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Les enfants, ces miroirs qui nous font grandir

Pourquoi ai-je choisi d’avoir des enfants ? Cela a toujours été une évidence pour moi : un jour, je serai mère. Comme dans une pub Ricoré, une grande tablée avec des parents souriants et des enfants tout propres riants aux éclats… une maison rangée et le petit déj’ en famille… La bonne blague ! J’imaginais leur transmettre mes passions, éveiller leur curiosité, être une maman douce et bienveillante, joyeuse et positive… Re-bonne blague ! Pour moi, il n’y a pas de doute : à la manière de miroirs, nos enfants nous font grandir grâce à leur incroyable savoir-faire pour nous refléter nos blessures en titillant là où le bât blesse. Parfois, cette confrontation avec nos blessures émotionnelles est loin d’être confortable, mais cela n’est pas moins enrichissant. Alors, oui, mes enfants ont fait de moi une meilleure personne (je crois). Merci à eux 🙏.

(Un texte de Caroline, mère et belle-mère de 4 enfants pleins de ressources)

Quand la maternité remet en question tout ce qu’on croyait savoir

On est bien loin de la famille idéalisée de mon enfance… La réalité est toute autre : j’ai eu des enfants et je me suis perdue (ou peut-être que je ne m’étais jamais trouvée). 

J’ai eu des enfants et je me suis appliquée à prendre soin d’eux, à répondre à leurs besoins physiques, émotionnels… jusqu’à l’épuisement. Burn-out parental comme on dit. J’étais tellement centrée sur eux et sur ce qui me paraissait indispensable pour “faire tourner” la maison, que je ne prenais pas une minute pour moi. Je m’appliquais à répondre à leurs besoins (présumés soit dit en passant)… et finalement, j’ai découvert que je n’avais aucune idée de mes besoins et de comment prendre soin de moi.

Petit à petit, à force de vouloir être une bonne mère, d’arrêter de crier, d’accepter qui ils sont sans les façonner… J’ai appris que tout le travail commençait par moi ! Par un changement d’attitude de moi envers moi. Bref, je devais apprendre à devenir un bon parent pour moi-même. Par l’écoute de MES besoins. En arrêtant de me concentrer sur ce qu’il faudrait ou ce que je devrais, et en me concentrant sur mes envies ! (Et je remercie chaudement Charlotte pour son programme d’accompagnement annuel qui nous permet de concrètement l’appliquer dans notre vie)

Oui, la maternité m’a chamboulée, mais ces enfants que je regarde grandir sont les plus beaux révélateurs de mes blessures non résolues…

« Tout arrive pour moi et non à moi » 

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Un médecin m’a dit un jour que tous les enfants qui rentraient dans notre vie (qu’on les ait faits ou non) étaient là pour mettre en lumière nos zones d’ombres

Avec quelle incroyable persévérance nos enfants sont capables de venir appuyer sur le bouton qui nous fait péter un câble ! (même s’ils ne le font pas exprès évidemment)

Pourtant, on n’avait pas vraiment d’idée de cette ancienne blessure émotionnelle. Face à ces petits miroirs tendus avec innocence par nos enfants, BAM ! Ça nous saute à la figure, avec une réaction complètement disproportionnée (qui nous surprend parfois nous-même). 

À force d’énervement, j’ai appris à essayer d’aller voir derrière ces débordements. J’ai appris que ma colère n’était pas liée à l’autre ou à son attitude, mais que son action touchait quelque chose en moi en lien avec mon passé et mes précédentes relations, quelque chose qui demande à être revisité, dont il faut que je prenne soin pour me désensibiliser. 

Certains jours, j’ai la confiance et le recul nécessaire pour voir que tout ce qui m’arrive est là pour me faire grandir (oui, même les portes dans la face 😉). Et puis d’autres jours, je me retrouve à crier et à filer pleurer dans ma chambre. 

Certains jours, je regarde mon fils qui a le don de me faire sortir de mes gonds avec beaucoup de tendresse en me disant que j’ai encore du chemin… Et puis d’autres, je constate simplement que « mais bon sang, qu’il m’énerve ! 🤯😡😱💥 » (avec beaucoup d’amour; mais il m’énerve 😜).

Chacun est exactement à la bonne place

Certains pensent que les âmes des enfants choisissent leur famille au moment de s’incarner. Nous sommes les meilleurs parents, la meilleure famille, les meilleures situations de vie dont ils auront besoin pour s’élever (spirituellement). En même temps, ils sont les meilleurs enfants pour mettre en lumière nos zones d’ombre et nous permettre de les dépasser. 

C’est pour ça que nous avons tant à régler avec nos parents et avec nos enfants. La vie met exactement sur notre chemin ce dont nous avons besoin pour grandir… Et quand on ne comprend pas elle nous représente encore et encore la situation (au travail, avec les amis, etc.). 

Nous élevons nos enfants, mais finalement, n’est-ce pas eux qui nous élèvent ?

Alors, bien sûr, nous « élevons » nos enfants (quoique le terme questionne : parle-t-on d’élevage ou d’élévation ?). Nous essayons de leur permettre de s’ouvrir, d’éveiller leur curiosité, de stimuler leur créativité, d’encourager leur altruisme. Mais il est incontestable que chacun est venu sur terre avec sa propre personnalité et que nous ne sommes que des révélateurs, des catalyseurs  (dans le meilleur des cas) ! Charlotte Ducharme en parle ainsi dans le chapitre 1 de son dernier livre Des casseroles, des parents, et des étoiles.  En parallèle, ce qui est sûr aussi, c’est que chacun de nos enfants – ceux que l’on a fait et ceux que l’on élève (adoption, famille recomposée)- met en lumière des parts de nous. Parfois, cela réveille des douleurs, des blessures et ça passe par le conflit. Parfois, c’est une admiration, un écho, d’une qualité d’être ou de faire qu’ils incarnent au naturel dont on se rend compte que nous avons aussi mais que l’on a pas déployé… 

Dans un autre registre, sachez que nous avons créé un dossier “chouchoutons le parent que nous sommes” avec des outils, des réflexions, des clés de développement personnel que nous avons rassemblé pour vous. Pour le recevoir gratuitement, laissez-nous simplement votre email ci-dessous et vous le recevrez illico dans votre boite mail.

Grandir, ce n’est pas toujours confortable 

Alors, oui, il est clair que se retrouver face à ces miroirs que nous tendent nos enfants (reflet de nos incohérences, de notre propre violence, de nos difficultés…), c’est souvent loin d’être confortable. C’est même parfois assez douloureux. Se remettre en cause et se confronter à ce que nous n’avons pas résolu, surmonter ces zones troubles et ces difficultés, cela demande de la force et du courage. On peut parfois avancer seul (par l’écriture, par la méditation…) et parfois, une aide extérieure (thérapeute, coaching, microkiné, kinésiologue…) est nécessaire pour surmonter ces difficultés. Dans ce cas, le programme d’accompagnement 2023 est un des meilleurs premiers pas à tenter.

Et la bonne nouvelle, c’est que tant qu’on ne l’aura pas dépassé : on peut faire confiance à nos enfants et à la vie pour nous représenter le problème…

« Tout ce à quoi je résiste, persiste. Tout ce que je regarde disparaît. »
(7 clés de la libération intérieure)

A lire absolument  😉 :

Voici 2 autrices que j’ai découvert en écrivant cet article : 

Caroline, mère et belle-mère de 4 enfants

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