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Enfant insolent, que changer pour qu’il arrête de nous défier ?

enfant insolent

L’enfant “insolent”, nous avons parfois du mal à supporter ce comportement, qui nous désarçonne… Et si nous essayons de comprendre ce qu’il se passe dans sa tête ? 

Pour essayer d’être empathique, je cherche dans ma mémoire des exemples d’insolence entre adultes, et j’ai bien du mal à en trouver. Dans mes relations hiérarchiques, je n’ai jamais vraiment connu de personnes insolentes. Cela est dû aux types d’organisations et de relations entre les collaborateurs : il n’y avait pas la figure du “chef” avec les “petits” employés en-dessous. La hiérarchie était assez horizontale et il régnait un bon esprit d’équipe, grâce auquel chacun pouvait exprimer librement son opinion.

Mais dans un management à l’ancienne avec un chef très autoritaire et des exécutants qui n’ont pas voix au chapitre, cela pourrait se trouver…

En fait, cela dépend de l’attitude du “supérieur” : s’il accepte les voix discordantes et les avis contradictoires, on n’a aucune raison de devenir insolent. On peut exprimer sereinement son propre point de vue.

En revanche, s’il ne supporte pas la contradiction et considère que ne pas être d’accord avec lui, c’est lui tenir tête, on peut voir apparaître des comportements insolents au sein de son équipe.

Avec nos enfants, c’est exactement pareil : un enfant insolent réagit à notre propre attitude de “dominant”.

L’insolence est provoquée par un rapport de force

Marre de répéter 10 fois les mêmes choses ? Mène une discussion constructive en 4 étapes !

Si un enfant nous tient tête, s’il nous regarde avec ses yeux noirs sans bouger alors que ça fait trois fois qu’on lui demande de mettre ses chaussures, c’est que l’on a créé, inconsciemment, un rapport de force (voir aussi la vidéo sur le sujet). Alors que notre objectif premier était simplement qu’il ne sorte pas dans la rue pieds-nus. Et comme il n’obéit pas, on finit par sortir de nos gonds et lui hurler dessus dans un unique but : être obéi ! L’obéissance, la soumission devient notre objectif prioritaire, avant même celui que notre enfant ne sorte pas pieds-nus. Braqué, l’enfant se rebelle et refuse de coopérer. C’est l’impasse, et ça veut dire qu’on a loupé quelque chose…

Besoin d’un peu d’aide ? Si vous souhaitez découvrir d’autres clefs pour mieux communiquer avec votre enfant en bonne harmonie (et sans vous répéter ni trop crier, ce qui n’est pas la moitié d’un challenge ? ), je vous propose de renseigner votre email ci-dessous. Je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Vous y trouverez des conseils, des idées et des pistes qui peuvent réellement changer les choses à la maison – sans être trop compliqués à mettre en place.

Quand le parent ne se sent pas respecté, il devient autoritaire

C’est un fait : mes enfants ne sont pas souvent insolents avec moi. Pourtant, je le vois, ils peuvent l’être avec d’autres personnes (“Non, je mettrai pas mes chaussures. Na !”). Pourquoi ? C’est l’attitude de l’adulte qui va jouer ici.

C’est un réflexe plutôt naturel que de devenir agressif lorsque l’on sent que notre autorité est défiée. On veut reprendre le dessus, montrer que c’est bien à NOUS de décider. En criant, en menaçant, en jurant…

Alors comment éviter cela ? En prenant du recul tout simplement et en analysant la situation : si ma fille ne met pas ses chaussures alors que je lui demande, ça n’est pas pour me défier. C’est peut-être simplement qu’elle est en train de finir un dessin et qu’elle ne veut pas être interrompue, ou qu’elle veut mettre ses sandales et pas ces chaussures-là. En tous les cas, je ne le prends pas personnellement, elle n’agit pas contre moi. Je ne ressens donc pas le besoin de “gonfler les plumes” pour lui montrer qui est la plus forte puisque ça n’est pas du tout le débat !

En essayant de comprendre ce qui la bloque, et en évitant de me placer dans une relation dominant/dominé, j’évite de rendre mon enfant insolente.

Quand l’enfant se sent agressé, il riposte

Pourtant, ça arrive à tout le monde de déraper !

Après une bonne session d’histoires et un super moment avec les enfants au moment de les coucher, je vois Joy débarquer dans le salon. Fatiguée, je lance un “Non là c’est le moment des parents, tu restes dans ta chambre”. Mais par ma posture et mon ton autoritaire, ma fille a eu vite fait d’interpréter : “Maman s’en fiche de moi. Elle veut que je dégage !”. Piquée, elle a immédiatement riposté : “Et bien puisque c’est comme ça, je reste dans le salon !”. Là, soit je rentre dans la spirale infernale en me lançant dans une guerre d’ego. Soit je prends cela comme une alerte : “Attention, ma fille s’est sentie agressée”.

Prendre du recul par rapport à notre propre colère

Car finalement, elle n’a rien fait de mal. Elle est simplement sortie de sa chambre pour me poser une question (et pas “pour m’embêter”). Mais moi, à ce moment là, je voulais un moment calme et j’avais besoin d’être tranquille. Si cela m’a agacée, c’est de ma faute, pas de la sienne.

Pourtant sur le moment, je lui ai prêté de mauvaises intentions en me disant “Rho ! Elle exagère, elle ne veut pas me laisser tranquille !”. Et c’est ça, au fond, qui m’a énervée.

Ayant conscience de cela, j’ai pu la prendre dans les bras et la ramener dans sa chambre avec calme et sérénité.

En changeant de point de vue, en comprenant que son objectif n’était pas de m’embêter, j’ai pu adopter un comportement détendu et positif : “Je comprends que tu aies envie de venir dans le salon, mais là c’est le moment des parents. On a beaucoup joué ensemble, on s’est raconté toute notre journée, je vous ai lu trois histoires. TOUT VA BIEN. Je ne t’oblige pas à dormir. Tu peux lire ou jouer… Je te demande juste de rester dans ta chambre, car ce n’est plus l’heure des enfants. D’accord ? “

A ma voix, elle a compris que je n’avais pas pour but de l’humilier, mais juste besoin de me reposer ! J’ai pu lui transmettre ma sérénité et lui faire comprendre qu’il n’y avait pas d’autorité à défier.

Changer de point de vue

En résumé, l’insolence de l’enfant est généralement une réaction qui vient en opposition à un parent ou une personne qui cherche à le soumettre. C’est une réaction en chaîne, un cercle vicieux.

En évitant de rentrer dans ce rapport de force, on ne donne pas l’occasion à notre enfant d’être un enfant insolent. C’est donc à nous, parent, d’être vigilant pour prendre le recul nécessaire afin de ne pas prendre personnellement les refus ou le manque de coopération de notre enfant. 

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Commentaires

58 thoughts on "Enfant insolent, que changer pour qu’il arrête de nous défier ?"

  1. Doud dit :

    Ce genre d’article n’apporte en réalité rien. Il place toujours l’enfant au centre du monde, et fait des adultes la victime de ces petits être innocents mais qui comprennent fort bien la meilleure façon d’animer un rapport de force. De toute façon, le rapport de force est naturel et présent dans toute relation. c’est notre nature animal qui veut ça et c’est aussi dans sa compréhension et sa maîtrise qu’on se construit. L’objectif n’est pas d’en nier l’existence mais de le rendre le moins brutal possible. Faire culpabiliser un parent d’avoir une réaction quand son enfant vient pour la énième fois le perturber quand il faut être au calme, c’est ignorer que les limites sont à un moment à placer du côté de l’enfant. Donc, y en a un peu marre de ces bondieuseries psychologisantes à souhait dans lesquels il faudrait que les adultes soient soumis aux caprices de leur progéniture. Car, si l’enfant n’a pas les moyens d’exprimer un rapport de force, il l’anime, il le joue et la preuve, il vient vous gonfler quand vous avez pourtant exprimé le besoin d’être au calme. Théoriquement et pratiquement, sans nier que nos enfants nous en apprennent aussi beaucoup sur nous, il revient à l’adulte de faire l’éducation de l’enfant et non le contraire. Après, si une enfant est insolent, c’est probablement le symptôme d’une dérive du rapport de force mais je ne pense sincèrement que c’est en adoptant systématiquement l’attitude compréhensive et bienveillante qu’on y résout quelque chose. Il faut savoir et continuer à entretenir le dialogue tout en affirmant des limites et surtout faire face à l’insolence d’un enfant.

  2. Anastasia dit :

    Bonjour,
    Confrontée à deux garçons de 9 et 12 ans rapidement insolents, j’essaie, oui, de prendre du recul et de comprendre leurs raisons (fatigue, émotions…). Mais là où je suis en désaccord avec votre article, c’est que j’y vois (peut-être à tort), un lien entre autorité et arbitraire. Concrètement, quand je demande à mon cadet d’arrêter de racler sa fourchette avec ses dents pendant le repas (et je lui explique que c’est potentiellement mauvais pour ses dents), j’avoue, oui, m’énerver quand il recommence la même chose… avec sa cuiller.
    Idem en ce qui concerne les départs… “On part dans 5 minutes”. “OK”. A ceci près qu’au moment de se mettre en route, gaillard n’est pas coiffé, n’a pas ses chaussures, pas sa veste, etc. Et 5 minutes dans la vue… au bas mot. Certes, j’ai la chance d’être peu contrainte par mes horaires, mais ce n’est pas une raison. Je le vis (et ils le savent) comme un manque de respect.
    Tu sors sans veste? A ta guise… Mais qui devra s’occuper du lardon enrhumé? Tu dis connaître ta matière? Ton institutrice doit pouvoir se rendre compte de tes fautes dans tes devoirs? OK. Mais alors, pourquoi tes points chutent-ils?
    Tout cela pour dire que l’attitude “cool” est attractive. C’est agréable aussi de “lâcher du lest”. Et c’est responsabilisant pour l’enfant. A ceci près que, quand les conséquences sont négatives, ce n’est jamais (ou presque) l’enfant qui en supporte seul les conséquences.
    Finalement, je préfère la philosophie Shadok “s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème”. J’ajoute juste le mot “commun”. Il n’y a pas de solution commune quand il n’y a pas de problème commun. Leur insolence doit donc leur poser problème pour qu’ils changent d’attitude. Et là, je ne trouve, à ce stade que la punition ou la privation (pas d’écran pendant x jours, non, tu ne vas pas chez ton pote ou non, on ne part pas en excursion).
    Je sais, c’est moche.

  3. Cibou dit :

    Bonjour,

    Je réagis à cet article sur lequel je suis tombée après avoir craqué et forcé ma fille à rester dans sa chambre ce soir. Le coucher est un problème recurrent, à 4 ans que ce soit en semaine ou le week end elle ne dort pas avant 22h30/23h, réveil à 7/8h le matin et pas de sieste. Ce qui nous laisse très peu de temps pour nous, pour la maison, et surtout pour recharger les batteries… Et forcément, cela se ressent sur le niveau de patience…

    Je trouve que lorsque l’on parle d’éducation bienveillante tout paraît toujours tellement simple… Et quand ça n’apporte pas de résultat, ça peut conduire à une grosse frustration… L’éducation bienveillante oui, mais laisser aux parents le droit d’être fatigués parfois, c’est aussi faire preuve de bienveillance ! 🙂

    Pour ma part, ca me fait bien culpabiliser parce que je pense avoir moi-même bénéficié d’une éducation bienveillante, mais face à ma fille, je me sens souvent démunie. Et ce soir, pour une fois, malgré la colère de début de soirée pendant laquelle j’ai résisté fermement pour qu’elle reste dans sa chambre (mais calmement malgré son comportement totalement inapproprié : hurlements, crachats etc. ) elle s’est endormie à 22h et j’ai pu souffler. Ooouh que ça fait du bien. Pour autant, j’ai conscience d’avoir eu un comportement de “dominant” envers elle et de ne pas avoir fait preuve empathie quand elle a voulu sortir de sa chambre.

    Je me dis que l’éducation bienveillante atteint ses limites quand elle ne permet plus à l’enfant de comprendre que son comportement est totalement inapproprié pour l’entourage. Alors oui je persiste à penser que c’est mieux de parler avec son enfant plutôt que de le soumettre , mais j’accepte aussi que parfois ma solution est de mettre des limites qui n’ont pas d’autres explications que “non maintenant ça suffit, je n’ai plus envie que tu reviennes dans le salon même pour un dernier câlin parce que ton comportement est inadmissible ce soir et que je suis fatiguée”.

    1. Marine dit :

      Je ne suis pas toujours d accord avec le rapport insolent dans le monde adulte. Peut importe le chef, certains parfois cherche le cadre et les limites tout comme les enfants parfois 🙂

  4. Géraldine dit :

    Bonsoir,

    Je suis adepte de ses principes de bienveillance et j’ai pu tester sur ma fille qui a 15 ans aujourd’hui les bienfaits de ses méthodes d’écoute et de bienveillance. Malheureusement mon fils de 9 ans est atteint du trouble du deficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et développe depuis 3 ans environ le Trouble d’Opposition avec Provocation (TOP) qui est souvent un des effets secondaires. J’ai gardé cette bienveillance et j’ai expliqué à chaque fois à mon fils pourquoi ses comportements étaient inadaptés aux situations, lui ai dit avec des mots ce qu’il ressentait quand il avait des crises d’agressivité même envers moi etc… Mais je peux vous avouer qu’il s’est justement appuyé sur ma bienveillance pour m’agresser encore plus jusqu’à m’insulter !! Depuis je dois rester ferme et même distante quand il devient agressif pour qu’il reste à sa place de petit garçon. Il faut le recadrer sans cesse… Je veux donc témoigner que ces belles méthodes ne fonctionnent malheureusement pas toujours… Merci

    1. Lalooo Pacotille dit :

      Merci, merci, merci de votre commentaire. Mon fils de 8 ans est atteint d’un TOP (mais sans TDAH). J’ai toujours prôné une éducation bienveillante. Et je me heurte (et le mot est bien choisi) à un mur. La différence entre vous et moi, c’est que c’est mon fils aîné qui a un TOP. Du coup, grosse remise en cause de mes qualités et compétences parentales. J’ai un autre fils de 4 ans et demi et J’ai l’impression que c’est si simple de l’élever en restant en accord avec mes principes.
      Avec l’aîné, je dois être dure. Il faut garder son contrôle et son calme. Ne jamais rien relâcher. C’est usant et déprimant. Et, j’ai remarqué qu’il ne sert à rien d’expliquer, d’argumenter, de raisonner. Sauf à entretenir le conflit. Et la provocation.
      (Petite note d’espoir : j’ai une amie dont le fils aîné souffrait d’un TOP dans l’enfance. Aujourd’hui, à 15 ans, c’est un ado adorable. Je me raccroche à son expérience pour tenir bon.)
      En tout cas, encore merci. Après la énième crise de la journée (hyper violente avec insulte et menace de mort en sus), je suis arrivée sur cet article qui m’a encore plus minée. Et, j’ai vu votre commentaire. Je me sens moins seule.

  5. Vanessa dit :

    Bjr
    Mon fils de 10 ans est tjrs en conflit avec nous on doit lui répéter 3/4 fois les choses et il n ecoute rien et quand j essaye de parler avec lui il se mutine et là ç finis plus son ? j avoue être un peu désarçonné

  6. Johanna dit :

    Bonjour
    Je vais de lire l’article sur l’insolence.
    Le soir je prends du temps pour ma fille de 3 ans.
    Histoire, petit jeu avec les personnages de l’histoire qu’on a lu , massage en chantant des berceuses.
    Je suis une maman avec beaucoup de patience et a l’écoute. J’essaie de comprendre pourquoi ma fille se met en colère dans la journée ou le soir .
    Et pourtant ma fille continue de faire des crises ou de me défier par des regards et sourire narquois.
    Que faire?
    Merci

  7. 110 dit :

    Bonjour CPMHK!
    Je suis vos articles avec beaucoup d’intérêt, je suis en ce moment aussi en train de lire votre livre, bref je n’ai certes pas passé le cap de la formation en ligne mais mon instinct et mes réflexions sont tournées vers l’éducation positive.
    Je vois les outils qui sont proposés dans cet article et je les trouve intéressants, mais pour reprendre l’exemple des chaussures, je ne trouve rien pour m’aider. Comme beaucoup de parents je vis cette situation quotidiennement, mais mon fils n’est jamais en train de faire autre chose quand il est temps de mettre les chaussures pour partir. Donc il n’est pas dérangé dans son action. Je le préviens bien à l’avance donc il sait. J’ai aussi essayé à maintes reprises de parler du départ, est-ce que son comportement démontre une envie de rester à la maison, etc…mais ces pistes n’ont rien donné, et le moment de mettre les chaussures est toujours aussi ridicule. C’est un exemple, j’en ai d’autres dans le même genre. Ce sont ces moments où je ne trouve pas encore de solution dans l’exercice de l’empathie. Mon fils se bloque souvent aussi, n’a pas envie de communiquer, boude, malgré un ton et une attitude bienveillantes.
    Je ne m’attends pas vraiment à une solution miracle, j’ai compris que la route était longue, je vais continuer mes efforts, mais je voulais partager mon expérience, pour les parents qui vivraient la même frustration répétée.

  8. Hélène dit :

    Bonjour,
    Je rencontre ce problème avec ma grande fille (7 ans1/2) mais pas avec ses petits frères. J’ai le sentiment qu’elle ne me respecte pas, qu’elle me parle “comme à un chien” ou “comme à une esclave”. Et alors, là, c’est finalement moi qui me rebelle!! Je n’accepte pas ces comportements mais je n’arrive pas à y réagir de manière adaptée.
    Hier, par exemple, depuis le retour de l’école elle cherchait à embêter son frère : donnait des coups de pieds près de lui (sans le toucher mais avec beaucoup d’agressivité), le menaçait beaucoup. J’ai fini par lui dire qu’elle ne pouvait pas rester avec nous tant qu’elle avait ce comportement agressif et lui ai demandé d’aller dans sa chambre. Bien évidemment, elle ne voulait pas et je l’ai forcée/punie. J’ai pourtant essayé de prendre les choses par un autre coté pour la faire coopérer (en tout cas qu’elle ne soit plus agressive envers nous) sans succès… 🙁

    1. LUCIE dit :

      Bonjour Hélène.
      Avez-vous demander à votre fille pourquoi elle réagit ainsi. La solution serait peut-être de lui dire que vous allez passer du temps avec elle pour qu’elle vous parle, qu’elle vous explique comment elle se sent, quand elle a se genre de comportement! Il est difficile de savoir gérer ses émotions, et quand il y a un trop plein (dû à la fatigue, une grosse frustration, …) c’est généralement sous forme violente (verbale ou physique) que cela va s’exprimer. Peut être que de parler avec vous de ce qu’elle ressent, de ce qui s’est passé dans sa journée, de ce qu’elle a ressenti, pourrait l’aider à ne plus avoir ce comportement. Peut être cherche t’elle seulement a attirer votre attention, mais ne sait pas vraiment comment le faire.
      L’apprentissage est quelque chose de beau, mais long et fastidieux. Et en tant que parents, nous sommes aussi en apprentissage constant !
      Parfois vous ne vous sentez pas fatiguée, incertaine, perplexe, pas à la hauteur au vu des réactions “récoltées” !? Eux ressentent là même chose, ils ont une foule de questions dans leur tête. Et quand nous on fond en larmes à la fin de la journée (quand ils se sont enfin endormi) eux s’énerve en rentrant de l’école, sont violents avec l’entourage proche. C’est leur manière de décompresser et de demander de l’attention, d’être rassurer. Parfois un simple câlin, un moment privilégier dans une pièce avec juste l’enfant et le parent, juste vous deux, peut aider à détendre tout le monde !
      Je vous souhaite du courage et du temps, parce que c’est ce dont on besoin les supers parents, en plus de l’amour de leurs proches !

  9. Lynfit dit :

    Bonjour, merci pour votre article, j’ai maintenant la clé pour débloquer cette situation qui se produit pratiquement tous les jours avec ma fille et à chaque fois, je dois me fâcher, mais la prochaine fois j’essaierai cette technique 🙂 Merci

  10. Max dit :

    Vraiment bien cette analyse. Et personnellement je suis plus souvent dans l’autorité que l’analyse malheureusement.. j’espère pouvoir évoluer et changer un peu.. peut être pas catégoriquement car ça ne reste pas simple comme exercice.
    Merci encore pour cet article !

  11. Soph dit :

    Dans cet exemple, si je raccompagne gentillement mon fils de 7 ans dans sa chambre, sa réaction serait de bouder “ben non, je veux pas rester dans ma chambre”… Et de commencer à mettre des coups de pieds dans les murs, claquer la porte etc dès que j’aurais tourné les talons au risque de réveiller le reste de la famille …. Et là que préconise la bienveillance alors qu’on vient de comprendre que la soirée est fichue et qu’on va en avoir pour longtemps à calmer la situation ?

  12. Anonyme dit :

    Merci beaucoup ! Je commence à perdre pied et je me mets à crier de plus en plus dans la confrontation et la domination du coup je rencontre beaucoup de colères et de chagrin que mes enfants ne comprennent pas ! Merci

  13. Jes dit :

    Super message, il tombe à pic.
    Merci

  14. Natt dit :

    Merci mais.. Difficile de ne pas renvoyer sèchement ma fille descendue dans le salon à 21h30 alors qu’il y a école le lendemain! Oui, certes, je peux l’écouter mais je ne vais pas lui dire d’aller jouer ! Il me semble qu’il y a des moments limites.

    1. Anonyme dit :

      Je suis bien d’accord avec vous.

  15. Magalie dit :

    Bonjour, ma fille est insolente et je ne sais plus comment lui faire comprendre qu’elle ne doit plus me parler ainsi. Quelle sanction pour de l’insolence ? Je n’en peux plus

    1. Anne-Charlotte dit :

      Bonjour Magali, pour lire plus d’articles sur le sujet vous pouvez télécharger le pack 🙂

    2. Charlotte dit :

      Je met ma fille de deux ans et demi aux toilettes sans la lumière allumée et je lui explique avec peu de mots et des mots simples ce qu’elle a fait de mal. En general, elle sort une ou deux fois. Je lui demande si elle a compris sinon elle y retourne. Ça marche bien

      1. Anonyme dit :

        Au secours ! Ce qu’il ne faut pas lire ?

      2. Anonyme dit :

        Cest génial pour que l’enfant est peur du noir elle va finir par croire que cest une punition d’être dans le noir .

      3. Leblanc dit :

        ???? Je pense qu’il y a un paquet d’articles que vous devriez lire sur ce site. Ou alors vous vous êtes trompé de page car votre attitude c’est tout sauf de la bienveillance !
        Je ne prétends pas donner de leçons, moi-même en tant que parent je fais beaucoup d’erreur (mais je me soigne ?). Mais jamais je ne ferais cela à ma fille !
        Bien-sûr qu’elle finit par vous obéir mais c’est uniquement par peur (voir terreur !). Bravo, encore un petit effort et elle vous obéira au doigt et à l’oeil comme un bon petit mouton…..

        1. Jam dit :

          Je pense que c’est de la provocation..(le message de charlotte)
          Sinon je partage les difficultés des parents même en appliquant les propositions de cpmhk: plus je montre d’ouverture et de compréhension à mes enfants (celui de 5 ans en’ particulier) plus il continue – en mode crescendo bien sûr! N’y a t il pas aussi un âge auquel les enfants cherchent à ce que nous leur mettions des limites? Ils ne sont pas des grandes personnes et nous devons les aider dans leur apprentissage et appréhension du « bien » et du « mal » (avec bienveillance évidemment mais pas forcément en mode coach comme on le ferait d’adulte à adulte, c’est mon opinion ET ce que je constate pour avoir testé beaucoup d’approches dont celle de cpmhk dont je continue à m´inspirer sur pleins d’aspects par ailleurs)

          1. 110 dit :

            Heureuse de lire ceci, car je constate la même chose exactement. Je travaille fort sur moi et suis convaincue que des tas de choses peuvent être améliorées, dans 90% des cas je suis persuadée que la clé est en moi et pas en mon enfant, mais j’avoue que l’approche bienveillante donne parfois l’impression de donner le bâton pour se faire taper, dans le sens où mon fils surenchérit. Mais j’imagine que c’est la difficulté du cercle vicieux. Il faut avoir la force d’en sortir pour entamer un nouveau mode et de nouvelles habitudes, et ça doit commencer par nous bien sûr. Tenir bon, donc!

      4. LUCIE dit :

        Je pense qu’elle comprend qu’elle a fait quelque chose de mal, mais il est vrai que cela laisse des “traumatismes” chez l’enfant. Sans parler de phobie cela ne va pas l’aider et vous non plus. Elle risque d’avoir peur du noir plus tard, plus que de raison (si on peut dire ça ainsi) et pour déjouer cette peur du noir, c’est assez difficile.
        Avec mon fils je me met dans un endroit calme, où nous sommes seul et je lui demande ce qu’il a fait, pourquoi il l’a fait, s’il sait ce que moi j’en pense (si c’est bien ou mal, pour moi), ce que lui en pense. Après nous parlons de ce qu’il a ressenti (pendant qu’il avait le comportement et s’il était content ou pas d’avoir ça), je lui parle de ce que moi j’ai ressenti (en général, s’il ne sait pas ce qu’il a ressenti, et que moi ça m’a attristé qu’il ai se comportement, je lui explique pourquoi je suis triste)
        En suite on cherche ce qu’il aurait pu faire à la place. En général on en vient à la même conclusion, il aurait du demander un câlin, ou prendre sa tétine (son pouce ou son doudou) en attendant que je sois libre.

  16. Lety dit :

    Nous avons 2 garçons de 6 ans, jumeaux donc… Ils s’entendent plutôt bien, jouent ensemble, font des bêtises, sont plein d’énergie… Ils peuvent également être en conflit et ne pas supporter le regard de l’autre… Ils suivent “normalement” à l’école, sont dans la même classe cette année, en CP (avec 30 élèves en double niveau). La maîtresse (qui est calme et dans la recherche de solutions pour faire au mieux) a des difficultés non pour les apprentissages éducatifs mais par rapport à leur comportement : ils répondent à l’adulte, ne tiennent pas en place, font du bruit pour attirer l’attention… Ils ont la même attitude à la maison et c’est très fatigant… Il faut sans cesse rappeler les règles, demander les choses plusieurs fois, dire et répéter… Nous avons l’impression de passer beaucoup de temps à dire des choses négatives… Mais le plus compliqué à gérer c’est le fait de répondre… Comment pouvons nous agir? Et les accompagner au mieux pour que cette attitude régresse et se transforme en moments agréables…?
    Merci

  17. christine83 dit :

    Bonjour, je suis maman d’un garçon de presque 12 ans, il peut être très gentil à certains moments et d’une insolence et violence verbale ingérable à d’autres! je dois, je les sais prendre de la distance avec ce jeune pré adolescent, mais la dégradation de son comportement me laisse impuissante et me fait peur pour la suite de son développement, car je m’inquiète sur le devenir de notre relation et sur la façon dont il va grandir ! son vocabulaire et son vocabulaire sont de plus en plus agressif et j’ai l’impression qu’il ne se rend même plus compte qu’il est irrespectueux envers ses parents, ses profs….. que faire ??

  18. Val dit :

    Ma fille de 6 ans a tendance à rire quand on la gronde (ex. Elle écrit sur un mur. Elle sait que c’est une bêtise mais elle dit qu’elle trouvait cela joli dans sa chambre). On la met au coin en lui rappelant que si elle veut dessiner elle demande une feuille etc mais que là elle doit réfléchir à ce que qu’élément a fait. Elle rit. Elle verse une larme, levé les yeux et sourit puis rit. C’est souvent comme ça. On lui explique que ce ńest pas ce qu’on attend d’elle comme comportement mais rien ne se passe. Elle peut rester assise au coin longtemps comme ça à attendre. Que faire? Merci

    1. Cool Parents Make Happy Kids dit :

      Merci Val de votre commentaire.
      Je comprends, ce n’est pas évident à gérer. Il est claire que le comportement de votre fille démontre un certain mal-être dans la relation parents-enfants, un certain rapport de force s’est installé. Il est certain qu’en changeant votre propre comportement, celui de votre fille changera, mais c’est un long chemin, et cela demande de le vouloir, de s’y investir et tenter une nouvelle approche. Je vous invite dans un premier temps peut-être à un lire un livre d’éducation positive (le mien ou d’autre), et je pense aussi qu’une formation pourrait beaucoup vous aider. Ce qui est certain c’est que si vous y travaillez les choses évolueront, mais sortir de ce rapport de force ne se fait pas en une semaine, et pas en lisant juste un article.
      Je vous invite aussi à en discuter sur le Forum comme cela d’autres parents étant passés par là pourront nous rejoindre.
      Vous pouvez aussi lire deux articles qui ont été publiés sur le fait de punir ou de mettre son enfant au coin, cela pourra peut-être vous aider :
      https://www.coolparentsmakehappykids.com/la-punition-positive/
      https://www.coolparentsmakehappykids.com/eduquer-sans-punir-oui-cest-possible-voila/

      Je vous envoie plein d’énergie positive pour mettre en place des petites actions.
      Charlotte

  19. Sandrina dit :

    Mon fils est très colérique et violent avc moi en particulier depuis qu’il est petit.. Dû à un début de vie conjugale.. Et il en à compatis indirectement… celà me déchire le coeur et ne sais comment faire ou trouver la monde solution pour nous deux.. j’avais eu une mise éducative pour nous et un suivi en cmp. Il y avait du mieux.. ensuite on à changer de département à nouveau.. Et c’est reparti comme avant entre nous … très conflictuel!… Il à 6ans à ce jour et est toujours colérique et violent avc moi lors de ses crises de colère. On à mis en place un placement séquentiel et un suivi cmp pour nous aider depuis 5 mois et de ce fait je n’ai pas toujours on fils avc moi maintenant…. je suis attristé et souffre beaucoup…. Mais la relation avec mon fils ne s’améliore pas…. C’est un contenté la semaine le week-end je trouve….. Et je me dis que c’est peut être pas la bonne solution pour moi et mon fils…. Je sais pas quoi faire et quelle méthode pour nous aider…. L’éloignement est très difficile pour moi et mon fils… Mais one dis qu’il n’a que 6ans et d’imaginer à 10 ans comment il sera avec vous si rien de change….. Je sais plus quoi faire en faite…… Et suis peinée et attristé…..
    Merci à vous déjà pour votre attention…
    Cordialement.

  20. sabrina dit :

    Bonjour,

    Je tiens à vous remercier pour vos précieux conseils, informations et soutien à la parentalité bienveillante.

    ps: je me permets d’exprimer quelque chose qui m’a touchée et retenue mon attention. Et éventuellement apporter une rectification et une clarté nouvelle à l’article. Pour avoir potassé un peu le sujet, j’ai appris que nous avions des besoins satisfaits et insatisfaits etc…et donc j’ai appris à les discerner , les formuler, les conscientiser pour les exprimer et clarifier mes rapports à moi même et aux autres pour une vie plus en paix…Dans l’article quand vous dites:” Car finalement, elle n’a rien fait de mal. Elle est simplement sortie de sa chambre pour me poser une question (et pas “pour m’embêter”) mais moi, à ce moment là, je voulais un moment calme et je voulais être tranquille. Si cela m’a agacée, c’est de ma faute, pas de la sienne.” je pense qu’il serait plus juste, selon mes informations pour éviter la culpabilisation et parce que c’est plus juste: ” J’avais le besoin d’être au calme et je n’ai pas été en mesure de l’exprimer à ma fille…” plutôt que c’est ma faute? Merci

    1. sabrina dit :

      et donc c’est ma responsabilité! 😉 Qu’en penses-tu ?

      Cordialement,
      SP

    2. Cool Parents Make Happy Kids dit :

      Oui vous avez tout à fait raison. C’est très juste. Merci beaucoup

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