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Mère au foyer : 10 clés pour être une maman épanouie

meres au foyer

Pas toujours facile d’être mère au foyer ! Entre ceux qui trouvent qu’il n’y a rien de plus beau que de se vouer à l’éducation de ses enfants, ceux qui y voient une mort professionnelle, voire sociale et ceux qui considèrent comme un retour en arrière de la condition féminine… Il n’est pas toujours évident d’assumer sa position de parent à la maison. Et pourtant ! Plus de 2 millions de femmes étaient mères au foyer en 2011. Et près de 3 % pères au foyer (car ils existent aussi) et de plus en plus. On croise les doigts pour rattraper les pays Nordique, et que dans quelques années nous parlions plus habituellement de “parent au foyer”, et non que de “mères au foyer” ?

Si être parent à domicile n’est pas toujours un choix ; s’assumer pleinement et s’y épanouir est en règle générale une volonté partagée. 

Parce que oui, on peut être maman -ou papa- au foyer (MAF ou PAF pour les intimes 😉 ) et avoir envie d’en profiter ! Mon amie Caroline, mère de 3 enfants, nous propose 10 conseils pour être une mère au foyer épanouie

H24 avec mes kids. ✅ 

Extase devant les incroyables capacités de mes merveilleux enfants (en toute objectivité ?). ✅ 

Pétage de plomb de fin de journée (ou du matin d’ailleurs). ✅ 

Nuits courtes et To-Do List interminable. ✅

J’ai adoré être “stay home mum”. Pendant plusieurs périodes, j’ai eu l’occasion d’accompagner mes 3 (voire 4) kids au quotidien : d’abord, une année en congé parental après la naissance de notre deuxième enfant (en fait, le quatrième pour mon compagnon), puis vers les 3 ans d’Isis, notre dernière.
Si m’occuper pleinement de mes loulous a été épanouissant pour eux comme pour moi, cela m’a profondément questionné sur les conditions de “réussite” pour être heureuse dans ce rôle, et sur le regard de “la société” sur ce statut. 

Clé #1 pour être une mère au foyer épanouie : avoir envie

Tout plaquer pour s’occuper de bébé et devenir maman à temps plein… La première chose pour être mère au foyer épanouie, c’est d’en avoir vraiment envie. Il peut être bon de faire le point sur ce qui nous pousse à mettre nos projets professionnels entre parenthèse ou à envisager un complet changement de vie. C’est important de s’assurer que nous prenons cette décision en conscience et en connaissance de cause. 

Certaines choisissent de lister les raisons qui les poussent vers ce choix, ou sur les avantages qu’ils pensent y trouver. En cas de doute ou de coup de blues, cela permettra de se rappeler ses motivations premières. Souvent, les mamans au foyer évoquent :

  • l’envie de s’occuper de ce qui compte vraiment ;
  • de revenir à l’essentiel ;
  • de se consacrer entièrement à son enfant, et pouvoir pratiquer le maternage proximal, l’allaitement prolongé… ;
  • d’avoir une vie moins stressée et de limiter la charge mentale ;
  • d’avoir moins de dépense ou tout au moins de répartir différemment revenus / dépenses / qualité de vie… 

La première chose, c’est être en accord avec soi ! ?

Clé #2 : se mettre d’accord au sein du couple parental

Marre de répéter 10 fois les mêmes choses ? Mène une discussion constructive en 4 étapes !

Que la décision soit volontaire ou liée à une absence d’activité professionnelle, il est important que la situation soit choisie et partagée entre les deux parents. Cela peut paraître bizarre, mais on vivra tellement mieux cette période si on a un tête que c’est une volonté assumée de notre part. Charlotte en parle souvent dans ses coachings (merci Charlotte !), mais on peut choisir une situation, même involontaire.

Quand je me suis retrouvée en burn-out parental, vers les 3 ans de notre troisième enfant, je ne me sentais vraiment pas à ma place. Au final, je n’étais ni bien sans travail, ni bien avec mes enfants. Et pourtant, le fait de me sentir tiraillée entre les deux est probablement un facteur majeur de ce craquage. Bien sûr, ce n’est que ma situation… Mais je me suis rendue compte que même sans être au travail, je culpabilisais et n’arrivais pas à être avec mes kids. J’avais l’impression de subir. 

Puis, on a réussi à discuter avec mon chéri, et j’ai vu tous les avantages que cela avait, pour lui comme pour moi. Cette disponibilité avec les enfants avait de la valeur à ses yeux aussi. Nos Minis étaient plus calmes, plus à l’écoute, moins fatigués. C’est agréable et reposant pour tous de ne pas se sentir dans le stress de fin de journée. Nous avons donc décidé d’intellectuellement “choisir” cette situation au lieu de la subir, et ça change tout. ?

Clé #3 : anticiper la répartition des tâches domestiques

Quand les deux parents “travaillent”, chacun trouve normal de participer à part égale. (Oulah ! Ça c’est un terrain glissant !) Bien sûr, l’équilibre est à trouver dans chaque couple. Le piège pour les mères au foyer, c’est de risquer de se retrouver à assumer toutes les tâches ménagères, en plus de celle d’être à temps plein avec les enfants. Alors que s’occuper des enfants non stop, c’est déjà un boulot ! Qui peut d’ailleurs être parfois plus fatiguant que d’être derrière un ordinateur. Envisager la répartition en amont permet d’éviter de se retrouver à gérer le ménage, la popote, le linge, les douches, etc. De l’autre côté, cela permet au deuxième parent de garder sa place dans la famille, de s’occuper des enfants et de la maison… 

Côté ménage, notre “conseil de famille” a décidé de faire un grand rangement le dimanche soir avant de rattaquer la semaine. Et certaines de mes amies ont une femme de ménage qui passe de temps en temps, un beau gain d’énergie dont il n’y a pas à rougir !

D’ailleurs, pour prolonger cet article,si vous souhaitez découvrir d’autres clefs pour mieux communiquer avec votre enfant (sans vous répéter ni trop crier, ce qui n’est pas la moitié d’un challenge ? ), je vous propose de renseigner votre email ci-dessous. Je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Vous y trouverez des conseils, des idées et des pistes qui peuvent réellement changer les choses à la maison – sans être trop compliqués à mettre en place.

Clé  #4 : considérer l’aspect financier 

Parler d’argent est évidemment un vrai facteur de décision. Si être mère au foyer permet de minimiser un certain nombres de dépenses (frais de gardes, cantine, déplacements…), un salaire en moins, c’est loin d’être négligeable. 

Quelles aides pour une mère au foyer ?

Dans les premières années de bébé, on peut prolonger le congé maternité par congé parental, qui peut être pris par l’un ou l’autre des parents. La CAF peut verser des allocations en fonction du nombre d’enfant et du niveau de revenu : allocations familiales à partir du deuxième enfant, prestation partagée d’éducation de l’enfant jusqu’au 3 ans de l’enfant…

Une question de valeurs

Rien n’est plus personnel que les valeurs et il est primordial de les partager au sein du couple parental. Qu’est-ce qu’on attend de la vie ? Est-ce ok de moins partir en vacances ? D’aller moins au restaurant ? De ne pas changer de logement ? Est-ce l’occasion d’envisager une nouvelle vie ? 

Certains de mes amis ont choisi l’instruction en famille, avec un des deux parents à la maison. Cette décision a eu un impact financier sur leur quotidien, mais ils ne regrettent absolument pas leur choix et ne voudraient pas revenir en arrière.

Pour d’autres copines, il était hors de question de se sentir dépendante financièrement de leur mari. Ils se sont donc mis d’accord sur le fait que Monsieur versait une partie de ses revenus sur le compte de Madame, comme un salaire, afin qu’elle puisse gérer les dépenses comme bon lui semble. 

Quoi qu’il en soit, savoir que l’on garde une certaine indépendance pécuniaire ou que l’on peut retrouver un travail peut être important pour garder un équilibre, personnel ou au sein du couple. Là aussi, il est essentiel d’échanger en amont avec son compagnon afin de se mettre d’accord pour qu’il n’y ait pas de ressentiment.

Clé #5 : assumer son choix d’être mère au foyer

S’autoriser à être mère au foyer

Ok, facile à dire mais pas toujours si facile à faire. De ce côté-là, mes années d’éducation par une maman féministe ont pris du plomb dans l’aile. J’avais le sentiment que mon identité n’était déterminée que par mon rôle professionnel et que je me devais d’être indépendante et de “travailler comme un homme”. Comme si être maman n’était pas “suffisant”. J’ai fait des études, pratiqué des sports collectifs… J’ai été élevée dans l’idée que la femme est l’égale de l’homme et tout à coup… Me voilà à la maison ! Sensation de régression aux années 50. Pas facile de retrouver le “qui je suis” en dehors de tout cela. Qu’est-ce qui me nourrit et me fait du bien ? Quels sont mes besoins ? 

J’ai réalisé que prendre le temps de construire ce sentiment d’attachement était un vrai projet en soi et que ce lien nous suivra toutes nos vies. M’occuper entièrement de mes enfants peut être ma contribution à la société, au moins pendant un temps. En tant que couple et parents, nous avons choisi que je puisse prendre le temps de les accompagner à grandir : allaiter, pouponner, éveiller, observer, s’étonner, jouer, balader, bricoler, jardiner… Ce sont des moments uniques qui construisent leur équilibre futur et c’est un vrai bonheur.

Assumer le regard sur les mères au foyer vis-à-vis des autres

En société, il y a parfois des regards gênés, des questions à demi-mots, des réflexions un peu condescendantes… “Ça ne te manque pas le travail ?” “Avec toutes les études que tu as faites.” “Et dire que les femmes se sont battues pour avoir le droit de travailler.” “Tu fais quoi de tes journées, tu ne t’ennuies pas ?”

Et bien, assumons notre envie de nous concentrer sur NOTRE essentiel. Les femmes se sont battues pour pouvoir choisir de travailler, ou pas ! Nous avons aussi le droit de préférer élever ou éduquer nos enfants sans avoir besoin de nous en excuser… Et je ne peux qu’imaginer ce que peuvent vivre les hommes qui choisissent d’être père au foyer !

Clé #6 : prendre du temps pour soi (sans culpabiliser)

Tout est une question d’équilibre. On peut adorer être mère au foyer, et avoir besoin de temps pour soi. Au milieu de notre emploi du temps, pensons à préserver des bulles rien que pour nous. A vraiment les PROGRAMMER. Pas quand on aura le temps. A chacun son activité : peinture, danse, sport, massage, copines, ciné… Organisons notre planning pour souffler.
La clé : on arrête de culpabiliser, quand on se rend compte que prendre du temps pour soi est bon pour tous.

Parce qu’on est 100 fois plus disponible, patiente et attentionnée après un footing ou avoir discuté avec une copine ; que si on n’est pas sorti de la journée et qu’on a “géré les gosses” H24. (Croyez-moi, c’est mon fils qui allait chercher mes baskets ? !)

Et quand je décampe, les enfants adorent parce que c’est l’occasion de passer un super moment avec leur papa, en mode pizza-canapé ou jeu de société.

Pendant quelque temps, nous avons aussi opté pour une journée de crèche pour la cadette, alors que les grands étaient à l’école. Une vraie journée rien que pour moi !

Clé #7 : s’autoriser à faire ce dont on a envie

Au début de la maternité, avec un nourrisson ou un bébé de moins de 2 ans, les journées sont très rythmées et en même temps très découpées. Pourtant, c’est incroyable de voir comment nos enfants s’adaptent à nos activités. Alors, pourquoi ne pas s’offrir ce qui nous fait du bien et observer ce que ça donner pour nos kids ? Envie d’une balade ? Hop, dans la poussette ou le porte-bébé. Besoin de papoter ? Rendez-vous au salon de thé avec une copine. On peut aussi de rencontrer d’autres mamans ou papas au foyer, histoire de réseauter, de partager nos quotidiens et de refaire le monde ! Parce que oui, elle est loin la pause café avec les collègues.

Dans de nombreuses villes, on peut retrouver des associations telles que l’Union Nationale des Femmes Actives au Foyer (FAEF)… 

Personnellement, j’ai suivi un coaching avec Charlotte et j’ai beaucoup aimé les échanges bienveillants avec la communauté CPMHK. Les situations sont variées mais l’esprit “parentalité positive” et non jugeante m’a vraiment aidé. 

Clé #8 : s’appuyer sur son conjoint

On l’a déjà dit, parler avec son amoureux est essentiel. Être mère au foyer ne signifie pas être parent solo

Donc, quand mon chéri rentre, je comprends bien qu’il ait besoin de se poser, mais j’avoue que moi-aussi. Il est donc primordial de se mettre d’accord sur le fait que “garder des enfants toute la journée”, c’est aussi du taff (et le confinement a permis à beaucoup de s’en rendre compte ? ). On a autant besoin de repos que quand on sort du bureau ! Cela favorise une répartition équitable des tâches. 

Du coup, on a organisé nos activités respectives et parfois, j’ai besoin d’un break. J’essaie simplement de lui formuler mon besoin, en mode Communication Non Violente : “La journée a été difficile, est-ce que tu peux gérer le repas ?” ou “J’ai besoin de souffler, ça te va si je vais prendre un bain une demi-heure ?”. Ça m’évite de m’énerver en mode “il pourrait comprendre quand même !”). Dire tout simplement ce dont on a besoin, sans ton de reproche, ça change tout !

Clé #9 : ne pas jouer les wonder-woman

Ça vous dit quelque chose : “Il n’y a pas de parent parfait” ? Et bien, scoop : la mère (ou la femme) parfaite n’existe pas non plus ! Donc, évitons la spécialisation tous azimuts, et n’hésitons pas à demander de l’aide.

Nous n’avons pas forcément vocation à être tout à la fois : femme de ménage, cuisinière, décoratrice d’intérieur, maîtresse d’école ou pédiatre… On peut aimer chanter des comptines sans connaître le Diapason Rouge par cœur. On n’a pas tous passé le BAFA ou un diplôme d’auxiliaire puéricultrice. 

Bref, on peut être une simple maman qui a envie d’être avec ses enfants. Perso, je préfère chasser l’escargot des plaines que de passer l’aspirateur et jouer aux petites voitures. J’ai donc appris à demander de l’aide et à écouter les conseils

Je n’hésite pas à m’arranger avec les autres parents d’école pour leur confier un de mes enfants. A charge de revanche bien sûr. C’est chouette pour les kids de faire une soirée pyjama chez les copains, et ça permet de laisser souffler les parents !

Ce n’est pas non plus parce que l’on est mère au foyer que l’on n’a pas droit de demander aux grands parents de nous les garder ! 

Clé #10 : préparer son retour à l’emploi

On l’a peut être prévu dès le départ comme une parenthèse, ou la fin n’était pas vraiment définie, mais il est important de s’autoriser à changer de cap et à “retourner vers une vie active” (Ah, bon, elle n’était pas active ? ?). S’il est important de préparer nos enfants à ce “grand changement”, c’est également primordial de savoir vers quoi l’on souhaite retourner. Posons-nous la question de ce dont on a envie pour la suite : retourner vers son job précédent ou changer de cap et de carrière ? Si être mère au foyer est l’occasion d’une reconversion, n’hésitons pas à aménager nos journées pour reprendre une formation. Ensuite, il sera toujours temps de mettre à jour son CV et de préparer sa lettre de motivation

Être mère au foyer est une expérience enrichissante à la fois en termes de relation à nos enfants que dans ce que cela peut nous apprendre sur nous-même. Pour moi, l’important est vraiment de rester à l’écoute de soi, de ses besoins, de ne pas se sentir obligé de “tout faire”… et de s’autoriser à demander de l’aide

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