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Au secours, mon enfant ment ! Comment réagir ?

Enfant ment

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“Mon enfant ment en me regardant droit dans les yeux”… MmMh ! Pas toujours agréable, certes, mais quand est-ce que cela devient un problème ? Faut-il s’en inquiéter ? Doit-on systématiquement lui faire remarquer que c’est un mensonge, voire le traiter de menteur”” ? Comment l’inciter à dire la vérité en restant bienveillant ?

La première chose bien sûr est de chercher à savoir ce qui pousse notre enfant à mentir. Pourquoi un enfant ment ? Il n’y a pas d’enfant menteur-né. S’il ne peut pas s’en empêcher, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche… mais quoi ? Ensuite, essayons de désamorcer ce comportement.

L’enfant qui ment avec aplomb

Voici un exemple du mensonge chez l’enfant : vous vous souvenez de cette fameuse pub avec l’adorable petit garçon qui accuse son poisson rouge Maurice d’avoir mangé toute la mousse au chocolat : “Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice !”, lui dit-il avec aplomb. 

Parfois, notre enfant nous soutient mordicus que “Mais non maman, ce n’est pas moi qui ai mis tes clés dans ma poche ! C’est peut-être le chat ?”… Bref, il insiste tellement qu’il semble finir lui-même par croire à son mensonge… et à mon humble avis, il y croit dur comme fer, en effet ! D’ailleurs, j’avoue que cela m’arrive aussi d’être sûre à 100% d’avoir rangé mon ordi sur mon bureau, alors qu’en fait, je l’ai mis dans le salon… Après, il arrive aussi qu’il ne veuille pas lâcher le morceau pour ne pas perdre le face ou par peur de se faire gronder !

Dans tous les cas, deux choix s’offrent à nous : 

  • Soit on le considère comme un menteur “Tu mens ! C’est toi qui l’a mis dans ta poche. Ce n’est pas bien de mentir !”
  • Soit on lui montre que l’on n’y croit pas vraiment, sans pour autant mettre sa parole en doute : “Écoute, je te crois. Mais cela me parait quand même fou, que mes clés aient atterri toutes seules dans ta poche !”

Partir du principe qu’il ne ment pas

On devient ce qu’on dit de nous

Évidemment, je vous déconseille grandement la première option : en lui collant une étiquette de “menteur”, on le persuade qu’il en est un. Cela risque, sans le vouloir, de l’encourager à continuer (“Puisque maman dit que je suis un menteur, c’est que j’en suis un. Alors, je vais mentir. C’est normal”). Il va se résoudre au fait qu’il est un menteur et puis voilà, le mensonge chez l’enfant est considéré comme “naturel”.

On a donc tout intérêt à le persuader du contraire : de nature, il n’est pas un enfant qui ment. 

Dans bien des cas, on peut d’ailleurs deviner sur leurs visages qu’ils ne mentent pas. Et s’il “se trompe”. Nos enfants ne déforment pas la réalité exprès : il peut être sincèrement persuadé que ça n’est pas lui qui a mis les clés dans sa poche !

Montrer notre confiance pour limiter le mensonge

Une chose très importante : plus on montrera à notre enfant que l’on a confiance en lui et que l’on ne remet pas sa parole en doute, plus il cherchera à être à la hauteur en nous disant la vérité. On a forcément envie de faire plus d’effort quand quelqu’un croit en nous, que quand on se sent rabaisser !

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Imaginez que vous commencez à travailler dans une boulangerie et que le patron, un homme adorable, vous accorde toute sa confiance. Pas d’inquiétude, pas de badgeuse pour vérifier vos faits et gestes. Même si vous n’êtes pas franchement du matin, vous n’aurez pas envie de décevoir et vous sentirez responsable. Vous ferez tout pour continuer à coller à cette image positive qu’il a de vous. 

À l’inverse, si d’entrée, votre employeur vous dit : “Bah, les employés sont tous des feignasses. Du coup, j’ai mis une pointeuse pour vérifier que vous n’allez pas resquiller ! Si vous êtes en retard trois fois, vous êtes viré !”. La menace peut marcher un temps, mais vous n’aurez sûrement pas la même envie de collaborer. Et plutôt que de prendre vos responsabilités et pouvoir progresser, vous trouverez toutes les causes extérieures possibles pour expliquer que ce n’est pas de votre faute, non ?

Pour notre enfant, c’est pareil ! Si on lui reflète une image d’enfant honnête, et qu’on lui montre que nous avons entièrement confiance en lui, il sera incité à endosser ce rôle d’enfant qui ne ment pas. Il ne voudra pas vous décevoir et le mensonge chez l’enfant ne deviendra pas un comportement naturel.

Le mensonge pour se mettre en valeur

“Tu sais maman que je suis arrivé premier à la course ?”. “La maitresse m’a dit que j’étais la meilleure !”. “Et ben, tu sais que mon papa, il est mort dans une usine où on lui a retiré ses bouteilles d’oxygène” (je vous donne cet exemple car je me souviens, petite, d’avoir eu comme amie une enfant “mythomane“ qui racontait ce genre de trucs improbables…)

Ce genre de mensonge cache généralement une petite faille. Alors plutôt que de dire à l’enfant “Arrête de mentir”, allons plutôt chercher ce qui ne va pas…

Pourquoi mon enfant a-t-il besoin de se mettre en avant comme ça ? Pourquoi un enfant ment alors qu’il ne devrait pas en avoir besoin ? Parce qu’il manque de confiance en lui, qu’il a besoin de se rassurer, qu’il a besoin qu’on fasse plus attention à lui… Voir la fierté dans le regard de ses parents lorsqu’il raconte qu’il a gagné la course, ça lui fait du bien. Certes, c’est très maladroit, mais il n’a trouvé que ça…

À nous de lui apporter toute l’attention, l’affection et de prendre le temps de lui dire tout ce qu’il fait de bien, afin qu’il n’ait pas besoin de pas à trouver du réconfort par des moyens artificiels, avec un mensonge d’enfant.

Essayons de concentrer notre attention sur les petites choses qui font ses forces : “Tu as vu comme ta grand-mère était heureuse quand tu lui as donné ton dessin” ; “Wahou ! Merci de m’avoir fait penser à acheter le liquide vaisselle que j’allais encore oublier” ; “Et si on fêtait ce 12/20 en maths ce soir. C’est la première fois que tu as une telle note”. Bref, il ressentira beaucoup moins le besoin de mentir sur ce qui s’est passé sur sa journée.

Pour les enfants qui manquent de confiance en eux, je vous invite à regarder cette vidéo : “Faites de votre enfant un adulte qui a confiance en lui. “ ou lire cet article Les clés pour donner confiance à son enfant.

Et d’une manière générale, il existe bien des astuces pour renforcer l’estime d’un enfant, le rendre plus serein et plus fort dans sa tête. Ces réponses et pistes, que j’ai cherchées et accumulées au cours des années, je vous les ai compilées dans un dossier complet sur le sujet. Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à me le demander (je vous l’envoie bien sûr gratuitement). Vous recevrez alors directement dans votre boite mail le “PACK “CONFIANCE EN TOI” : Tout pour que nos petits croient fort en eux !”, truffé d’idées diverses et variées. Pour le recevoir, il vous suffit de renseigner votre email ci-dessous :

Le mensonge d’un enfant pour cacher une bêtise

Évidemment, quand on fait une bêtise, on est aussi très tenté de mentir pour ne pas se faire attraper… La peur de la sanction nous pousse au mensonge ! 

D’après moi, c’est une conséquence de l’éducation “traditionnelle”, basée sur la punition, la critique, la sanction.L’enfant ment parce qu’il n’est pas en confiance avec le parent : s’il avoue, il sait qu’il va se faire punir. (Et d’ailleurs, s’il ne dit rien aussi. Alors, pourquoi avouer dans le doute ?)

Alors qu’en éducation positive, on va plutôt essayer de comprendre pourquoi il a mal agi et trouver ensemble des solutions pour que cela ne se reproduise pas. Libéré de cette crainte de la punition, l’enfant sera moins tenté de mentir.

La punition engendre le mensonge

Cela me fait penser à une scène : nous avions invité un petit copain de Joy à dormir à la maison. Pendant que nous faisions notre grasse matinée du dimanche, les enfants jouaient dans le salon. Lorsque nous avons débarqué, Joy nous regardait la bouche fermée et le sourire jusqu’aux oreilles, et l’autre baissait la tête et essayait de se cacher la bouche… Je les regarde et dis : “Vous, vous avez mangé du chocolat…”. Le copain ne répond pas et se cache d’autant plus. Joy surexcitée répond “Ouiiii !”. L’un avait peur de la sanction, et l’autre, non… (Je n’ai pas dit qu’en mentant moins, l’enfant ne faisait plus aucune bêtise )

La méthode de la punition systématique n’aide pas nos enfants à grandir. À mon sens, dans le meilleur des cas, la peur de la sanction les empêchera (peut-être) de faire une bêtise, et au pire ils apprendront à dissimuler leurs actions et à affiner leur stratégie pour ne pas se faire “attraper”. Alors que s’ils développent la compréhension de “pourquoi c’est une bêtise”, ils ne la feront plus d’eux-mêmes. Je préfère que ma fille ne recommence pas à manger du chocolat à 11h du matin, parce qu’elle aura compris que c’est bourré de sucre ; que ça va lui couper l’appétit ; que c’était des chocolats à offrir à des copains… plutôt que par peur de se faire gronder. 

Faute avouée est à moitié pardonnée ?

Devant un enfant qui ment par peur de se faire punir, essayons de leur montrer que nous comprenons pourquoi ils ont fait ce choix, en utilisant plutôt l’empathie : “Tu n’oses pas me dire la vérité, car tu as peur que je te gronde?”. Si c’est bien ça, ça veut dire également qu’il y a quelque chose qui cloche dans la relation parent-enfant, qu’il y a un manque de confiance entre les deux. Et c’est le moment de l’exprimer : “Cela m’embête beaucoup que tu n’oses pas me dire les choses de peur que je te gronde ou que je te punisse. Comment on pourrait faire, la prochaine fois, pour que tu te sentes libre de m’avouer les choses ? Est-ce qu’on peut, par exemple, mettre en place un petit signe secret. Et quand tu le fais, cela veut dire que tu n’oses pas me dire quelque chose de peur que je te gronde. Et moi, de mon côté, je prends sur moi pour t’écouter sans me mettre en colère ?”

Prêcher le faux pour savoir le vrai…

Ou bien, on peut aussi choisir de faire semblant de croire à son mensonge d’enfant et de ne pas remettre en cause ce qu’il nous dit. “Ah bon ? Vous n’avez pas mangé de chocolat ? Rah, c’est bizarre, car j’aurai parié qu’il en restait et je n’en vois plus. Ça doit être Papa qui a tout mangé. Je vais aller lui en parler !! Il aurait pu m’en laisser !”. Il y a de fortes chances pour que votre enfant fasse de gros yeux et finisse par lâcher le morceau ! Dans ce cas, c’est le moment de le féliciter pour son honnêteté et son courage, on peut ensuite revenir à la discussion que je propose plus haut, pour éviter les prochains mensonges. 

Gardons toujours en tête que nos enfants ont mille trésors en eux. Ils naissent bons, et c’est à nous de cultiver toutes leurs qualités, plutôt que de leur coller des étiquettes de voleurs, menteurs ou méchants auxquelles ils risquent de croire et de se conformer… 

Pour conclure, comment bien réagir (et peut-être se remettre en question) quand notre enfant ment ?

Quelles sont les raisons qui poussent un enfant à mentir ? Pourquoi, tout à coup, choisit-il de ne pas dire la vérité ? Comprendre ce qui le pousse à adopter ce comportement est forcément le début de la solution. 

  • Rechercher l’attention : en changeant la vérité, on s’invente une vérité tellement plus intéressante que notre réalité. Cela permet d’obtenir l’attention de ses camarades ou de ses parents.
    > Posons-nous la question de l’attention que nous accordons à son quotidien.
  • La fabulation. Les enfants, jusqu’à 8-9 ans, ne font pas toujours bien la différence entre leur imaginaire et la réalité.
    > Essayons de le ramener à la réalité, sans le mettre en cause… Après tout, peut-être qu’il ne veut pas nous leurrer, mais simplement vivre une vie plus trépidante.
  • Éviter la punition : il a cassé le vase de Mamie et sait qu’il va se faire gronder sérieusement, voire violemment dans certaines familles. Finalement, il cherche juste à se protéger.
    > Essayons de voir comment nous réagissons à ses erreurs et bêtises. A-t-il vraiment le choix de dire la vérité et d’en assumer les conséquences ?
  • Avoir la paix : ça fait 10 fois qu’on lui demande de ranger sa chambre, et il nous dit que c’est fait alors que ce n’est pas vrai.
    > Peut-être qu’en construisant ensemble les règles, il aurait davantage envie de coopérer. Peut-être pourrait-on envisager de convenir ensemble de la règle à adopter
  • Recherche d’opposition : comme dit le dicton “ce à quoi je résiste, persiste”. Alors quand l’opposition se fait conflit, tenir devient une question d’honneur.
    > Pouvons-nous lâcher prise sur certaines choses pour désamorcer la situation et repasser en mode coopération ?
  • Une faible estime de soi : c’est si bon de voir la fierté ou l’envie dans les yeux des autres. Si notre quotidien est trop terne, l’enjoliver n’est-il pas finalement une solution comme une autre. Sans être un affabulateur, on peut améliorer la réalité non ?
    > Aidons notre enfant à construire sa confiance et son estime de soi et vérifions que nos réactions, même sur des faits “anodins” l’aident dans sa construction.

Et si vous êtes tentés par une éducation moins basée sur la sanction et davantage tournée vers la compréhension et le dialogue, je vous propose de lire ces deux articles : Eduquer sans punir : oui c’est possible ! et La punition positive, ça existe ?

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