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Burn-out maternel : le reconnaître, l’éviter, ou s’en sortir !

Burn out maternel

Burn-out maternel : nombreuses sont les mères (ou les pères, même si c’est plus courant chez les mères) à vivre, ou à avoir vécu, ce phénomène d’épuisement physique et psychique. Car oui, être maman (ou papa), c’est sans doute le plus beau métier du monde, mais peut-être aussi le plus difficile ! Et beaucoup d’entre nous voudrions tout mener de front et tout réussir : être la mère parfaite, avoir un job de rêve, un couple sans faille, une vie sociale sympa. En bref, être wonderwoman (ou Superman) ? ! Sauf que cet idéal n’existe pas, et qu’à trop courir après, on s’épuise… parfois jusqu’au burn-out.

Alors, quand le burn-out maternel, paternel ou parental survient, comment le reconnaître ? Et surtout, que faire pour prévenir ou sortir de cette spirale infernale ? Je laisse la parole à mon amie Caroline.

« Un jour, au bureau, je classais des piles de papiers que je venais d’imprimer pour une réunion importante, quand soudain, le trou noir. Je me suis assise par terre, vidée, incapable de réfléchir et de poursuivre la moindre tâche. Là, j’ai compris que je faisais un burn-out. Mais la cause n’était pas au travail, où j’avais une mission assez cool depuis mon retour de congé maternité, mais à la maison, où je gérais tout : les enfants, les courses, le ménage, les factures, etc ». Voici ce que m’a raconté mon amie Caroline, à l’époque mère de 2 enfants de 2,5 ans et 21 mois… « Cet épisode a été le déclic. Une prise de conscience qui m’a permis de changer beaucoup de choses pour reprendre ma vie en main ».

Comment savoir si l’on fait un burn-out maternel ?

Burn-out maternel : les signes qui ne trompent pas !

Cet épuisement physique et mental est un tabou de la maternité ! Et si les mamans sont souvent largement touchées, nous sommes conscients que cela peut aussi être le lot des papas… Les symptômes peuvent être à la fois psychologiques, cognitifs ou comportementaux.

Fatigue chronique, anxiété, irritabilité, baisse de productivité, douleurs physiques diverses, ou encore perte d’estime de soi sont autant de signes physiologiques et psychologiques qui doivent alerter. Parfois confondu avec le baby-blues ou la dépression, ce qu’il n’est pas, le burn-out maternel est en fait un épuisement physique et émotionnel dû à l’accumulation de multiples facteurs de stress, sur le long terme. Il ne survient pas subitement mais petit à petit, et laisse les mamans totalement « vidées » : de leur énergie, de leur enthousiasme, de leur capacité à gérer le quotidien. Mon amie Cécile m’a expliqué que juste avant l’épisode du “trou noir” au bureau, elle était tellement à bout qu’elle avait perdu 3 poussettes en 2 mois ! (Heureusement pas avec les enfants dedans…?) Certaines mamans sont si dépassées qu’elles en arrivent, bien malgré elles, à des gestes ou à des paroles violentes avec leurs enfants, ou encore à de l’indifférence : inconsciemment, pour se protéger, elles se détachent de leurs enfants et de ce qui leur arrive.

Les 3 phases vers le burn-out maternel

En fait, on distingue 3 stades qui mènent à l’épuisement voire à la dépression.

  1. Un épuisement physique et émotionnel. Quand, à force de stress et de sollicitations, toutes les ressources intérieures ont été utilisées, le parent finit par ne plus rien avoir à donner ni physiquement ni émotionnellement.
  2. La distanciation ou le détachement. Phénomène d’auto-protection, la mère va inconsciemment se distancier de ce qui la fait souffrir, à savoir les enfants et les tâches domestiques. C’est un simple mécanisme de survie afin d’essayer de préserver le peu d’énergie restante.
  3. Le reniement. La dernière phase du burn-out consiste à une sorte d’abandon et de repli sur soi. On peut alors traverser des crises de colère voire de violence, mais aussi une perte de confiance et souvent beaucoup de jugement et d’auto-critique envers soi-même. C’est provoqué par ce décalage entre l’idée de la maternité qu’on se faisait et la réalité.

Mais alors, comment en arrive-t-on là ?

Burn-out maternel : pourquoi moi ?

Lorsque Cécile m’a raconté son expérience, je n’ai pas vraiment eu de mal à me mettre à sa place. Et pour cause ! Maman de deux petits garçons en bas âge (2 et 4 ans), chez moi, la répartition des tâches a toujours été quelque peu inégale. Certes, mon mari travaille, pas moi. Il paye les factures, pas moi. Mais je gère tout ce qui concerne les enfants et la maison… Et j’avoue sans honte qu’il y a des jours où j’enverrais volontiers valser les petits, le papa, le panier de linge sale et les courses pour aller me réfugier dans un bureau, ou mieux, sur une île déserte !

✨ Offrez-vous des moments précieux ! ✨ Les seuls qui comptent 🎄💛 Famille, couple, amis !

Dans les magazines et sur les réseaux sociaux, on nous abreuve pourtant d’images de familles idéales, avec de jeunes et jolies mumpreneuses (comprenez : mamans ET entrepreneuses), sportives, flanquées de maris aimants et serviables, de bébés joufflus adorables (qui font forcément leurs nuits), d’enfants autonomes et bien coiffés (et jamais malades !)…

Sauf que pour beaucoup d’entre nous, la réalité est tout autre, et nous n’y sommes pas toujours préparées : être maman, pour moi, c’est souvent jongler constamment entre travail et enfants, entre rendez-vous chez le docteur et tâches ménagères, entre devoirs et activités extra-scolaires. Être maman, pour moi, c’est se lever toutes les nuits, parfois plusieurs fois par nuit, pour remettre une tétine ou changer des draps inondés de pipi. Être maman, c’est avoir des taches de purée sur sa chemise (quand ce ne sont pas des taches plus suspectes ?), ne pas pouvoir finir une conversation téléphonique sans être interrompue, mais aussi gérer des crises, des disputes, des chagrins et des bobos… C’est ramasser des chaussettes sales tout en s’inquiétant de l’avenir professionnel de l’aîné et de l’éveil du petit dernier. C’est lire des histoires en réfléchissant à un menu équilibré ET qui ne finira pas à la poubelle… À croire qu’être maman, c’est avoir mille tâches, souvent ingrates, à accomplir chaque jour, et mille responsabilités (la fameuse « charge mentale » !) dans un quotidien pourtant fait d’imprévus et sur lequel on n’a aucun contrôle (oui, la varicelle, on l’inclut rarement dans la to do list ?). Ajoutons à cela l’isolement dont beaucoup de mères sont victimes et le manque de reconnaissance sociale, et il y a un peu de quoi craquer, non ?

Bien sûr, et heureusement, toutes les mamans ne feront pas un jour où l’autre un burn-out, mais toutes sont de potentielles victimes de cet état d’épuisement. Que l’on travaille ou non, que l’on soit seule ou en couple, qu’on ait un enfant ou plusieurs, le burn-out peut sévir sans distinction de situations, ni de milieu social.

D’ailleurs, précisons que si l’on parle ici du burn-out maternel, c’est un mal qui ne touche évidemment pas que les mamans, mais peut concerner tous les parents, comme nous en avions parlé : Burn-out parental : comment l’éviter… ou s’en sortir !

Mais, bonne nouvelle, ça n’est pas une fatalité ! On peut l’éviter, et l’on peut surtout s’en sortir… et redevenir une maman épanouie et heureuse. Alors comment ?

Burn-out maternel : oublier la mère parfaite !

C’est aussi là que le bât blesse : devant un idéal que nous avons fantasmé, nous manquons souvent de recul. Et nous nous mettons une pression folle pour être de super mères, avoir un job formidable, un couple merveilleux et une maison impeccable… Sauf que, bien entendu, c’est impossible, et la désillusion n’est jamais loin.

Premier conseil, alors : accepter l’imperfection. Autant que possible, on essaie de ne pas culpabiliser devant le linge qui déborde dans la panière, la tache de feutre sur le canapé, les bourrelets sur nos hanches ou le dossier qu’on n’a pas pu boucler à temps… Plus facile à dire qu’à faire, ok, mais cela vaut le coup d’essayer. Pourquoi ne pas commencer d’ailleurs par prendre le temps de se poser et lister ce qui est vraiment essentiel pour nous ? Passer du temps avec mes enfants, faire du sport, sortir avec des amis ou en tête à tête avec mon conjoint ? On peut aussi essayer de lister toutes ces choses que l’on fait par souci de perfection et qui, à l’inverse, mériteraient que l’on s’y attarde moins… Et hop, on les raye de la liste ! ? (Voir aussi notre article Devenir parent : comment ne pas se perdre et s’oublier).

Burn-out maternel : à l’aide !

La solitude et l’isolement sont souvent des facteurs aggravants du burn-out. Or, lorsque l’on sent que l’on perd pied, il me semble essentiel de trouver quelqu’un à qui parler. Conjoint, ami(e), psy, ou même d’autres mamans sur des forums, l’important est de pouvoir dire ce que l’on ressent et se sentir comprise.

Et puis bien sûr, ne pas hésiter à demander de l’aide, et apprendre à déléguer… Pour le ménage, pourquoi ne pas avoir recours à une femme de ménage si l’on peut ? Et surtout, n’hésitons pas à mettre à contribution le conjoint (il n’y a pas de raison qu’il en fasse moins…) et les enfants ? Certaines familles font des tableaux de répartition des tâches ménagères sur la semaine, pourquoi s’en priver ? Il y a de bonnes chances pour que les plus petits (au moins eux…) participent avec joie. Il ne faut donc pas hésiter à les solliciter pour des tâches simples. (Chez nous Arthur 4 ans et Tristan 2 ans adooooorent passer le balai, l’éponge, mettre des choses à la poubelle, aider à mettre la table, etc).

D’ailleurs, vous cherchez des astuces pour faire participer vos enfants et les faire coopérer dans la bonne humeur (donc sans crier) ? Laissez-nous votre e-mail et découvrez notre pack “coopération” : toute les clés pour rendre la vie (un peu) plus cool, et les Loulous plus coopératifs…

 

Concernant les enfants justement, on peut essayer de passer de temps en temps le relais à une grand-mère, une baby-sitter ou toute autre âme amicale pour nous soulager au moins quelques heures (ou plus, si on est chanceuse!).

Burn-out maternel : charité bien ordonnée commence par soi-même…

On ne le dira jamais assez, mais pour être bienveillants envers les autres, il faut d’abord l’être avec nous-même. Donc, autorisons-nous à prendre soin de nous sans culpabiliser. Savoir être un peu égoïste sera forcément bénéfique pour toute la famille. Sport, méditation, sorties entre amis, peinture ou macramé, qu’importe… L’important est d’avoir une(des) activité(s) à soi qui nous fassent plaisir à nous ! ?

Enfin, rappelons que le rire, la joie et la légèreté sont souvent les meilleurs remèdes à tous les maux… (re)mettons-en autant que possible dans notre relation avec de nos enfants, et dans nos vies en général ! ? Mais ce n’est pas toujours simple …

Et surtout n’oubliez pas qu’il existe l’appli’ du Cool Parent, avec un soutien sans faille d’une fabuleuse communauté, des rencontres en vrais pour ceux qui veulent, du temps pour soi chaque mois, et surtout un indéniable boost d’énergie au quotidien. Pile poile ce dont nous avons besoin.

Parfois, comme pour mon amie Cécile, cela nous arrive d’un coup. Mais il y a fort à parier que les signes se sont accumulés. Les connaître, c’est déjà nous permettre de mieux les détecter. Et plus on réagit tôt, plus il sera facile de remonter la pente. Sortir du burn-out maternel est possible, mais cela prend du temps. Car rappelons-le, cet épuisement, comme la dépression, peuvent devenir de vraies maladies. Une prise en charge médicale, beaucoup d’amour et de bienveillance et surtout beaucoup de temps seront nécessaires pour en guérir.

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Commentaires

19 thoughts on "Burn-out maternel : le reconnaître, l’éviter, ou s’en sortir !"

  1. Julie dit :

    Burn out maternel, oui, mais alors pourquoi ne pas parler de la place du père ? Avant la femme de ménage, les grands parents et le psy… il faudrait peut etre parler en premier lieu du partage des taches !!!! Que chacun fasse sa part ! Comment oser entrevoir l’égalité homme/femme dans la société s’il n’en est même pas question dans la cellule familiale ?!
    Vous loupez une étape, non ?!

  2. Maman Alban 7 ans, Nathan 5 ans et demi et Agathe 3 ans dit :

    Je conseille le livre “Mère épuisée” de Stéphanie Allenou, qui a été une aide exceptionnelle pour moi, qui m’a aidée à relativiser, à déculpabiliser, à voir que mes émotions, mes actes, mes pensées n’étaient pas une folie mais qqch qui était arrivé aussi à au moins une autre personne, qui étaient légitimes, reconnus, et surtout que je pouvais m’en sortir. Courage à toutes les mères qui passent par le burn-out. Il ne faut pas baisser les bras ni perdre espoir. Il faut absolument s’organiser pour se ménager des moments pour soi.

  3. Sof dit :

    C’est vrai que je me mets une pression de dingue à ce que tous soit parfait et sous control et lorsque ça ne va pas comme c’était prévu (cad souvent avec 2 enfants de 5 et 3 ans) j’ai beaucoup de mal à gérer. J’ai l’impression que je suis la méchante, toujours en train de crier, raler, fait çi fait ça… Dans les moments qui sont censé être cool, détente, loisirs(sortie luge, parc, balade)Je n’arrive plus à profiter; je perd ma joie de vivre. En plus les enfants sont dans le conflits (surtout mon ainé), à titiller là où ça fait mal. Suis-je trop exigente? Suis je trop laxiste? Trop gentille? Trop mère poule? Trop sévère? Je ne sais plus et puis les commentaires des uns et des autres…ça parait si évident quand les autres en parle. Je n’arrive pas à en parler aussi franchement même à mon mari qui à un avis tranché, pas forcement identique totalement au mien. En parler pour quoi faire se poser encore plus de question auxquelles aux finales on aura pas forcément vraiment la solution…
    Je sollicite trop à mon gout mes beauparents pour des obligations (rdv, boulot), je me voit mal leur demander encore du temps pour me faire plaisir. Demander à mon mari qui fait déjà 6h-20h 6 jours sur 7, avec sont lot de problèmes, de faire du ménage ou à manger ou autre c’est juste pas possible.
    En bref pas facile mais j’essaie de faire au mieux et essaie de relativiser , il y a beaucoup plus dur ailleurs. Il y a des jours ça va et d’autres beaucoup moins mais on fait avec.

  4. lol dit :

    Je viens de lire votre article, je le trouve bien fait sur la description du syndrome, moins sur les solutions très (trop) théoriques mais pas du tout pratique et du coup, limite rajoute culpabilité et mesestime… Demander de l’aide? A qui? nous vivons dans des sociétés individualisées et individualistes où l’isolement est une réalité… Pourquoi ne pas mentionner la nécessité de travailler sur l’égalité des tâches? Parce que encore une fois, dans la pratique, ca n’est pas simple…”Apprendre à déléguer, Prendre du temps pour nous, Rire, Joie et légéreté”… Autant de conseil à mon sens “fumeux”, si on ne l’a pas fait ce n’est pas qu’on ne le veut pas, les femmes en sont justement là parce qu’elles ne POUVAIENT pas, parce que c’est ainsi : la vie est souvent “fête”/faite à 90% d’emmerdes et de devoirs à gérer (je dis à 90% parce qu’on a la chance de vivre en France). Le fait étant qu’on vit une époque brutale faite de rupture de toutes sortes (insécurité générale : divorce/séparations, y compris rupture famille plus large, chômage etc…) qui nous fragilisent en tant qu’individu et c’est NORMAL. A part faire du mieux qu’on peut et tenter de tenir ainsi aussi longtemps que possible, la réalité c’est qu’il faut apprendre à se démerder… et ce n’est pas facile… un peu de compassion plutôt que des conseils inadaptés serait à mon sens plus adapté au cas de figure…

  5. Anne-So dit :

    Merci pour cet article dans lequel je me reconnais tant… J’étais vraiment limite limite…
    Le bât blesse au même endroit pour moi: Vouloir que tout soit nickel à la maison tout en travaillant et m’occupant du petit loup, des tâches ménagères,… Papa travaille plus qu’avant depuis ce mois de janvier 2019, ça n’a pas aidé.
    Quand je lui en parle, je suis entre désarroi sincère et culpabilité car il travaille très dure pour nous!
    Je commençais à avoir mal partout et à ne plus savoir comment je m’appelais du coup petite cure Metarelax (je ne sais pas si je peux le citer mais je ne sais pas comment le décrire…). Je suis bonne patiente pour cela et ça m’a aidé à me “ré-équilibrer” de l’intérieur pour mieux gérer l’extérieur.
    Et puis se faire aider par les grands-parents, qu’est ce que c’est difficile au début… mais quand on voit les bienfaits quand on récupère notre petit loup, tant pour lui que pour nous, on va récidiver! Et puis après tout, le grands-parents ça fait partie de sa vie aussi à notre petit loup!
    Belle semaine!

  6. Caroline dit :

    Merci pour cet article bien conforme à la réalité de beaucoup entre nous. Je suis maman de deux enfants en bas âge (2,5ans et 10mois) et j’ai eu une chute de morale ce soir assez brusque. La chance de pouvoir en parler avec mon mari, il m’a dit quelque chose que je trouvais très juste; “certes, nous vivons des moments dûrs avec nos enfants et on galère. Mais au moins on pourra dire qu’on était des parents présents.”

    Voilà, je voulais partager ces mots avec vous aussi. Nous sommes présents. C’est déjà très bien.

  7. Fab dit :

    Je suis une “ancienne” maman, maintenant mamie. Je pense que ce burn out , je l’ai vécu dans d’avoir ce que c’était , a l’époque il ne faisait pas bon avouer qu’on avait envie d’envoyer tout balader, le mari et les 3 enfants compris… Ça donne des constructions particulières tant pour moi qui me sens épuisée a d’avoir commencé mes journées que pour les enfants adultes qui ont souvenir d’une maman toujours entrain de râler ou pleurer…. Alors je voulais surtout vous dire, jeunes mamans, prennez soin de vous, faites maintenant l’effort de vous accorder du temps et de bons moments pour aller aussi loin que possible avec vos enfants ensuite. Pensée qu’il vaut mieux passer des temps plus courts avec vous enfants mais de qualité plutôt que d’être collés a eux en permanence en ne les sortant plus….
    Tout plein de courage a toutes et impliquez vos propres mamans dans la mesure du possible

  8. Math dit :

    Merci pour cet article. Je me suis également reconnue car je suis en plein dedans… mon mari m’a quittée il y a 1 an bb1 4 ans et bb2 2 ans !!!! Il faut tout gérer seule. Le boulot, l’éducation des enfants, leur bien être surtout en période de séparation et moi ?? Me suis totalement oubliée. Suis sous anti depresseur depuis 1 an mais je galère encore mais il faut que je me recentre sur moi. Facile à dire mais compliqué à mettre en pratique…

  9. Gaëlle dit :

    Lire cet article juste au moment oi5je viens d’exploser… Ce soir j’ai littéralement pété un câble, mon fils de 2 ans ne voulait pas manger alors que son petit poids m’inquiète… Ma fille de 4 ans n’arrêtait pas de me poser des questions… J’essaye d’être là plus bienveillante possible, à l’écoute, de ne pas m’énerver des crises d énervement de mon petit bout, de répondre à toutes les interrogations et toutes les emotions de ma grande puce hypersensible… Mais là j’ai explosé et je m’en veux terriblement… Pour mes enfants qui ont eu peur, pour mon mari qui fait tout son possible pour faire le maximum… Je suis à bout, je n’en peux plus….

    1. Zoé dit :

      On ne peut pas toujours tout gérer, supporter, encaisser…ne surtout pas culpabiliser, ça nous arrive toutes de craquer ! Il est temps de s’accorder des pauses. Plus de pauses et de temps pour soi pour être mieux en famille. Courage !

    2. Mamandine dit :

      Votre message me parle parce que ça m’est arrivé aussi.C’est important de se dire que les enfants ont aussi une capacité à voir,même petits comme les vôtres,que tiens Maman était très très fatiguée ce soir.La prochaine fois leur Papa pourra les mettre en garde avant et ils seront peut-être capables de faire plus attention à maman qui est fatiguée.Mes 2 loulous de 5 et 7 ans sont très fiers maintenant de ‘faire un effort’ quand je leur dis que vraiment là maman est fatiguée…
      Je pense à vous et vous envoie plein de bonnes ondes!Courage,vous êtes une très bonne maman soucieuse de bien faire!!!

    3. Mia dit :

      pas de panique! il y a plus de 35 ans je menais mon petit garçon chez le pédiatre car il ne mangeait quasi rien et son “petit poids” m’inquiétait…le médecin me dit: “si tous les enfants du monde étaient comme votre fils il n’y aurait pas de malnutrition infantile ni de sous poids…” ça m’a choqué mais il avait raison, mon fils est papa aujourd’hui…en bonne santé! et toujours plutôt mince!

    4. Do dit :

      Je confirme Gaelle : pas de panique .. Ma 1ère est née 2 mois et demi avant le terme, je me suis tjs inquiétée pour son petit poids et très faible appétit … je me suis meme souvent fachée pour qu’elle mange…
      et là aujourd’hui elle a 10 ans et demi et Ohhhooh miracle : elle se met à dévorer ! Elle mange autant que moi depuis 1 mois maintenant. Elle est méconnaissable et si on m’avait dit ça, je n’y aurais pas cru 🙂
      Plein de courage, prenez soin de vous et c’est vrai pensez à vous.
      Maman aussi d’un petit de 17 mois, j’apprend depuis qqs mois à penser davantage à moi et ça marche 🙂 Soyez confiante et bienveillante envers vous….

  10. maman fatiguée dit :

    Bonjour, le manque de sommeil est hyper dur pour moi. Maman de bb1 3ans et demi et bb2 16mois… cododo, allaitement à la demande… je me déteste car j’ai beau connaitre la theorie je l’applique de moins en moins… et je menace de me barrer. est ce un burn out? J’ai beaucoup de mal à profiter de moment seule sans culpabiliser.

    1. Elsa dit :

      Bonjour, votre message me touche même si malheureusement je n ai aucune solution miracle à vous donner. Je n ai qu une enfant de 16 mois qui s est réveillé toutes les 3h jusqu à ses 1 an, et nous voulons un 2eme enfant, mais en effet tous nos amis (tous sans exception) nous ont averti sur le fait que 2 enfants c est parfois très difficile. Que l on a jamais de temps pour soi et de nombreux amis ont failli se séparer pendant cette période très intense. Le manque de sommeil est le pire je pense. Je vous trouve déjà très courageuse de proposer à bb2 de l allaitement à la demande. Beaucoup s arrete bien avant. Je vous trouve aussi très courageuse d avouer votre fatigue et de partager votre émotion et vous remettre en question. Pour faire tout cela vous êtes déjà une super maman. Peut être pourriez vous envisager de sevrer bb2 et de l amener petit à petit dans son lit afin que vous puissiez vous reposer au moins la nuit.
      Peut être aussi pour pouvoir solliciter + l aide du papa ou d un parent ou d une amie ? l allaitement bloque forcément un peu tout cela.
      Mais surtout ne vous détestez pas. Ce mot est beaucoup trop fort et trop injuste.
      Si bb2 va à la crèche, profitez d une journée crèche pour poser un jour de congés (même 2) et pour dormir, se faire un film, un massage ou ce que vous voulez tant que ce n est pas du ménage !!
      Vous n avez pas à culpabiliser. Je pense que très peu de femmes (et aucun homme soyons honnêtes ?) pourrez tenir votre rythme.
      Prenez bien soin de vous. Pour vous mais aussi pour vos enfants. Bon courage et plein de bonnes ondes pour la suite ??

    2. Elisabeth dit :

      Bonjour,

      Je vous propose de lire le livre “au dodo les petits”, l’écrivaine Anna est de bons conseils. Le manque de sommeil est une torture, vous devez trouver une solution maintenant.

    3. Cycy dit :

      Bonjour je réagis à votre commentaire car il me semble que vous avez besoin de soutien et de vous retrouver. J’ai allaité mon bb pendant 7 mois au tire-lait et j’étais vraiment épuisée, vidée, l’ombre de moi-même… Faire le choix de l’allaitement est un choix certes magnifique mais aussi très courageux, c’est un don de soi.. Il me semble que l’allaitement à la demande est important au début mais à partir du moment où bébé diversifie sa nourriture et boit de l’eau, il ne se justifie plus. Et ça donne des bébés qui ne font pas leurs nuits avant le sevrage!… Vous avez allaité votre bb 16 mois en même temps que vous vous occupiez du premier c’est déjà héroïque! Il est peut-être temps pour vous de rythmer les tétées du petit, en introduisant par ex une tétine ou un doudou qui remplaceront les tétées de confort et de réassurance. Voire carrément le sevrer et passer doucement à un lait maternisé.. Car le plus important c’est que vous profitiez de la joie d’être avec vos enfants, et cela passe avant tout par le fait de prendre soin de vous et de retrouver de l’énergie positive. Je vous souhaite beaucoup de courage et me ferai un plaisir de discuter avec vous si besoin. Belle journée à vous!

  11. Charlotte - Enfance Joyeuse dit :

    Je trouve ton article super complet ! Merci beaucoup pour toutes ces pistes de réflexion !
    Je te rejoins sur ta conclusion.. Prendre du temps pour soi me parait important pour être ensuite disponible pour ses enfants.
    A bientôt,
    Charlotte.

  12. Sandrine dit :

    Bonjour ! Je me suis reconnue dans cette article ! Un peu moins aujourd’hui que mes 2 grands sont… grands ! Mais il y a 8 ans, lorsqu’ils étaient tous les 3 à la maison en IEF, âgés de 9, 7 et 1 an ! On veut tellement tout faire, tout gérer! Mon compagnon travaillait dur et il était souvent à l’extérieur qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, qu’il fasse 40°…et je culpabilisais d’être à la maison, tranquille !! TRANQUILLE ???? non !!! Mais voilà, du coup je voulais tout gérer ! Ce n’est pas facile, car au bout d’un moment on en veut à l’autre de ne rien faire… oui mais, en même temps, on ne lui laisse rien faire !!! Alors j’ai levé le pied moi aussi ! J’ai accepté de ne pas être parfaite ! Les jouets traînaient encore le soir, le linge était parfois encore dans la machine… Et on a redistribué les tâches ! Merci pour ton article, c’est important d’être à l’écoute de son corps parce que une maman imparfaite vaut mieux qu’une maman à plat et plus opérationnelle !!!! 😉

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