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Terreurs nocturnes bébé : que faire et ne PAS faire ?

En pleine nuit, voilà notre bébé qui se met à crier, à s’agiter dans tous les sens, il semble terrifié, rien ne semble apaiser : les terreurs nocturnes peuvent être très éprouvantes pour les parents, qui se sentent souvent impuissants. Alors, comment les reconnaitre ? Et comment réagir ? Faut-il à tout prix « calmer » notre bébé, ou au contraire le laisser s’apaiser seul ? Enfin, y a -t-il des astuces pour prévenir les terreurs nocturnes ou, mieux, les éviter ?

Le point avec mon amie Caroline, maman d’Arthur 6,5 ans et Tristan, 4,5 ans.

Histoire d’une grosse frayeur !

Ce soir-là, nous dînions avec des amis quand tout à coup nous l’avons entendu crier. Arrivée dans la chambre d’Arthur, je l’ai trouvé hurlant, pleurant, agitant ses bras et ses jambes comme s’il se débattait. Il avait l’air terrifié… Non, plutôt, il avait l’air comme « possédé » ! J’ai cru qu’il faisait un cauchemar alors je l’ai pris dans mes bras. J’ai essayé de le réveiller, mais il hurlait de plus belle, me repoussait. Et ce qui m’a fait le plus peur : il avait les yeux ouverts, mais ne me regardait pas. Il avait le regard dans le vide. Alors là, j’ai commencé à paniquer. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait, j’ai cru que c’était grave. En larmes, j’ai demandé à mon mari de nous conduire à l’hôpital… Heureusement, lui qui a moins tendance à s’inquiéter m’a proposé d’attendre un peu. Et en effet, après quinze ou vingt minutes (qui m’ont paru une éternité !), Arthur s’est calmé et s’est rendormi. Cette nuit-là, je n’ai pas fermé l’œil. J’ai gardé mon bébé avec nous dans le lit, je le tenais contre moi, terrorisée à l’idée qu’il fasse une nouvelle « crise ».

Au matin, mon fils était calme et souriant comme d’habitude, comme si de rien n’était  !

Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai appris l’existence des « terreurs nocturnes » et que j’ai compris ce qui s’était passé…

Alors, avais-je bien réagi ce soir-là ? Ai-je eu raison d’avoir si peur ? Mais d’abord, les terreurs nocturnes, qu’est-ce que c’est ?

Les chapitres au programme  

 Terreurs nocturnes bébé : comment les reconnaître ?

Une terreur nocturne n’est pas un cauchemar

Contrairement à ce que j’ai cru avec Arthur, une terreur nocturne n’a rien à voir avec un cauchemar. Les cauchemars, ces « rêves » qui provoquent la peur, surviennent pendant la phase de sommeil dit « paradoxal » (le corps est inerte, mais le cerveau en pleine activité). Ils sont plus fréquents en fin de nuit et le bébé s’en souvient en général le lendemain.

Une terreur nocturne survient à l’inverse au cours du sommeil lent profond (le cerveau est insensible aux stimulations extérieures), le plus souvent en début de nuit (1 à 2 heures après l’endormissement).

Il n’y a pas d’âge pour commencer à avoir des terreurs nocturnes, ni pour les arrêter, comme en témoignent de nombreux parents. Leur durée est variable : cela peut aller de 5 minutes à plus longtemps.

Des réactions (très) impressionnantes mais sans danger

Les symptômes des terreurs nocturnes (qui varient d’un enfant à l’autre) peuvent être très impressionnants pour les parents (ça, je vous le confirme, mon cœur a bien failli s’arrêter la première fois ! ). L’enfant crie, voire hurle et semble terrifié. S’il a les yeux grand ouverts, son regard est vide. Quand il parle, cela n’a aucun sens. Il peut être agité, désorienté, et même agressif. Souvent, il ne supporte pas qu’on le touche ni qu’on le tienne.

Heureusement, tout cela est sans danger pour lui (ouf ! j’aurais bien aimé le savoir… j’étais prête à foncer à l’hôpital ! :-)). D’ailleurs, il n’a même pas conscience de ce qui lui arrive, encore moins de la présence de ses parents, car il n’est pas réveillé !

Une fois la terreur nocturne terminée, il s’apaise et continue sa nuit. Par contre, s’il se réveille, il est souvent perdu et inquiet, surtout si ses parents semblent perturbés (hum hum !). Le lendemain matin, la plupart des bébés n’ont aucun souvenir de leur terreur nocturne.

Comment réagir face à une terreur nocturne ?

Alors, que faire en cas de terreur nocturne ? Après l’épisode d’Arthur, je me suis renseignée. Et j’ai découvert que les spécialistes, tout comme les parents qui avaient déjà rencontré ce problème, conseillent tous de faire exactement l’inverse de ce que j’ai fait ! (et oui… tout le monde peut se tromper !)

Ne pas réveiller le bébé

Premier conseil : ne pas essayer de réveiller notre bébé, même s’il a l’air effrayé ou qu’il pleure. Cela a généralement pour seul effet de provoquer une nouvelle terreur un peu plus tard dans la nuit !

Éviter de lui parler ou de le toucher

Il est aussi préférable d’éviter de lui parler et de le toucher. Même s’il paraît réveillé, il ne l’est pas ! D’ailleurs, notre intervention risque même de prolonger l’épisode… Mieux vaut simplement rester à côté de lui pour s’assurer qu’il ne tombe pas de son lit ou qu’il ne se blesse pas.

Certains parents disent que l’on peut poser une main sur lui, chanter doucement ou lui murmurer des mots doux, cependant ce n’est pas ce qui est le plus recommandé, car cela peut au contraire prolonger la terreur. Certes, ça a sûrement l’avantage nous tranquilliser, nous, car cela nous donne l’impression de « faire quelque chose », ce qui est souvent mieux vécu que de se sentir complètement impuissant face à la détresse de notre bébé .

Attendre qu’il se rendorme tout seul

Cela arrivera sans doute plus vite qu’on ne le croit, même si cela nous parait une éternité (je sais de quoi je parle ) !

Avoir l’air calme

Plus facile à dire qu’à faire je vous l’accorde ! Mais si notre bébé se réveille, on l’aura compris, il vaut mieux éviter d’avoir l’air paniqué  (pas comme moi !). Car cela pourrait l’inquiéter, il se demandera ce qui s’est passé.

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Terreurs nocturnes : peut-on les prévenir et/ou les éviter ?

Grande question mais “peut-on prévenir voire éviter les terreurs nocturnes ?” Même si l’on connaît les bons réflexes à avoir en cas de terreur nocturne, on aimerait forcément qu’elles se produisent le plus rarement possible… Voire pas du tout si possible ! Alors, bonne nouvelle (ou presque) !

Bien que l’on soit assez impuissants quand elle survient, heureusement on peut agir en prévention ! Enfin disons que l’on peut « limiter la casse » .

D’abord, cela peut être utile de connaître les facteurs de « risque », ce qui peut entraîner ou aggraver des terreurs nocturnes :

L’hérédité

Et oui, malheureusement, même si ce n’est pas systématique, il y a une prédisposition génétique aux terreurs nocturnes.

Les maladies

Certaines maladies, comme les maladies infectieuses avec de la fièvre, l’asthme, le reflux gastro-œsophagien, sont aussi des facteurs de risque.

La fatigue 

Les épisodes peuvent arriver si le bébé ne dort pas assez, ou que son rythme de sommeil est perturbé par exemple, ou encore en cas de trop grande stimulation extérieure. Dans le cas d’Arthur, je n’avais sans doute pas perçu, la première fois, les signes de fatigue. En revanche, quelques mois plus tard, lorsqu’il a de nouveau fait une terreur nocturne, j’ai pu faire beaucoup plus facilement le lien avec un manque de sommeil et un contexte où il était sans doute trop stimulé.

Le stress ou l’anxiété

Les terreurs nocturnes peuvent apparaître au cours d’une une période où le bébé vit des événements ou changements dans son quotidien qui le perturbent (séparation, déménagement, changement de garderie, etc.)

Concernant la fatigue et le stress, agir sur le rituel du coucher, pour que notre bébé se couche apaisé et pas trop tard, peut fortement aider ! 

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Si les terreurs persistent ou sont très fréquentes, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste, pédiatre ou psychologue, qui nous aidera à y voir plus clair.

Dans tous les cas, nous aussi les parents, tâchons de nous détendre. Même si c’est vraiment impressionnant, notre bébé n’est pas en danger ! Et évitons de réagir comme je l’ai fait la première fois, car la panique ne soulage ni le bébé ni le parent .

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Commentaires

2 thoughts on "Terreurs nocturnes bébé : que faire et ne PAS faire ?"

  1. Anonyme dit :

    Mon fils fait des terreurs nocturnes entre 6 et 7 fois par semaine (oui quasiment tous les jours) et il est quand meme difficile de croire que cela n’affecte pas son être sur le moyen terme. Et on voit partout les memes conseils, qu’il faut relativiser et rester calme, ca finira par passer… On trouve ca suffisant? 1x par année ok on peut faire comme ca mais quand c’est régulièrement? C’est évident qu’émotionnellement et mentalement ca doit laisser des traces, et surement tasser le terrain pour que ca continue. On a du mal à comprendre. En plus on est très aimant envers lui, on partage beaucoup, on donne des limites tout en laissant des libertés, etc. De vrais pistes seraient vraiment appréciables.

  2. Anonyme dit :

    Ma fille a fait une série de 3/4 terreurs nocturnes en quelques mois. J’ai t-rex vite identifié la fatigue étant un facteur majeur. Elle a aussi un petit reflux qui lui provoque des toux nocturnes (donc sommeil entre coupé). Nous sommes donc vigilants à son sommeil (cezt une grosse dormeuse) et nous savons maintenant qu’il ne faut rien faire. Je reste donc assise à côté d’elle et j’attends patiemment que la crise passe. La première fois à été la panique mais j’ai vite cherché des réponses sur internet et je les ai trouvé. C’est très méconnu et pourtant très important. On pense rapidement que qqch cloche chez l’enfant alors que c’est plus impressionnant que grave. Elle a maintenant bientôt 5 ans et a refait une seule crise en 1an et demi. Elles durent en moyenne entre 15 et 40 minutes. Excellent article

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