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Bébé ne veut pas dormir : 6 questions qui vont tout changer

bébé ne veut pas dormir

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“Maintenant, tu dors, c’est l’heure” ! Nuit après nuit, Bébé ne veut pas dormir. Il vous rappelle 10 fois par nuit. Il ne dort que dans les bras ! Il roupille comme un loir la journée, et fait la fiesta la nuit ? 

Ah, qui a dit que “dormir comme un bébé”, c’était bien dormir ? Si on est conscient que le sommeil est primordial pour permettre à bébé de bien grandir, on s’arrache aussi parfois les cheveux quand ce n’est pas le cas ! Si les cas où la santé de bébé est en danger sont extrêmement rares, ceux où la santé mentale des parents est en péril sont eux beaucoup plus nombreux. Mon amie Caroline, maman de 3 enfants, vous propose un tour d’horizon en 6 questions.

Pourquoi Bébé ne veut pas dormir ?

Un enfant humain naît très immature. Après la naissance, de nombreux sens et fonctions vont continuer à émerger, mûrir et s’affirmer en grandissant. En cela, le nouveau-né n’est pas une mini-adulte. C’est juste un bébé. 

Rappelons-nous qu’il sort de 9 mois bien au chaud, avec des bruits étouffés, une température idéale, aucune sensation d’inconfort que ce soit pour la couche ou la faim… Et le voilà projeté dans un nouvel univers qu’il ne connaît pas. Il va donc avoir besoin de ses parents pour l’accompagner dans de nombreux domaines, et en particulier sur celui du sommeil et de l’endormissement. 

Et oui ! Dormir, ça s’apprend ! La plupart des mammifères dorment avec leur(s) petit(s) ou les portes contre eux. On distingue plusieurs étapes en ce qui concerne l’acquisition du sommeil. L’autonomisation va dépendre de la maturité physiologique et neurologique de l’enfant. 

C’est quoi, le cycle du sommeil de bébé ?

Je suis sûre que vous la connaissez, cette sensation d’être hyper fatigué.e, de passer l’heure, et de devoir attendre une ou deux heures avant le prochain coup de pompe. 

Le cycle du sommeil, aussi appelé le train du sommeil, est basé sur la chronobiologie, c’est-à-dire l’étude des rythmes biologiques. Un bébé vit différentes étapes au cours de sa journée : des phases d’éveil intenses, des moments d’éveil plus calmes, des coups de fatigue, parfois accompagnés de pleurs. Certains moments sont donc plus propices à l’endormissement. 

Avant 2 mois, le nourrisson alterne des phases de sommeil agité et profond d’environ 20-25 minutes chacune, d’où des cycles de 50 minutes environ, séparés par des moments de réveil.

A partir de 2-3 mois, on retrouvera une alternance trois phases de sommeil, se rapprochant de ceux de l’adulte, bien qu’il continue à évoluer :

  • le sommeil lent léger
  • le sommeil lent profond, qui permet au corps de récupérer de la fatigue accumulée tandis que l’organisme est au repos,
  • et le sommeil paradoxal agité, où le cerveau traite les événements vécus dans la journée à travers les rêves. 

Pour aider bébé à dormir, mieux vaut respecter son rythme en commençant par bien l’observer afin de le mettre au lit quand le train est en gare

Comment aider bébé à s’endormir ?

Observer notre enfant

C’est bien dommage que notre Mini ne soit pas livré avec le mode d’emploi, car on en aurait bien besoin. ? En fait, chaque enfant est différent. 

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Parfois, simplement en le regardant vivre, on se rend compte que ce qu’on fait, qui est pourtant bien marqué dans les livres, ne lui convient pas ! 

Bébé ne dort pas dans son lit ? Il ne s’endort que dans les bras ? Il a peur de dormir seul ? On veut le coucher à 20h mais à 19h30, il tombe de fatigue… ou c’est à 21h que le train passe pour lui. 

Observer ne veut pas dire accepter. Par contre, on est beaucoup plus à même d’aider Bébé à dormir si on comprend d’où vient le problème et ce qui lui convient.

Noam s’endormait en “bourdonnant”, un vrai bruit de moteur. Au début, on croyait qu’il pleurait, ou qu’il le faisait exprès. Du coup, je lui intimais de se taire. En fait, il avait besoin de cette transition, de ce bruit lancinant, de cette vibration. En lui demandant d’arrêter, on le coupait dans son endormissement. 

Mettre de côté nos croyances

C’est incroyable toutes les idées reçues que nous avons au sujet du sommeil : les enfants doivent se coucher avant telle heure. Selon leur âge, ils doivent dormir x heures minimum. Ou nos croyances proviennent de notre expérience : “Quand je suis fatiguée, j’ai besoin de…” donc c’est la solution pour lui aussi. 

C’est oublier que chaque individu est différent, mais aussi chaque famille, chaque culture, chaque pays. Dans les pays chauds, la sieste est souvent de mise l’après-midi, et on se couche plus tard le soir. Ou l’heure du repas… Bref, essayons d’oublier ce que nous croyons savoir et essayons d’être en lien avec notre bambin, ses besoins mais aussi les nôtres. 

Aucun enfant n’est jamais mort de fatigue (mais les parents si ? !). Et plus les parents sont épuisés, moins l’enfant va réussir à dormir car il sentira notre tension, notre stress lorsque l’on tente de le coucher.  

Lui parler

Quand bébé ne veut pas dormir, il est toujours bon de mettre des mots dessus pour l’aider à se sentir en sécurité. Pas pour lui balancer qu’il nous exaspère, mais simplement pour lui expliquer ce que l’on sait “Je vois bien que c’est difficile pour toi de t’endormir. Nous sommes là, juste à côté. Je te laisse la veilleuse.” Et si l’on traverse des problèmes au travail, ou que l’on est inquiet pour la santé d’un proche, on peut simplement lui dire afin qu’il sache que ce n’est pas de son fait.

Le langage des signes est également une excellente idée, car cela peut permettre à notre tout-petit de nous exprimer sa fatigue en un geste. 

Préparer une chambre accueillante et propice au repos 

Vous auriez envie de dormir dans un hall de gare, avec de la lumière qui flashe, un bruit assourdissant, et du monde qui passe dans tous les coins ? Pas facile, non ?
La première étape consiste donc à préparer un environnement cocoon dans lequel on se sent bien : couleurs douces, éclairages tamisés, lit ou berceau accueillant… 

Ce changement d’ambiance doit permettre à bébé de voir qu’il passe d’un endroit stimulant d’activité à un endroit calme propice au repos. 

Créer un rituel (qui convient au parent)

Quand on rentre le soir, il faut caler le repas, le bain, le pyjama… Bref, un vrai parcours du combattant pour respecter le timing et jeter Bébé dans son lit pour qu’il ait son quota de sommeil… ❌ BUZZZZ. C’est comme si votre masseuse vous pressait de vous déshabiller, vous poussait sur la table et vous ordonnait de vous détendre ! Ça marche moyen, non ?

Donc, COOOOOOL !

Pour pouvoir s’endormir facilement, notre bébé a besoin de se sentir en sécurité, de sentir la chaleur et la confiance de son parent. Car le moment de l’endormissement représente une séparation. Dans le monde du Tout-Petit, son tout, le parent n’est plus là. Il a besoin d’abord d’apprendre à vivre cette distance et de se préparer. 

Le rituel lui permet de se rassurer car il va reconnaître les étapes qui le mènent doucement vers son lit. 

A chaque parent son rituel ! L’important, pour certains pédiatres, c’est qu’il fasse plaisir à papa/maman et bébé. Parce que quand on fait quelque chose dans la joie, on la transmet. Inutile de se forcer à chanter des heures si ça vous gonfle, mieux vaut partager une activité douce que vous kiffez… Un petit massage pour se détendre, la lecture d’une histoire, écouter un morceau de musique, lui donner une tétine et/ou son Doudou, sa peluche, le glisser dans sa gigoteuse, le déposer dans son berceau, lui sussurer “Bonne nuit, je t’aime, à demain. Dors bien, je suis juste à côté”… Bref, une petite séquence d’environ 10 minutes où notre Mini va trouver ses repères et pouvoir vivre cette transition et trouver le sommeil.

Pensons aussi de prévoir de diminuer petit à petit la stimulation pour que l’enfant n’arrive pas à l’heure du coucher surexcité. 

Maîtriser notre stress

Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire ?. Mais nos enfants, même nourrissons, ressentent beaucoup de choses grâce aux neurones miroirs. Késaco ? Ce sont des neurones qui se synchronisent sur l’humeur de notre interlocuteur. Ils sont incroyables pour apprendre, mais ils expliquent aussi que plus papa ou maman est stressé, plus Bébé va le ressentir et l’être lui-même. Et donc, plus il va avoir du mal à s’endormir. 

Pour revenir aux premières années de Noam, je passais parfois un temps interminable à tenter de l’endormir. En désespoir de cause, je passais le relai à SuperPapa. Et quelques minutes après, notre Mini dormait profondément. (et ça, c’est pas juste ! ?) En fait, mon compagnon dégage une tranquillité naturelle, sans pression. Il est juste pleinement là, sans impatience. Et en caressant doucement le centre du front de Loulou de haut en bas, il lui communiquait cette confiance qui l’endormait immanquablement. Pratique, mais parfois dur pour mon petit moral ?. 

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Solitude, séparation ou abandon, il y a de quoi avoir peur, non ?

Pas toujours facile de se laisser glisser dans le sommeil. 

Depuis que mes enfants peuvent parler, je vois bien que c’est le moment où ils se posent toutes sortes de questions ou qu’ils revivent certaines angoisses : peur de la mort, incompréhension, tension face à un événement vécu dans la journée… 

Même si les nourrissons ne peuvent pas nous le raconter, on imagine le stress qu’ils peuvent traverser face à tous ces apprentissages (crèche, collectivité, environnement, humeur des adultes…). 

Peur d’être seul, peur de l’abandon, angoisse de la séparation… S’endormir seul est loin d’être simple et cela s’apprend. Le rituel du coucher permet à bébé de se sentir en sécurité pour aborder sereinement cette transition vers le dodo. 

Rappelons-nous que notre petit traverse différentes phases de développement qui ne sont pas linéaires. Il est possible que ce qui était acquis un jour ne le soit plus quelque temps après suite à une phase de régression. Donc pas de panique, cela peut prendre quelques semaines pour se remettre en place. Tenez le cap rassurant et bienveillant et Bébé (re)trouvera petit-à-petit ses marques et pourra s’endormir seul progressivement.

Entre 6 et 9 mois, Bébé traverse une phase de développement appelée angoisse de la séparation. C’est la période où l’enfant comprend qu’il est une personne à part entière et que lui et ses parents sont des entités distinctes. S’il ne les voit plus, il pense qu’ils ont disparu. Si l’autonomie pour s’endormir seul n’a pas encore été mise en place, il peut être préférable de ne pas rajouter de stress de changement dans cette période. 

Que faire si Bébé se réveille plusieurs fois par nuit ?

Rappelez-vous des cycles du sommeil, c’est juste NORMAL ! Une fois par heure environ, l’enfant “passe” entre deux cycles de sommeil et se trouve dans une phase d’éveil. Si tout va bien, il va replonger doucement. Mais s’il ne s’endore pas seul au coucher, il aura également besoin de votre présence la nuit pour se rendormir

Dans les premiers mois, certains parents choisissent le cododo ou de garder le lit dans leur chambre afin que Bébé puisse se rassurer seul. Si bien sûr, ce n’est pas plus une source de stress pour les parents car le but n’est pas d’écouter les moindres respirations de Bébé sans dormir !

Bébé ne veut pas dormir : où trouver de l’aide ?

C’est tellement dur d’être confronté aux difficultés du coucher, aux réveils incessants, au manque de sommeil ! Sachez surtout surtout, que ce n’est pas une fatalité. N’attendez pas que vos cernes se creusent, que votre patience s’épuise, ou le burn-out maternel, pour vous faire accompagner …?? 

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Commentaires

One thought on "Bébé ne veut pas dormir : 6 questions qui vont tout changer"

  1. Séverine dit :

    Bonjour,

    Ce n’est pas un commentaire mais une question.
    Je suis la maman de la petite Manon dont je m’occupe seule. Elle a maintenant 3 mois 1/2 et a des difficultés pour s’endormir dans la journée et ne s’endort que pour 30 minutes (elle fait des nuits complètes). Je la berce encore ou la sors en poussette. Je vois que votre accompagnement commence à 6 mois, est-ce que cela peut aussi concerner un bébé plus jeune ?
    Merci à vous,
    Séverine

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