e) et 6 mois révolus (donc début du 7e). En cas d’antécédents familiaux d’allergies alimentaires, mieux vaut attendre les 6 mois révolus pour commencer.
 En dehors de terrain “à risque”, on considère qu’avant 4 mois, l’introduction trop précoce risquerait de favoriser les allergies alimentaires. Et à partir de 6 mois, le lait ne couvre plus tous les besoins nutritionnels de bébé.

Les étapes de la diversification alimentaire

Le lait, base de l’alimentation jusqu’à 2 ans

L’allaitement maternel exclusif est recommandé jusqu’à 6 mois. Le lait maternel a ceci de magique qu’il s’adapte aux besoins de l’enfant en fonction de son âge, des saisons, de l’heure de la journée, du moment de la tétée. Il couvre donc tous les besoins nutritionnels et permet aussi de transmettre à l’enfant les défenses immunitaires de la mère et donc mieux le protéger contre les infections.

De 4-6 mois à 8 mois, 1e étape de la diversification : l’initiation aux goûts

Aujourd’hui, il est recommandé d’attendre 4 à 6 mois révolus pour commencer la diversification alimentaire. Bébé est plus à même de mâcher et de déglutir et son système digestif, un peu plus mature, peut s’adapter à la suite.

Quels aliments ?

On peut faire découvrir TOUS les légumes et les fruits cuits à bébé. L’important, c’est qu’ils soient proposés un à un pour éveiller les papilles. Le mieux est de commencer par les légumes tels que le brocolis, les haricots verts, la patate douce, les blancs de poireaux, les épinards, les carottes, les courgettes sans peau ni pépin… Et pas besoin de mettre de la pomme de terre pour faire goûter une purée de poireaux ! Pour la diversification, rappelons-nous que le but n’est pas de nourrir (car le lait est toujours l’ingrédient principal) mais d’abord de faire découvrir et apprécier.

Pomme, poire, banane, mangue... Côté fruits, on commencera une quinzaine de jours après les légumes. Plus sucrés, ils sont plus flatteurs pour le palais, et donc plus simples à accepter en général. Choisir des fruits bien mûrs et bien penser à les faire cuire. Et toujours un fruit à la fois…

Pour la cuisson

ce sera plutôt vapeur ou à l’eau, sans ajouter de sel. On pourra mettre éventuellement une pointe de matière grasse de préférence végétale (huile de colza, d’olive, de noisette…). Cela assurera un apport en lipides et lui fournira des calories riches en vitamines et en acides gras dont l’organisme a besoin pour se développer.

Fait-maison ou petits pots ?

Pour les petits plats faits-maison, on surveillera la provenance des légumes pour qu’ils ne soient pas bourrés de nitrates ou pesticides.

Les petits pots sont également précieux quand on manque de temps. Notre coup de cœur va à ceux de Good Goût qui ont l’avantage d’être bio, concoctés avec un minimum de 60 % de l’ingrédient principal, et même meilleur que “du fait maison” si c’est moi qui cuisine  😉 Faut dire qu’ils sont concoctés par un Chef étoilé : Christophe Hay. Et si vous ne savez pas cuisiner le maïs, bah, ils l’ont déjà fait pour vous, et on en redemande. C’est par là.

Des protéines animales ?

Viande, poisson et œuf : indispensables, mais en petites quantités. À 6-7 mois, on recommande une cuillère à café par jour, et on passe à 10 grammes (2 cuillères à café) pour les 7-8 mois. Viande et poisson, frais ou surgelés, seront bien cuits et hachés finement pour ajouter à la purée. Les œufs seront cuits durs.

De 8 mois à 3 ans, 2e étape de la diversification : des repas complets

En grandissant, les besoins de bébé vont évoluer vers celui d’un adulte. Évoluer… mais ils ne seront pas identiques avant au moins 3 ans !

Vers un an, le rythme recommandé rejoint les 4 repas par jour, incluant le goûter. On pourra faire un “vrai” repas à midi par exemple. Et lait ou laitages restent importants (environ 500 ml).

Faisons confiance à bébé pour les quantités ! Il est rare de voir des enfants obèses et ils savent en général se réguler sur la journée, parfois bien mieux qu’un adulte. Donc on leur propose, et on ne force pas à finir !

Équilibrer les apports avec des aliments des 4 groupes : fruits et légumes, produits céréaliers et féculents (pâtes, riz, semoule), viandes, laitages (yaourt, fromage). Les légumes secs (lentilles, fèves…) seront introduits en purée à partir de 12-15 mois.

Côté boisson. En grandissant les apports en lait vont diminuer et l’enfant aura donc plus besoin de boire de l’eau. Le sucre est à éviter avant 3 ans : alors, pour les jus de fruits et plus encore pour les sodas, on attendra. Ces boissons n’offrent pas d’apports nutritionnels utiles à la croissance et risquent, à l’inverse, de l’habituer trop tôt au goût sucré et lui donner de mauvaises habitudes.

Préparer de bons petits plats faits-maison, cela peut être un plaisir pour certains parents, et synonymes de grosse galère pour d’autresN’oubliez pas de vous ménager si le temps passé à la préparation se fait au détriment du temps passé avec votre enfant : un peu moins de pression peut parfois faire du bien à toute la famille. Non, vos enfants ne vous traiteront pas de mauvais parents à 30 ans, si vous leur avez acheté des bons petits plats bios tout prêts (chez nous, c’est même les parents qui dévorent le risotto de courgettes au chèvre de chez Good Goût !)

Vers 2-3 ans, le “terrible two” peut aussi frapper dans l’assiette. Cela porte même un nom savant : la néophobie alimentaire ! Bon, dis comme ça, ça fait peur. Mais c’est juste une phase de grands changements pour notre Loulou qui a besoin de s’individualiser (le NON) et qui, du coup, peut avoir du mal avec des bouleversements qui nous paraissent anodins comme de nouveaux aliments. Ok, parfois, il s’agit juste d’un brin de persil sur les carottes râpées qu’il dévorait avant ! La clé comme pour le reste : être à l’écoute et tenter d’autres approches comme cuisiner avec lui.

Les clés pour réussir la diversification alimentaire

C’est Bébé qui donne le rythme

Bébé lorgne sur votre assiette et tente de vous la piquer dès que vous tournez la tête ? C’est top, en route pour un monde de découverte. À l’inverse, il n’a pas le sens de l’aventure ? Le changement se fera plus doucement. Rien ne sert de comparer : chacun son rythme, chacun son appétit. Mon fils Noé avait très envie de goûter et cela a été assez facile. Bon, pour l’usage de la cuillère, en revanche, l’intérêt était beaucoup moins évident ;-). Il faut dire que pour explorer les textures et la température, ça passe aussi par les mains. Pour Isïa, elle, c’était moins simple, en particulier pour les textures et les morceaux. La phase soupe et purée a continué beaucoup plus longtemps !

Ne pas forcer

Saviez-vous qu’il faut faire goûter jusqu’à 8 fois un ingrédient pour décréter qu’un enfant n’aime pas ? Donc si un aliment ne plaît pas, rien de grave ou de définitif. Il faudra surtout éviter de forcer pour ne pas le braquer ! Pour autant, ça ne veut pas dire que cette denrée est à rayer de la liste “pour toujours”. Laissons à Bébé le temps de s’habituer. On lui re-proposera quelques jours après, il sera peut-être mieux disposé. On dit que le goût est le sens le plus long à arriver à maturité (jusqu’à 25 ans environ), alors il aura le temps de réessayer !

Un changement à la fois

Quand on commence à diversifier, tout change : les goûts, la texture, le contextealors laissons-lui le temps.
 Pour introduire un nouveau goût, on peut garder le biberon comme contenant, muni d’une tétine 2e âge. Par exemple, on peut commencer par un bouillon de légumes (sans sel). Puis une soupe un peu liquide. Elle sera un peu plus épaisse pour passer dans l’assiette et on pourra introduire la cuillère. Introduire un aliment à la fois, sur quelques jours. On variera ensuite entre ceux qu’il connaît déjà et celui qu’il découvre.

Intolérances et allergies alimentaires : comment adapter la diversification alimentaire ?

Difficile de diagnostiquer les intolérances et allergies alimentaires. Avec ce que l’on sait sur le gluten, le lactose, les fruits à coque, etc., on est plus méfiant qu’avant !
 Simplement, reprenons les choses avec du bon sens. S’il y a des vraies allergies alimentaires connues dans la famille, on se conformera aux recommandations du pédiatre et on attendra patiemment les 6 mois révolus pour commencer la diversification.

Et si on voit que notre enfant fait une poussée d’urticaire à chaque tentative de fraise, on en discute avec le médecin pour faire de vrais tests et poser un diagnostic. Et puis, les choses évoluent. L’enfant développe ses défenses et ce qui est vrai à 2 ans pourrait ne pas l’être à 10.

Bébé est gardé en crèche ou en nounou

Grande question, grand dilemme ! Les pédiatres et autres INPES recommandent souvent de commencer la diversification alimentaire le midi, car cela évite que la digestion ne perturbe le sommeil. S’il est gardé en crèche ou chez nounou, il y a beaucoup de chances qu’on ne soit pas avec lui pour le déjeuner ! On peut commencer tout doucement le week-end, pour découvrir ses mimiques et faire ces premiers pas – ou plutôt coups de cuillère – avec lui.

Marre de répéter 10 fois les mêmes choses ? Mène une discussion constructive en 4 étapes !

C’est aussi important de bien discuter avec la personne qui le garde pour poser clairement ce que l’on a envie de transmettre côté alimentation. Qu’est-ce qui est possible ? On amène les petits plats maison ou c’est la cantine de la crèche ?
 Parfois, échanger avec les professionnels qui côtoient notre Loulou nous permet de trouver des solutions. Je me rappelle qu’Isïa a refusé de manger tous les soirs pendant une semaine. Un peu inquiets, nous en avons parlé à la crèche et là-bas, aucun problème. Nous avons simplement compris qu’elle mangeait seule alors que nous voulions la nourrir à la maison. Et ça, pas question ! Le soir même, on lui a laissé la cuillère et elle s’est régalée.

Accompagner notre enfant à la découverte des goûts est un des nombreux bonheurs de la parentalité. Pourtant, les enjeux liés à l’alimentation font parfois de ce moment de complicité un moment de tension. Alors, on inspire profondément, on s’amuse avec lui, et on n’hésite pas à faire un tour sur cet article “Mon enfant ne mange pas : quelle attitude avoir ?

Caroline, maman de Noé, 8 ans et d’Isïa, 4,5 ans et belle-mère de Sid, 14 ans

Sources :

  • http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/890.pdf
  • http://www.mangerbouger.fr/Manger-Mieux/Manger-mieux-a-tout-age/Enfants/De-6-mois-a-3 -ans

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