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Témoignage de Caro, maman de Sid, 17 ans, Noah 10 ans, et Isis, 7 ans.
“Bon sang, mais c’est pas possible ! On est encore en retard.” “Mais je le crois pas, tu te fiches de moi ou quoi ?” “Clairement, si tu fais ça, c’est que tu ne m’aimes pas !” Ça vous dit quelque chose ces moments où l’on s’emporte malgré nous, qu’on sort de ses gonds, qu’on pète un câble… et souvent, on s’en mord les doigts aussitôt après (et on culpabilise pour le reste de la journée…). Je ne sais pas pour vous, mais j’aspire tellement à rester calme. Et pourtant, de temps à autre, je vois revenir cette furie hystérique que je pensais avoir rangée au placard ! C’est parfois dur et très déroutant de se voir exploser malgré toutes nos envies de bienveillance, notre bonne volonté et même nos bonnes résolutions… Bien sûr, il ne s’agit pas ici de rester calme à tout prix : des fois, on est en colère et c’est justifié ! On a le droit de poser nos limites. Tout le challenge, c’est poser nos limites SANS péter un câble…
Selon notre éducation et notre tempérament, nous ne partons pas tous du même point de départ… Mais il est tout aussi vrai que chacun peut évoluer et progresser pour rester calme face à une situation qui avant nous stressait ! En suivant les coachings de l’appli Cool Parents, j’ai clairement pu voir une évolution dans ma manière de réagir face à des situations qui me mettent en colère. On ne deviendra peut-être pas aussi zen que le Dalaï-Lama ou Maître Yoda, mais voici 7 astuces très utiles pour rester calme face à une situation complexe.
1- Rester calme : on peut tous s’améliorer
Il est important de noter que la colère est une émotion, pas un tempérament. Même si on peut avoir l’impression d’être colérique, ce n’est pas vraiment le cas. Par contre, notre cerveau a tendance à agrandir les routes (développer les connexions) qu’il utilise le plus souvent. Donc si on cultive la gratitude, notre cerveau va se modifier pour faciliter la circulation de cette information. Et si nous sentons souvent la moutarde nous monter au nez, nous allons développer les circuits neuronaux dédiés. Sans parler des hormones libérées (cortisol et adrénaline) dans le corps qu’il faudra plusieurs heures pour évacuer (1 mn de colère = 1h pour libérer).
La bonne nouvelle, c’est que vu sous cet angle, nous avons les moyens de faire de cette colère notre amie, en comprenant le message qu’elle nous apporte, et changeant (ou au moins en comprenant) la pensée qui la précède pour ensuite revenir à un état plus serein.
2- Prendre conscience qu’on perd son calme
La colère ou l’agacement sont en général liés à un sentiment de frustration, d’injustice, etc. Mais parfois, l’émotion désagréable nous submerge avant même que nous ayons eu le temps de la voir venir. Si on veut atténuer notre propension à exploser, la première étape est de s’entraîner à reconnaître le moment où l’on sent que l’on perd le contrôle.
On essaie si souvent d’enseigner à nos enfants à apprivoiser leurs émotions, alors essayons de commencer par nous-mêmes. L’idée est de prendre conscience des signes précurseurs : changement dans le corps, respiration qui s’accélère, coup de chaud, fourmillement dans les jambes (fuite) ou dans la main (attaque)… C’est la première étape pour pouvoir éviter de laisser partir en cacahuète la situation.
3- S’isoler pour éviter le pétage de câble
Quand on sent la quiétude nous quitter et la colère nous envahir, mieux vaut simplement sortir de la pièce. Bien sûr, on laisse notre enfant en sécurité, dans sa chambre, dans son lit ou on passe le relais si c’est possible… Mais ce qui est sûr, c’est que tant que nous nous sentons submergés par l’émotion, il est inutile de poursuivre la conversation. Mieux vaut s’isoler un moment. Car quand bien même on essaierait de “prendre sur soi”, nous savons bien que près de 80% de la communication passe par le non verbal (le corps, le regard, l’attitude). Donc autant dire que notre interlocuteur, bébé, enfant ou adulte, percevra clairement notre tension et la communication s’en trouvera biaisée.
4- Retrouver notre calme intérieur
Une fois au calme, en sécurité dans notre petite bulle, prenons le temps de ramenun peu de sérénité en nous et de laisser retomber cette colère qui nous a envahis. Voici deux super exercices pour aider à retrouver son calme intérieur.
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Écrire et brûler
Nos émotions ne sont pas à “combattre”, à “étouffer” ou “éteindre”, elles viennent pour nous livrer un message, donc écoutons-le. Toutes les émotions ont leur utilité donc c’est pourquoi je n’utilise ni “émotion négative” ni “positive”. Autorisons-nous à écrire ou dessiner tout ce qui nous passe par la tête. N’hésitons pas à vider notre sac, aller au bout de ces sentiments, même s’ils ne sont pas toujours très reluisants. Car les intérioriser, les empêcher d’exister est contre-productif. Donc au contraire, laissons-les s’exprimer à nous-mêmes… Cela évitera qu’ils explosent à la figure de quelqu’un d’autre.
C’est un de mes exercices de sophrologie préférés pour me calmer. Je m’installe tranquillement dans une posture confortable (allongée sur le dos ou assise le dos droit, les pieds au sol). Je porte mon attention sur l’endroit où je ressens physiquement cette colère dans mon corps. Puis, j’imagine un gros ballon, souvent rouge, dans lequel je souffle toute ma colère. Et au fur et à mesure que je la souffle, je ressens l’évolution de la tension présente dans mon corps. J’expire ma colère, et je le regarde gonfler, gonfler, gonfler… jusqu’à ce que je sente que l’océan de la rage s’apaise en moi. Je fais un nœud au ballon, puis je le relâche dans le ciel et je le regarde s’éloigner et disparaître complètement.
5- A posteriori, trouver la pensée qui précède la colère
On s’est énervé, soit. On s’est excusé, OK. Maintenant, cherchons le pourquoi.
Car je le rappelle, l’objectif n’est pas vraiment de rester calme, mais plutôt de se sentir au clair avec nos besoins pour les exprimer sereinement.
Nos émotions ne sont pas provoquées directement par une situation extérieure, mais par la pensée, l’interprétation que nous en faisons. D’ailleurs, c’est pour cela que nous ne réagissons pas tous de la même manière en face du même “problème”. Donc pour comprendre d’où vient cette colère, il faut remonter juste avant notre pétage de câble ! Quelle est la pensée qui a précédé mon émotion ?
- Je vois mon enfant jouer dans le salon avec ses voitures et tout à coup, je m’entends hurler “Non, mais c’est incroyable ! Ça fait 10 fois que je te dis de mettre tes chaussures. Tu le fais vraiment exprès pour m’embêter ou quoi ?”… C’est ça qui m’a mis en colère en fait ! Non pas le fait qu’il joue gentiment, mais l’impression de ne pas être entendue ou respectée.
- Mon conjoint rentre et me demande “Coucou Chérie. On mange quoi ce soir, j’ai hyper faim !”. Et moi de répondre “Quoi ? Tu rigoles ? Et toi, tu as prévu quoi à manger ? Je ne suis pas ta bonne ! J’ai bossé toute la journée, j’ai récupéré les enfants, et là, je dois faire la popote ?”… Là aussi, ce qui me rend vénère, c’est de me sentir surmenée et le sentiment de ne pas être considérée. Pas forcément qu’il ait faim bien sûr ! (Et ça, c’est mon interprétation, mais pour vous, ce sera peut-être une autre pensée.)
6- Apprendre à changer la pensée qui nous blesse
La clé pour parvenir à rester calme dans la situation qui nous faisait péter un plomb, c’est de changer notre regard sur ce qui se passe (la fameuse “pensée”). Par exemple :
- Face à mon enfant dans le salon, je peux me dire “Wahou ! Quelle concentration. Il est complètement absorbé par son jeu.” Il y a de fortes chances que ma réaction soit beaucoup plus sereine et respectueuse. Je pourrais alors formuler, en me mettant à sa hauteur et en le regardant dans les yeux : “Chéri, je vois que tu es super concentré, mais j’ai vraiment besoin que tu mettes tes chaussures pour qu’on soit à l’heure ! Tu veux bien aller les chercher ?” Il y a plus de chances qu’il ait envie de coopérer, non ?
- Concernant mon conjoint affamé, je pourrais ne pas me projeter dans l’idée qu’il attend de moi de faire à manger et répondre calmement “Je n’ai rien eu le temps de préparer, et là je suis vraiment KO. J’ai couru toute la journée. J’ai vraiment besoin de me poser un moment et de prendre un bain. Est-ce que je peux te laisser gérer et je vous rejoins dans un moment !”
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7- Guérir nos blessures en changeant nos pensées pour retrouver son calme
En prenant le temps de nous observer, nous allons sûrement mettre le doigt sur des situations qui nous agacent de manière récurrente. Travailler sur ces situations est une belle manière d’en prendre conscience (ce qui est déjà le début du chemin), puis de guérir pas à pas nos blessures. Bien sûr, guérir son enfant intérieur est un cheminement qui peut prendre du temps, mais cela demande avant tout beaucoup de bienveillance envers soi-même. Plutôt que de juger tout ce que nous ne faisons pas aussi bien qu’on le souhaiterait, essayons de devenir notre meilleur·e ami·e.
Malgré le beau chemin que j’ai déjà parcouru pour rester zen, il m’arrive encore parfois de m’énerver. J’ai au moins compris que rester calme n’était pas une fin en soi ni un objectif à atteindre, et que nos colères sont utiles notamment pour délivrer des messages et poser mes limites. Alors, plutôt que de me fustiger, j’essaie de me parler comme je le ferai pour ma meilleure amie “Je vois que tu es terriblement en colère. Est-ce que tu sais ce qui te met dans cet état ? Tu crois vraiment que c’est parce que ton mari a la dalle que tu es en colère ?”.
La bonne nouvelle, c’est qu’en s’entrainant à comprendre le message de nos colères, nous allons non seulement avoir le plaisir d’être plus souvent cool, mais nous allons aussi l’enseigner à notre enfant par imitation.
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